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Les Wobblies de Boston en défense des travailleurs à Harvard et des chauffeurs de bus scolaires

Par George Carens

Pour plus de détails et d’informations, veuillez consulter l’article original, publié dans l’édition #1767 du Industrial Worker.

(English version follows)

Le 29 mai – Des Wobblies du Harvard Union of Clerical & Technical Workers (HUCTW) ont coordonné une action de visibilité avec le Student Labor Action Movement à l’Université de Harvard. Les participants ont souligné les discriminations chroniques à l’encontre des travailleurs et travailleuses de la prestigieuse Université, allant du racisme au sexisme, et aux discriminations contre les travailleurs et travailleuses handicapées.

Ceux et celles présent-e-s ont également attire l’attention vers l’attitude anti-syndicale de l’Université, illustrée par le licenciement de Judy Rouse, une déléguée syndicale active et efficace du Local 26 de UNITE HERE.

Plusieurs membres de la communauté et d’organisations diverses se sont joints à l’action. La Lantern Collective, un collectif anarchiste du coin, a amené de grandes marionnettes pour attirer l’attention des passants, ce qui a permis la distribution d’encore plus de tracts. De plus, le Local 8751 de United Steelworkers, le syndicat des chauffeurs de bus scolaires à Boston, était présent, dont deux de ses membres récemment licenciés qui ont aidé à passer des tracts aux passants.

En échange de cette solidarité du Local 8751 de USW, des Wobblies se sont mobilisé-e-s en soutien aux chauffeurs de bus scolaires au sein d’un meeting du Comité des écoles de Boston, une organisation non élue. Cette organisation tente d’ôter l’accès aux bus scolaires à 4500 écoliers, pour les rediriger vers le transport en commun municipal, souvent surchargé. Cette réforme menace non seulement les chauffeurs, mais également la sécurité des enfants et leur accès à l’école, surtout lorsqu’ils proviennent de milieux défavorisés. A la réunion, les Wobblies ont brandit des pancartes en protestation, et un membre du GMB de Boston a parlé avec force contre les politiques racistes et discriminatoires du Comité des écoles de Boston.

“Boston Wobblies Defend Harvard Workers and Local Bus Drivers”
By Geoff Carens

For more details and information, please read the original article in the Industrial Worker, Issue #1767.

May 29 – Wobblies from the Harvard Union of Clerical & Technical Workers (HUCTW) coordinate a visibility action with the Student Labor Action Movement, at Harvard University. Participants underlined the repeated discrimination undergone by workers at the prestigious American university, who have been subject to racism, sexism and ableism on the job. They also called attention to the union-busting attitude of Harvard University, illustrated by the firing of Judy Rouse, an active and effective shop steward of UNITE HERE Local 26.

Several community members and organizations attended or lent a hand in solidarity. The local anarchist Lantern Collective provided large puppets that drew attention from passers-by and enabled the passing out of flyers. United Steelworkers (USW) Local 8751, the Boston school bus drivers’ union, was also present, and two members recently fired for union activity joined in the show of solidarity and the handing out of flyers.

In return for the solidarity by USW Local 8751, Wobblies mobilized in support of the school bus drivers at a meeting of the unelected Boston School Committee. This organization is “trying to throw 4500 middle school students off school buses and onto the often overcrowded buses and subway trains.” This threatens not only bus drivers’ jobs, but the safety and school-access of many working-class and poor children in Boston. At the meeting, Wobblies displayed placards in protest, and a member of the Boston GMB spoke forcefully against the racist policies of the Boston School Committee.

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Manifestation du 2 octobre 2013

Ce mercredi midi, la Coalition montréalaise contre la réforme de l’assurance-emploi, composée de plusieurs syndicats et groupes communautaires appelait à un rassemblement devant les locaux où se tenaient les audiences publiques de la Commission nationale d’examen sur l’assurance-emploi, présidée par Gilles Duceppes et  Rita Dionnes-Marsellais. Lire la suite

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Action autonome à Saguenay pour les lock-outé-e-s

Voici le communiqué de presse d’une action autonome ayant eu lieu hier à Saguenay en soutient à plus de 300 travailleuses et travailleurs en lock-out dans les différents concessionnaires automobiles et garages du Saguenay/Lac-St-Jean. Le lock-out dure depuis février 2013.

lock-outSAGUENAY, 22 juillet 2013 // En début d’après-midi, des citoyens et citoyennes de Saguenay ont réalisé une action en solidarité avec les travailleurs et travailleuses mis en lock-out dans les concessionnaires de la région, il y a de cela plus de 4 mois. Après être entré-e-s à l’intérieur pour passer le message aux clients de retarder leurs achats, les manifestantes et manifestants ont bloqué l’entrée d’un des concessionnaires jusqu’à l’arrivée de la police. Par ce lock-out, le patronat tente d’imposer une coupure de près de 100 emplois, une diminution des conditions de travail et de plus en plus de sous-traitance – soit une baisse de la qualité du service. Dans ce conflit qui s’enlise avec la judiciarisation, nous ne resterons pas les bras croisés contre l’injustice qui les frappe.

