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IWW-Londres|Récit et video de la victoire des nettoyeur-euse-s du Guildhall

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=jYXnz_zX6VM&feature=youtu.be]
Des nettoyeur-euse-s syndiqué-e-s avec les IWW sortent gagnant-e-s d’un conflit de travail contre Guildhall, à Londres.

Publié le 25 juillet en anglais sur http://iww.org.uk/node/590

Les nettoyeur-euse-s de la compagnie londonienne Guildhall ont gagné une importante victoire dans leur conflit avec le sous-traitant Ocean Contract Cleaning London Ltd (Ocean). Ceci représente une réalisation majeure pour ces travailleur-euse-s syndiqué-e-s avec la « Branche des Nettoyeur-euse-s et allié-e-s – Syndicat Industriel 640 » des Industrial Workers of the World(IWW).

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Des wobblies de San Francisco agissent contre l’intimidation de Starbucks

San Francisco – Le vendredi 29 juillet, des membres des Industrial Workers of the World ont investi le quartier des affaires dans le cadre de la campagne d’action mondiale contre l’intimidation anti-syndicale de la compagnie Starbucks, suivant ainsi l’exemple inspirant des travailleurs syndiqués de Starbucks en grève au Chili.

L’équipe de tractage wobbly a parlé à plus de 50 travailleurs de Starbucks et à plus de 500 clients. Tous étaient consternés d’apprendre les conditions de travail misérables des employés chiliens ainsi que l’intimidation anti-syndicale de Starbucks à New York. Ils ont aussi été surpris, mais intéressés, de savoir qu’en plus du Sindicato de Trabajadores de Starbucks au Chili (le syndicat des employés de Starbucks au Chili), les employés en Amérique du Nordse sont organisés dans l’IWW, dont les militant-e-s se inspirent la solidarité sur les lieux de travail et se battent pour de meilleures conditions de travail dans tous les Starbucks du monde.

Après avoir pris connaissance du récent licenciement de la syndicaliste Tiffany White-Thomas et des lamentables conditions des travailleurs Chiliens, plusieurs client-e-s ont affirmé qu’ils n’achèteraient plus de café chez Starbuck. De nombreux et nombreuses client-e-s ont aussi déclaré qu’ils appelleraient Starbucks pour leur signifier que les actions d’intimidation anti-syndicale n’était pas acceptable et qu’ils et elles soutiennent la lutte des employé-e-s de Starbucks aux Etats-Unis et à l’étranger.

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Une syndicaliste sud-coréenne vit en haut d’une grue depuis près de 200 jours

 

La syndicaliste Kim Jin-suk sur sa grue, à Pusan. Photo prise le 27 juin 2011. Reuters/Lee Jae-Won

La syndicaliste Kim Jin-suk sur sa grue, à Pusan. Photo prise le 27 juin 2011. Reuters/Lee Jae-Won

Celle-ci s’appelle Kim Jin-suk, elle a 51 ans. Lorsqu’elle a commencé sa lutte, Kim Jin-suk protestait contre des licenciements dans son entreprise, les chantiers navals de Hanjin. Mais le mouvement s’est essoufflé, certains grévistes ont gagné des indemnités de licenciement et ont cessé leur action.

Son combat a maintenant dépassé le cadre des seuls licenciements de l’entreprise Hanjin: des travailleurs précaires, des artistes, des politiciens se sont joints au mouvement. Il cristallise en fait le mécontentement d’une population qui accuse le gouvernement de protéger les grandes entreprises du pays au dépend des plus démunis.

Selon un manifestant « Kim Jin-suk est devenue le symbole du combat entre la démocratie et la violence du capitalisme »

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Appel de la COB-AIT : Boycott de Lotto et de Fina ! Pour la réintégration d’Icaro !

La Commission de Solidarité Internationale du SITT vous encourage à signer une lettre en ligne afin de manifester votre soutient avec la lutte de travailleurs brésiliens de la Confédération des Travailleurs-travailleuses Brésiliens, affilié à l’Association Internationale des Travailleurs.
Merci de diffuser!!!

The IWW International Solidarity Commission encourages you to sign an online letter to demonstrate your support with the struggle of workers of the COB-AIT. The Confederation of Brasilian Workers, is the International Workers Association affiliate in Brazil. To read the english call click here.
Thank you for passing the call!!!

Signez la lettre de soutient ici!   —   Sign the support letter here!

FF Mercantil est une entreprise de la ville d’Araxa, dans l’Etat brésilien du Minas Gerais. Elle produits équipements sportifs (maillots, shirts, …) pour la marque brésilienne Finta et de la marque italienne Lotto.

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Usine Servaas – une expérience de contrôle ouvrier méconnue

Selon le Collectif de recherche sur l’autonomie collective (CRAC), “le cas du contrôle ouvrier d’Uniroyal et Servaas de Ville d’Anjou, [a] toutefois [été] gardé sous silence. Tricofil a volé la vedette dans un élan de souveraineté et financé par le PQ. Les québécois ont acheté des bons pour veiller à l’autofinancement des travailleurs. Tricofil a été un projet mobilisateur du PQ dans un esprit de rassemblement d’une partie de la gauche et du milieu ouvrier au Québec.”

