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Montréal: white-collar workers vote to strike

Alors que les cols bleus de Montréal ont tenu leurs premières grèves tournantes ce lundi, les cols blancs de la commission électrique de Montréal annoncent qu’ils viennent d’accorder à leur syndicat le mandat de déclencher des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, au moment jugé opportun. Le vote de grève a obtenu l’appui de 92% des travailleurs.

Sans contrat de travail depuis deux ans et après plus de vingt-cinq séances de négociations infructueuses, les pourparlers achopperaient sur la question salariale et sur le contrôle des fonds du régime de retraite. L’employeur a affiché son intention de mettre la main sur les surplus actuariels de la caisse de retraite des employés, ce que les travailleurs refusent catégoriquement

«L’employeur cherche à obtenir des concessions majeures qui lui permettraient de mettre la main sur les surplus du régime de retraite, ce qui est inacceptable pour nous», déclare Jacques Samuel, conseiller syndical au SCFP, qui souligne dans la foulée que leur caisse de retraite n’a jamais été déficitaire, même durant la crise financière récente.

Rappelons à ceux qui ont la mémoire courte que vers la fin des années 1990, alors que la lutte au déficit battait son plein, plusieurs syndicats avaient acceptés que l’employeur pige dans les surplus de leur caisse de retraite pour éviter la baisse de leur salaires réels. Les crises financières de 2001 and of 2008 ayant fortement fragilisé les caisses de retraite, les travailleurs paieront donc maintenant, en augmentation des cotisations, le prix qu’ils avaient cru pouvoir éviter de payer à l’époque. In this context, le refus des employés de la commission électrique de Montréal de fragiliser leur caisse de retraite paraît entièrement justifié.

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