Alors que 450 familles sont jetées au trottoir, les concessionnaires continuent de faire du profit. Les lock-outé-e-s ont les mains liées par des dizaines d’injonctions, d’outrages au tribunal et de tickets – la balance du pouvoir est clairement du côté des patrons. Chaque client qui franchit une ligne de piquetage est complice de la mauvaise foi de cette partie qui refuse toute négociation. Comme le disait notre bannière : Nos vies valent plus que leurs profits!

Nous sommes déterminé-e-s à rester à leurs côtés, coûte que coûte, jusqu’à la victoire. Parallèlement, à Laval, ce matin, un groupe autonome de plusieurs dizaines de personne a réalisé un blocage dur en solidarité avec les travailleurs et travailleuses de Mapei en grève depuis plus d’un an. Contre toutes ces attaques sur les conditions de notre classe sociale, nous serons des bêtes d’espoir!

Une action autonome

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Terre-Neuve : La grève sauvage à Long Harbour continue malgré une injonction de la cour supreme

Traduit de libcom.org par le Collectif Emma Goldman

MISE À JOUR 21 juillet
La grève se serait terminée le lundi 16 juillet au soir

Discussion sur CBC avec la présidente de Labrador Federation of Labor sur l’utilisation de la grève sauvage

MISE À JOUR 16 juillet
Le syndicat “Resource Development Trades Council” appel les travailleurs à arrêter la grève, mais ceux-ci disent que le syndicat ne représente plus leurs intérêts

La compagnie Vale retourne en cour pour faire valoir l’injonction en poursuivant les travailleurs

La grève continue pour la 5e journée.
Le président du Syndicat RDTC sous-entend que les exigences des travailleurs en grève sont semblables à ceux de jeunes enfants.

La Cour suprême de Terre-Neuve et Labrador a donné une injonction aux patrons pour aider à briser une grève sauvage sur un site de construction à Long Harbour.

Près de 2000 travailleurs ont illégalement cessé le travail jeudi, et ont par la suite réalisé le blocage des entrées du site. Les travailleurs sont en colère contre le niveau de la paie. Les travailleurs du site gagnent en moyenne 15$ de l’heure de moins que les travailleurs comparables ailleurs au Canada.

Une autre problématique est la façon de laquelle les patrons interprètent la convention collective; sur des questions comme les déplacements et les indemnités de subsistance.

De plus, les travailleurs sont en colère contre leur propre syndicat pour ne pas avoir défendu leurs intérêts. Bien entendu, le syndicat ne supporte pas l’action. Les patrons et le syndicat n’ont toujours pas commenté le conflit.

Reportage vidéo de NTV (mass-média)

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Montreal Stock Echange Tower Blocked by Hundreds / Blocage de la Tour de la Bourse de Montréal [Eng-Fr]

Police peppersprayed about 45 people. © PC/Ryan Remiorz

Here’s a great audio interview that explains it all very quickly.
Thanks to Montréal COOP Media and Alexia Conradi from the Quebec Women’s Federation.
Hundreds of people participated in a major action in Montreal [on Thursday February the 16th], shutting down the Montreal Stock Exchange [Tower], the heart of the city’s financial district, for several hours. The blockade was organized by the Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics. Alexa Conradi is the head of the Quebec Women’s Federation and one of the spokeswomen for today’s action. In this clip she speaks about the organization and the reasons behind this action, as well as the ongoing campaigns – including the province-wide student strike against tuition fee increases – that are certain to make it an eventful spring in Quebec.

En français cette fois, Concordia University TV fait un bon tour d’horizon de l’évènement en 7 minutes.
In French, this CUTVvideo takes a good big picture of the event.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=RjJo-yavDKQ&w=560&h=315]

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McGill Students Occupy Office Against Administration’s Autocracy

The occupiers explain the circumstances for this action in a communiqué:

In the summer of 2010, Dr. Morton Mendelson (Deputy Provost, Student Life & Learning who is mandated to represent the interests of students to the administration) shut down the beloved Architecture Cafe, taking away our biggest student-run cafe and giving Aramark – a company that provides food to most US prisons and the US military – a monopoly on food services on campus. Last year, he and the administration forced all clubs and services to remove “McGill” from their name,as if we, the students of this university, have no right to associate with the brand they wish to put forward. Then, this winter, Mendelson announced the administration would ignore and seek to invalidate the overwhelmingly clear results of the CKUT and QPIRG fall referendum question.

