Manifestation pour les libertés syndicales à Berlin
*Manifestation pour les libertés syndicales à la remise des prix du Festival international du film de Berlin* Le 20 février 2010, 600 personnes ont marché dans Berlin pour soutenir les libertés syndicales en Allemagne. La FAU Berlin a appelé à la manifestation en réaction à une décision d'un tribunal berlinois qui leur interdit de se nommer syndicat. Cette décision est l'aboutissement d'un conflit d'un an sur les conditions de travail au cinéma Babylon Mitte, qui héberge le festival. Des membres de différents mouvements sociaux, allant des antifascistes aux syndicalistes de gauche, se sont joint à la manifestation. Dans son allocution, Renate Hürtgen, du comité pour les libertés civiles, a affirmé que plus de la moitié des syndicats des autres pays européens seraient interdits si les lois allemandes s'appliquaient à eux. « Il s'agit d'une attaque au droit d'association et concerne tous les travailleurs et toutes les travailleuses. Nous sommes heureux que le débat qui entoure le droit de former des syndicats atteigne un public plus vaste. Ce n'est que le début d'une lutte pour les droits syndicaux fondamentaux et nous la mènerons jusqu'au bout, » a dit Lars Röhm, secrétaire de la FAU Berlin. FAU Berlin (Notre traduction. L'original suit) PRESS RELEASE FROM THE FAU BERLIN *Demonstration for Union Liberties Accompanies Berlinale Award Ceremony* On February 20, 2010, 600 people marched through Berlin for more union liberties in Germany. The FAU Berlin had called for the protest because a Berlin court barred them from refering to themselves as a union. This resulted from a year-long conflict about working conditions a the Babylon Mitte Cinema, which is one of the Berlinale's venues. Members of different social movements joined the protest, such as antifascists and left-wing unionist. In her speech, Dr. Renate Hürtgen from the Commitee for Union Liberties said that more than half of the unions in other European countries would be prohibited if German laws would apply to them. "This is an attack on the workers' freedom of association and pertains to all workers. We're happy that the debate about the right to form unions in Germany has reached a wider audience. This is only the beginning of a struggle that concerns the basic principles of labour law here and which we will fight to the end," says Lars Röhm, secretary of the FAU Berlin. FAU Berlin
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