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Chart of the Day: The Most Depressing Pay Gap Statistic You’ve Seen Today

This is from the most recent report [PDF] from Georgetown University’s Center on Education and the Workforce, “The College Payoff: Education, Opportunity, Lifetime Earnings.” Just in case you missed that red text on the chart, here it is for you in black and white: “Women have to have a PhD to make as much as men with a BA.”

The study also starts off by noting, “The findings are stark: Women earn less at all degree levels, even when they work as much as men. On average, women who work full-time, full-year earn 25 percent less than men, even at similar education levels. At all levels of educational attainment, African Americans and Latinos earn less than Whites.”

Oh, and in case you were wondering if getting a college degree is worth it, “Having some postsecondary education, even without earning a degree, adds nearly onequarter of a million dollars to lifetime earnings,” the study says.

Originalement tiré du site http://kaysteiger.com Redirigé par la page Facebook de l‘IRIS

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Industrial Unionism And One Big Unionism In The History Of The IWW

Un article tiré du dernier Industrial Worker qui essaie de retracer dans l’histoire et l’organisation de la IWW la réconciliation des objectifs immédiats des luttes quotidiennes (meilleures conditions de travail, augmentation du salaire minimum) et la finalité révolutionnaire de la IWW: la Démocratie Industriel, où les travailleurs-travailleuses forment une “république socialiste de coopératives ouvrières”.

We in the IWW, like many others, have long tried to link two types of struggle— struggles for short-term improvements under capitalism and the struggle to replace capitalism with a better society. For years, now the IWW has used two ideas to think about the connections between these types of struggles. These ideas are Industrial Unionism and the One Big Union. These ideas have meant many different things but they have always been related to the IWW’s revolutionary vision. These ideas relate to our vision of a future revolution that ends capitalism and to our vision of our organization under capitalism before such a revolution.

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Extraits/Extracts

“A well conducted strike will do more towards developing class-consciousness and radical sentiment than ten tons of revolutionary propaganda of a general nature.”

“Under capitalism, the structure was meant to coordinate effective struggle and to maximize the preparatory role—to make the IWW radicalize as many workers as possible as effectively as possible. After capitalism ended, the same structure would take on a new role. The article stated: “Under capitalism, the functions of the union are militant and aggressive; under the Socialist Republic they will be administrative only. This change of function will involve no internal transformation of the union, as it is precisely those powers whereby it can inflict injury upon the capitalist that will enable it to take up the work of production. It is precisely its control over production… that give[s] its power for militant action.”

 

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Quel avenir pour le mouvement syndical québécois?

Un sociologue décrit dans Rue Frontenac la transformation du syndicalisme depuis les dernières dizaines d’années au Québec. Il décrit le passage des offensives marxistes des années ’70 au modèle sociale-démocrate(keynesien) opposé aux mesures économiques néo-libérales. Selon lui, le syndicalisme fait aujourd’hui face à une impasse qui se manifeste aussi par un désintérêt des nouvelles générations de travailleurs-travailleuses: “Témoins de nombreuses grèves dont les revendications n’aboutissent pas à grand-chose et au terme desquelles le retour au travail s’effectue par des concessions à l’avantage de l’employeur, [les jeunes] sont de moins en moins enclins à se tourner vers les syndicats.”

Quel avenir pour le syndicalisme, pour le mouvement ouvrier au Québec?

Le mouvement syndical québécois a grandement contribué à l’avancement de la démocratie dans la société québécoise. Il est l’un
des principaux artisans de la Révolution tranquille, qui a introduit le Québec dans le rang des sociétés capitalistes avancées. Après une
remise en question en profondeur du système capitaliste, au début des années 1970, il propose un projet de société socialiste comme so-
lution de rechange au capitalisme. Il dénonce avec virulence la domination de l’impérialisme et le rôle de l’État québécois dans l’exploitation capitaliste au Québec. Il véhicule un discours radical d’inspiration marxiste.

Cette offensive idéologique et stratégique a soulevé bien des débats et fait du mouvement syndical un acteur incontournable dans les
grands enjeux qui façonnent et animent la société québécoise. Il se prononce sur toutes les tribunes, mettant de l’avant des revendi-
cations syndicales et extrasyndicales.