[…]

There is no doubt in our mind that this administration – and Dr. Mendelson in particular – need to understand the consequences of their actions towards students. We are here to hold them accountable. We have undertaken this action in full knowledge of its potential consequences, yet maintain that, given the current context of administrative disregard for student autonomy by the administration and the radical imbalance of power between students and administrators, this action is justified.”

Follow the occupiers’ updates on Twitter

Read the full “COMMUNIQUÉ: Dear McGill”

Read Montreal Media Coop‘s article

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=WCuSTYFn-sU&w=560&h=315]
VIDEO: Getting food to the students at McGill who are “occupying” the 6th floor of the McGill Administration building
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Histoire d’une grève sauvage: la grève du Pop-Corn chez Nataïs

Voici le premier épisode d’une lutte ouvrière autonome menée majoritairement par des femmes dans une entreprise de Pop-Corn appelée Nataïs dans une ville du Gers en France. Voici comment elle a commencée il y a un an.

Nataïs
La grève, c’est comme le pop-corn 

si ça chauffe trop, ça éclate

CNT-Toulouse

Au milieu des bois, des champs, et des vignes, dans le paysage paisible et vallonné du Gers, l’entreprise Nataïs, posée au croisement de quelques départementales sinueuses, fabrique, à la tonne, du pop-corn industriel. Dans un contexte aussi bucolique, on s’attendrait à de paisibles conditions de travail… Lire la suite

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London IWW Cleaners: Workplace Occupation Stoped by Police Threats

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=vtjsJSBeZ7c&w=560&h=315]

Cleaners at the Guildhall have been holding a sit in and stopping work since the 22nd of December because of mistreatment and intimidation. Early this morning [4th of January] management called the police, who came and intimidated and threatened the cleaners. The cleaners protested that they were holding a completely peaceful sit-in. They finally left due to police threats to drag them out physically.
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DYNAMITE! Un siècle de violence de classe en Amérique

“Le polar est l’histoire de la criminalité et du gangstérisme, c’est-à-dire histoire de la violence obligée des pauvres après la victoire du capital. Vous croyez que j’exagère ? Lisez donc Dynamite, de Louis Adamic. On y voit lumineusement comment le syndicalisme américain s’est transformé en syndicalisme criminel quand la possibilité de la révolution a disparu et quand, par conséquent, la question n’a plus été que celle des fameuses ‘parts du gâteau’. On y voit comment des militants ouvriers radicaux ont pu devenir racketters et bootleggers puisqu’il n’y avait plus d’autre moyen de jouir.”
Jean-Patrick Manchette, octobre 1979
Citation tiré du site des éditions Sao Maï qui ont publié la traduction française du livre

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Revue du livre par l’UCL – Journal Cause Commune

« Monsieur le Président, il nous est désormais impossible de différer plus longtemps. Nous avons essayé de trouver une porte de sortie, en vain. Cette grève ne vient pas des dirigeants. Elle vient de la base syndicale. »
American Federation of Labour (AFL), 1919.

Les récents évènements – que ce soit la crise économique, le printemps arabe, les explosions sociales en Europe, les attaques contre le droit à la syndicalisation au Wisconsin ou les lockouts à répétitions – annoncent, pour la prochaine décennie, une période de luttes sociales et de violences de classes qui sera une lutte à la mort entre le capital et les travailleurs et travailleuses. Cette période de troubles à venir n’est pas sans rappeler le début du 20e siècle et son cycle de crise. Chaque variation quantitative du prolétariat amenait des attaques frontales du capitalisme auxquelles succédait inévitablement une radicalisation des syndicats, dont le membership était en explosion. Un superbe bouquin de Louis Adamic, relatant cette période, vient d’ailleurs d’être traduit en français.

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Hersey réduit des travailleurs immigrants à l’esclavage

C’est l’histoire de 300 étudiants étrangers venus aux États-Unis dans le cadre d’un programme de travail-études et qui se voient engagés dans ce qu’ils décrivent comme du travail forcé à l’usine d’emballage Hersey de Palmyra, en Pennsylvanie. Les étudiants, originaires de l’Europe de l’est et de l’Asie, ont fait grève il y a deux semaines, après s’être fait ordonné de lever de lourdes boîtes, de travailler des quarts de huit heures de nuit, et avoir été forcés à rester debout de longues heures à emballer des friandises dans des chaînes de production extrêmement rapides. Des agences fédérales américaines ont ouvertes quatre enquêtes à ce sujet.

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