Voici donc deux textes qui nous enrichiront d’une expérience d’autogestion ouvrière hors du commun. Le premier est tiré de la recension “Historicité et évolution du concept d’autogestion au Québec” du CRAC (2005) et le deuxième provient du livre “Du combat au Partenariat” de Jean-Marc Piotte.

Source: alternatifs06.free.fr

«Avant la lutte des travailleurs, et ce à partir de 1972, l’usine Uniroyal et Servaas de Ville d’Anjou s’inscrivait dans tout ce qui a le plus commun dans le contexte d’un système capitaliste ; un travail basé sur le taylorisme et le fordisme, donc un travail extrêmement parcellisé, monotone, une organisation autoritaire du travail et par le fait même une division entre les travailleurs. Passant d’un syndicat de boutique à un syndicalisme de combat, la lutte des travailleurs de 1972 à 1985 a conduit ces derniers vers l’autogestion.  Par différentes actions (ralentissement de la chaîne de production, sabotage, grève, occupations) les ouvriers contrôlent non seulement l’organisation du travail, mais le plancher de production leur appartient. Lire la suite

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Etats-Unis : l’expérience des IWW contre Starbucks

«Comment fait-on pour souffler sur les braises du mécontentement et les transformer en un feu assez vivace pour résister à la répression syndicale, au renouvellement incessant de personnel, et aux techniques de manipulation psychologiques propres au commerce ? Le syndicat a adopté une approche dite de “syndicalisme de solidarité”.» www.starbucksunion.org

Lorsqu’on conduit le long des grandes villes américaines, on croise d’innombrables enseignes lumineuses à la gloire des chaînes de restaurants et de supermarchés.

D’un bout à l’autre du pays, Mc Donald’s succèdent à Starbucks, qui succèdent à Burger King, qui laissent la place à Taco Bell, et encore, et encore, ad nauseam.

Perdu dans cette forêt de consumérisme fluorescent, la révolution sociale est sans doute la dernière chose qui vient à l’esprit. C’est tellement vrai que nombre de militant-es, en rejetant ces entreprises qui monopolisent nos paysages, excluent aussi le potentiel radical de ceux qui y triment. La conclusion en est problématique : la révolution ne commencera pas à Starbucks.

En tant que membre du Starbucks Workers Union [syndicat des travailleurs de Starbucks,] nous croyons que le besoin de s’organiser sur le lieu de travail est plus grand que jamais. Derrière chaque logo brillant sommeille une lutte. Depuis le milieu des années 1970, les patrons sont à l’offensive  : ils rouent les travailleurs de coups : inflation, répression des syndicats, délocalisations, restructurations industrielles, et détricotage de ce qui reste de sécurité sociale. Lire la suite

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Grève sauvage à Winnipeg

LaborNotes

Un débrayage spontané d’une journée, effectué par 70 travailleurs des postes de Winnipeg contre des blessures causées par une initiative de mécanisation, soulève une vague de solidarité au pays et à l’international. Cette grève sauvage (dans ce cas sauvage veut dire sans encadrement légal) montre toute la force qui peut jaillir d’actes simples d’action directe.

Le débrayage du 22 novembre dernier est le dernier rebondissement d’un conflit qui pourri depuis des mois déja. Postes Canada a en effet lancé un projet-pilote de restructuration en avril dernier à Winnipeg, le premier site à tester une initiative de modernisation de près de 2 milliards. Cette initiative devrait faire augmenter la productivité et faire faire des économies à la société de la couronne une fois implantée partout au Canada.

Mais la direction n’a jamais consulté les travailleurs avant d’instaurer le nouveau système, maintenant dénoncé parce qu’il cause des blessures et un stress familial énorme sur les facteurs qui doivent travailler très tard dans la soirée pour terminer leur route de livraison.

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Révolte étudiante en Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, les coupures annoncées par l’État dans les services publics sont les pires depuis l’ère Thatcher, alors qu’il y a à peine deux ans l’État avait les moyens de donner mille milliards de livres (environ 1500 milliard de dollars) au renflouement des banques Anglaises.

Ces coupures seront spectaculaires: près de 25% des dépenses publiques seront coupées, 500 000 emplois dans le secteur public seront abolis, 40% du financement des universités sera supprimé, l’aide sociale sera sévèrement réduite, l’aide au logement sera décimée, 28% de l’aide aux municipalités locales – qui assument des services aussi divers que l’éducation primaire et la collecte des ordures – sera coupée. Le tout alors que l’État prévoit encore aider les banques, qui ont versées cette année des primes de 7 milliards de livres (10,5 milliards de dollars) à leurs dirigeants, ainsi que de réduire les taxes et les impôts pour les riches. C’est dans ce contexte que se développe une contestation étudiante importante, alors que la Grande-Bretagne n’est pas particulièrement connue pour la combativité de son mouvement étudiant.

