Vers la grève du 1er mai 2015!

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La lutte est déjà amorcée. Les syndicats, les étudiant-e-s et les différents groupes sociaux sont sur un pied d’alerte. Ce printemps, nous aurons besoin d’être unis. La grève générale du 1er mai 2015 ne sera possible que si nous sommes solidaires les uns envers les autres.

Rappelons-nous que le code du travail limite le droit de grève et l’action syndicale dans le but de restreindre les effets des luttes de la classe ouvrière. Il oblige les patrons et les travailleurs et travailleuses à négocier «avec diligence et bonne foi», jusqu’à adoption d’une convention collective. Mais le patronat et l’État utilisent en tout temps les lois spéciales et les lock-out pour nous bâillonner. Mais bien sûr, cela n’est pas considéré comme des négociations de mauvaise foi…

Ce même code du travail qui fait en sorte, qu’entre deux ententes, c’est la paix sociale. Pas de possibilité de grève, pas de possibilité de revendiquer. Les grèves politiques, les grèves dans les milieux de travail, ou même encore, les grèves de solidarité, sont interdites et lourdement sanctionnées. Et si le patronat consent à offrir quelques maigres concessions, c’est au prix du silence et de la soumission des salarié-e-s pour toute la durée de l’entente.

Il faut donc se réapproprier nos moyens de luttes afin de créer un rapport de force solide et ainsi obtenir ce qui nous revient. Ces lois, ces droits, qu’on semble vouloir nous donner, sont dûment réfléchis. C’est pour nous berner, c’est pour nous empêcher de nous solidariser, c’est pour nous empêcher de nous unir, c’est pour nous empêcher de lutter et de gagner!

Ne nous laissons pas dicter nos moyens de lutter par nos exploiteurs.

Soyons tous et toutes solidaires.

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