Un peu d’histoire
Bien des événements vont changer le cours des choses et pousser le mouvement syndical à revoir son discours et ses stratégies.
Vers les années 1970, l’économie mondiale à prédominance américaine entre en crise, principalement avec le choc pétrolier. Dans un premier temps, les grands pays industrialisés cherchent à contrer la crise par une politique d’austérité monétaire. Celle-ci se révélait inefficace pour contrer l’inflation et l’accentuation du problème de chômage.

La crise persiste jusqu’au début des années 1980. La croissance est au point critique, l’économie s’enlise dans la stagnation.
Le modèle keynésien n’est plus en mesure de continuer d’assurer le plein emploi par l’intervention de l’État dans le social et
l’économie. Il entre en crise. Celle-ci ouvre la voie à l’implantation des recettes néolibérales, pour assurer l’équilibre du marché en
dehors de l’intervention directe de l’État dans l’économie et le social. Le néolibéralisme s’exprime en tant que stratégie de sortie de
crise. Au niveau idéologique, l’effondrement de l’empire soviétique renforce la domination de la doctrine néolibérale, sur les plans tant
idéologique et politique qu’économique.

Ces réalités forcent le mouvement syndical à remettre en question son projet de société socialiste et le discours idéologique qui le sous-tend.

Il se détache des idéaux classiques du marxisme et épouse ceux de la social-démocratie.

Cette nouvelle orientation pragmatique – qu’elle paraît être – comporte des risques à l’égard de l’offensive syndicale. La social-démocratie s’inspire du keynésianisme dans l’élaboration de son projet de société. Alors, le triomphe du néolibéralisme place la social-démocratie dans une position inconfortable. Les sociaux-démocrates, ne pouvant pas redéfinir leur discours et proposer une contre-partie aux politiques néolibérales, choisissent la voie défensive. Ils ne peuvent offrir aucune réponse à la crise. Plusieurs gouvernements sociaux-démocrates utilisent les recettes néo- libérales comme voie de sortie, tout en tenant un discours défensif.

Le mouvement syndical se replie lui aussi en défensive : défense et protection de l’emploi, défense des acquis de la Révolution tranquille, refus d’admettre que son démantèlement est commencé depuis bien longtemps et qu’il tire à sa fin. On n’a qu’à regarder les politiques gouvernementales en matière de santé, d’éducation, de retraites et de services publics. Le mouvement syndical, tout
comme les autres membres de la famille de la social-démocratie, se trouve dans la difficulté à redéfinir son discours et à repenser l’État.

Ce repli défensif est renforcé par les effets pervers de l’expansion de la mondialisation sur le marché du travail, le développement
de la sous-traitance dans tous les secteurs de l’économie et du travail et la délocalisation du travail vers les pays du Sud par les indus-
tries à haute technologie.

Choc générationnel
De plus, le mouvement syndical fait face à un choc générationnel. Les moins de 40 ans se considèrent victimes des effets des bonnes
conditions de travail négociées par les syndicats au profit des baby-boomers, qui continuent à occuper les emplois les mieux rémunérés et les plus sécuritaires, pendant qu’une majorité d’entre eux occupent des emplois précaires.

Témoins de nombreuses grèves dont les revendications n’aboutissent pas à grand-chose et au terme desquelles le retour au tra-
vail s’effectue par des concessions à l’avantage de l’employeur, ils sont de moins en moins enclins à se tourner vers les syndicats. Ces considérations témoignent de l’affaiblissement du mouvement syndical.

Pour le moment, celui-ci cherche à se mobiliser contre la montée de la droite au Québec. Cette initiative ne doit pas reposer sur des mots
épars, des formules creuses mais être guidée par un nouveau discours assorti d’un projet de société à proposer comme contrepartie aux
politiques néolibérales. En outre, il doit inclure des paramètres visant la prise en charge des revendications spécifiques des jeunes et établir des stratégies claires pour les faire aboutir.

Jean-Claude Roc
Département
de sociologie
Université d’Ottawa

Les 1% les plus riches n’ont jamais gagné autant

Les 1% des canadiens les plus riches s’approprient plus que jamais dans l’histoire les fruits de la croissance économique, nous apprends un rapport du Centre canadien de politiques alternatives.

La montée des 1% les plus riches au Canada se penche sur l’évolution historique des revenus durant les 90 dernières années et révèle que les 246 000 privilégiés qui constituent les 1% les plus riches du pays se sont appropriés près du tiers (32%) de toute la croissance des revenus entre 1997 et 2007.