Les informations suivantes ont été recueillies par la Solidarity Federation Britannique, une organisation syndicaliste révolutionnaire.

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Communiqué de presse de la CLAC sur les événements de Toronto

Appel à une manifestation de solidarité jeudi le 1 juillet à 12h au Carré Phillips

Convergence des luttes anticapitalistes – CLAC 2010

Montréal, le 28 juin 2010 – La CLAC 2010 dénonce la répression policière d’une ampleur sans précédent au Canada intervenue à Toronto lors du Sommet du G20. À la violence policière s’ajoute l’annonce d’une série de mesures d’austérité économique (réduction de déficits, hausses de taxes, coupes dans les services sociaux), qui constituent autant de violences économiques dirigées contre les populations. Les travailleuses et les travailleurs sont appelés à payer la note pour la dernière crise financière, alors que les banques et le secteur financier, qui en sont les responsables et qui ont bénéficié de 20 000 milliards $ en plans de relance, ne se voient imposer aucune nouvelle régulation.

« Les 900 arrestations arbitraires et politiques à Toronto sont du jamais vu dans l’histoire du Canada, soit près de trois fois plus qu’en octobre 1970. Les policiers ont violé les droits fondamentaux, détenu des gens durant des heures sans accusations formelles, sans recours à un avocat, sans nourriture et sans eau. Les policiers se sont montrés coupables d’entrée par effraction sans mandat, de profilage, d’intimidation et de harcèlement, de kidnapping, d’usage démesuré de la force sur des manifestantes, des manifestants ainsi que des journalistes. Nous voyons bien qu’État policier et violence économique vont de pair », explique Danie Royer, coporte-parole de la CLAC2010.

« Chaque jour, partout dans le monde, des gens meurent des conséquences directes des politiques sociales et économiques mises de l’avant par les élites regroupées dans cette instance illégitime qu’est le G20. Les réductions de déficit fièrement annoncées ne feront qu’empirer les conditions de vie de millions de personnes. Stephen Harper a d’ailleurs rappelé que l’objectif visé était de contenter et de rassurer les marchés financiers. Rien sur l’environnement, des miettes pour la santé des femmes, rien sur les conséquences sociales de la crise économique, dont les personnes migrantes sont les premières victimes. Tout pour consolider le capitalisme, un système économique qui privilégie une infime minorité au détriment de l’immense majorité », s’indigne Mathieu Francoeur, coporte-parole de la CLAC2010.

Ce dont nous avons été témoins à Toronto visait à faire taire la dissidence et à criminaliser les mouvements sociaux. Ce sont des tactiques bien connues pour diviser les populations, briser la résistance et imposer des politiques régressives. Nous avons franchi une nouvelle étape dans l’intensification de la répression policière et dans les concessions exigées des populations.

Nous appelons l’ensemble des mouvements sociaux à se mobiliser en solidarité avec les victimes de l’appareil répressif, qui n’ont fait qu’exprimer leur désaccord avec des politiques autoritaires, sécuritaires, racistes et antisociales.

La CLAC 2010 tiendra un rassemblement le jeudi 1er juillet 2010 à midi au Carré Phillips, à l’angle des rues Sainte-Catherine et Union, à Montréal.

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La Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal 2010 (CLAC 2010) est un réseau de groupes et d’individus qui se sont réunis pour consolider leurs luttes respectives à l’échelle locale et mobiliser leurs communautés en vue des sommets du G8 et du G20.

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Hôpital de Verdun: les travailleurs s’organisent et mécontentent les représentants CSN et FIQ

— Exclusif —

Mise à jour: les travailleuses et travailleurs de Verdun ont un blog: Comité de mobilisation Verdun

Voilà une histoire qui illustre bien l’état pitoyable dans lequel le syndicalisme québécois se trouve, embourbé dans un légalisme démobilisateur, qui sert trop souvent de prétexte à l’inaction, qui favorise les petites guerres de pouvoir mesquines et cantonne la base des syndicats à une inaction apathique et un encadrement infantilisant.

Les IWW ont toujours été pour l’action et la démocratie directe, le contrôle du syndicat et de ses ressources par l’ensemble des travailleurs et des travailleuses à la base, l’implication des membres étant à la fois garante de la combativité du syndicat et de sa démocratie interne.

La lettre qui suit relate l’histoire de travailleurs et de travailleuses du réseau de la santé qui tentent de s’organiser sur leur lieux de travail pour informer, politiser et mobiliser leurs collègues dans une optique de lutte, alors que les représentants syndicaux tentent de saboter l’initiative et se conduisent comme des petits boutiquiers effrayés que “leur” base ait pu penser à s’organiser et bouger.

Les travailleurs en question ne sont pas anti-syndicaux, ne sont pas réactionnaires, de droite, anti-travailleurs… rien de tout cela. Ce sont simplement des gens déterminés à faire bouger les choses, qui n’acceptent pas d’attendre indéfiniment après des bureaucrates qui considèrent leur base comme leur fief privé, comme leur clientèle captive.

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