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Mobilisation Verdun sur l’entente de principe entre la FIQ et l’État

Comité de mobilisation Verdun

Ce que les dernières négociations nous ont appris, mis à part que le syndicalisme a perdu toute combativité, c’est qu’il n’y a plus aucune solidarité syndicale. Le front commun, c’était chacun pour soi.

La FIQ a conclu une entente qui sera acceptée massivement. Sa stratégie est claire désormais. Dès le départ, la FIQ avait accepté de faire partie du front commun à la seule condition qu’aucun autre syndicat ne se mêlerait de ses négos sectorielles. Elle a accepté les offres médiocres de la table centrale pour ensuite aller chercher des augmentations déguisées dans ses négos sectorielles. J’ai vu Madame Laurent, présidente de la FIQ, avoir une conversation assez corsée avec une représentante locale CSN à ce sujet. La FIQ savait aussi que les infirmières, avec l’appui de la population, ont un vrai rapport de force, rapport de force qu’elle a gardé pour elle-même.

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De la séparation entre le travailleur et son syndicat

Comité de mobilisation Verdun

Texte distribué le 2 novembre aux représentants de la FIQ réunis en congrès. Un huis clos empêchait les travailleuses cotisantes à la FIQ d’assister au congrès car leur présence aurait pu nuire à la sécurité des informations transmises de la FIQ à ses délégués. Notre texte s’adresse aux représentants de cette centrale, mais nous considérons que la critique qu’il exprime est également valable pour les autres centrales du secteur de la santé, surtout en ce qui a trait à l’état du syndicalisme local.

Nous espérons qu’après avoir tant juré de leur détermination à lutter jusqu’où bout, les négociateurs de la FIQ ne se préparent pas à faire avaler aux délégués réunis en congrès aujourd’hui une entente à rabais sous le couvert de la crise économique et de la difficulté à mobiliser les membres. La démobilisation n’est pas une fatalité mais le résultat de pratiques syndicales bureaucratiques en rupture avec la base. Tout le monde sait que le syndicalisme local est dans un état lamentable. Dans ces circonstances, la FIQ a beau se donner des allures de guerrière, le gouvernement, lui, sait très bien que c’est du vent. Et du fait que la FIQ néglige le potentiel d’une lutte soutenue par une réelle mobilisation et consultation des travailleuses de la base en assemblée, elle n’a aucun rapport de force.

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Violence !

Alors que les libertés civiles et l’habeas corpus ont été suspendu à Toronto pour la durée du sommet, que la police a multiplié les arrestations et les perquisitions sans mandat, les éditorialistes et les commentateurs politiques montent aux barricades pour défendre un système pourri de l’intérieur contre la “violence” des méchants casseurs.

Mais cette dénonciation cache la réalité d’un système qui carbure à la violence, à l’oppression, à l’exploitation. Si elle est spectaculaire, la casse matérielle n’est rien comparée à la violence quotidienne du capitalisme. Ce n’est pas une violence que l’on voit parce qu’elle ne fait pas les manchettes, mais elle fait beaucoup plus de victimes que les quelques vitrines et automobiles qui ont fait les frais de la colère populaire à Toronto en fin de semaine.

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Sexisme et racisme sont des facteurs de discrimination au travail

On le savait déjà, mais c’est encore confirmé par une récente étude publiée par le Centre canadien de politiques alternatives: l’origine ethnique et le genre sont des facteurs de discrimination importants sur le marché du travail. L’étude est basée sur des données ontariennes, mais aucune raison ne permet de croire que le Québec puisse faire meilleure figure à cet égard.

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Québec: L’écart entre les riches et les pauvres s’accentue

Les écarts entre les riches et les pauvres se sont creusés au Québec, alors que les plus pauvres travaillent plus pour gagner moins et que les 70% les plus pauvres reçoivent moins qu’il y a 30 ans, conclu une récente étude.

L’écart actuel entre les revenus des riches et les revenus des autres Québécois.e.s est le plus grand jamais observé depuis 30 ans et pourrait bien croître à cause de la récession, selon cette étude, co-publiée par l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) et le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA), qui trace le portrait des inégalités entre les familles du Québec ayant des enfants de moins de 18 ans.

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