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Fin de l’occupation de Phillips en France

Communiqué du blog des occupants

Mardi 12 janvier, la direction de Philips Dreux a fait venir des huissiers pour reprendre le contrôle de la production. Des vigiles ont aussi été appelés en renfort par la direction pour décourager le combat.

Le jour même où 6 salariés de Continental, en butte à la répression patronale, étaient jugés au tribunal d’Amiens, 9 salariés de Philips Dreux recevaient des lettres d’avertissement les menaçant de licenciement pour faute lourde s’ils n’obéissaient pas à la direction de Philips.

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La gauche allemande soutien l’interdiction d’un syndicat ouvrier

Actualité de l’Anarcho-syndicalisme

La FAU-AIT (Freie Arbeiterinnen- und Arbeiter Union, union libre des travailleuses et des travailleurs) est une petite organisation ouvrière allemande, la section outre Rhin de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT). Elle essaie de promouvoir un mode d’organisation autonome des travailleurs, renouant ainsi avec le syndicalisme originel, sans permanent ni représentants élus. A l’intégration dans les organismes paritaires qu’elle refuse, elle privilégie l’organisation collective des travailleurs en assemblée générale, et l’action directe (c’est-à-dire sans intermédiaire) plutôt que le compromis de classe. En un mot, elle essaie de promouvoir et pratiquer l’anarchosyndicalisme.

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Occupation autogestionnaire en France

Tiré du blog des occupants


147 salariés de l’entreprise Philips EGP de Dreux (Eure-et-Loir) ont « pris le contrôle de production » de leur usine afin de « dénoncer la fermeture programmée de site en janvier par la direction », a-t-on appris jeudi de sources syndicales.

«Nous avons pris le contrôle de l’entreprise depuis deux jours sous forme de SCOP (Société Coopérative de Production) sous le contrôle des ouvriers. Nous voulons ainsi montrer que le site de Dreux est viable économiquement» , a déclaré à l’AFP, Manuel Georget, délégué CGT. «Sur les 217 salariés restant, toujours en attente de leur lettre de licenciement, 147 ouvriers, cadres, ingénieurs etc. ont accepté de travailler en autogestion, lors d’une assemblée générale, et ainsi montrer que l’usine est rentable, si l’on n’engraisse pas financièrement les actionnaires», a indiqué M. Georget.

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Un fort vent de changement souffle sur Téhéran

http://iranenlutte.wordpress.com

Article de Pierre Barbancey paru dans “L’Humanité” du 31 décembre 2009, intéressant même si certains éléments sont discutables comme le fait de parler de “jeunesse aisée” pour les premières manifestations de juin, ce qui est loin d’être une réalité, mais le fond de l’analyse n’en en pas moins valable :

Le président Mahmoud Ahmadinejad et le guide suprême Ali Khamenei sentent que la société est en train de basculer. 
Le refus de la corruption et de l’ordre moral islamique gagne toutes les couches de la population iranienne.

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Canada/Brésil : Dites à Vale que sa stratégie de diviser pour régner ne fonctionnera pas

Depuis sa privatisation en 1997, la multinationale minière Vale affronte ses ouvriers. La compagnie a délaissé les normes de sécurité au Brésil et maintenant tourne son regard vers le Canada.

En 2009, lors des négociations avec le syndicat des travailleurs de la sidérurgie (USW), Vale a réclamé des concessions salariales sérieuses – malgré un bénéfice net de $13 milliards (US) en 2008. La stratégie de la compagnie consiste à diviser pour mieux régner en opposant salaires et indemnités liés à l’ancienneté aux rémunérations accordées aux nouveaux employés.

3500 membres de l’USW ont refusé les demandes de Vale et font grève depuis mi-juillet. Vale rétorque en embauchant des briseurs de grève et en obligeant d’autres ouvriers à effectuer le travail des grévistes. Dans le même temps, les ouvriers de Vale au Brésil luttent pour conserver leurs emplois, pour gagner un salaire décent, pour le respect des règles de sécurité, et pour garantir leurs droits fondamentaux.

Les employés de Vale et leurs syndicats au Brésil et au Canada mènent la lutte et appellent leurs camarades du monde entier à les soutenir.

Appuyez-les!

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Haiti: Mobilisation ouvrière pour le salaire minimum

Pris sur alterpresse.org

arton8600Port-au-Prince, 4 aout 2009 – Des centaines d’ouvriers ont pris part ce 4 aout à une manifestation devant le parlement, en faveur de la loi sur le salaire minimum à 200 gourdes, au moment où une séance était prévue à la chambre des députés, pour discuter de l’objection faite par le président René Préval à la promulgation de cette loi.

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Iran : Mythes et réalités

Par Azar Majedi

arton586-98fa5L’Iran est en première des nouvelles internationales. Qu’est ce qui a conduit aux manifestations de masse ? Comment est-ce que la situation a changé si dramatiquement en une semaine ? Qu’est ce que veulent les gens ? Qu’est-ce que le mouvement de protestation va devenir ? Ces questions sont répétées de manière répétitive sur toutes les chaînes de télé et dans la presse. Différents analystes politiques et universitaires européens ou américains d’origine iranienne, avec des degrés d’allégeance variable au soi-disant camp réformiste, sont invités à faire la lumière sur la situation. Tous ces commentateurs partagent l’assomption suivante : « le peuple d’Iran ne veut pas la révolution ». Par là, ils veulent dire que la population ne veut pas jeter par-dessus bord le régime islamique. Ils disent que le peuple veut une évolution, un changement graduel. Ils insistent sur le fait que les gens veulent des changements mineurs dans le système politique, juste un peu plus de liberté. Ils expliquent qu’ils protestent contre Ahmadinejad et l’élection truquée, pas contre le régime islamique. Donc, que si Mousavi devient président, tout devient normal.

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Se syndiquer avec les IWW: « Si nous pouvons le faire à Starbucks, nous pouvons le faire partout »

sbuxLogocat3Quand Bank of America a tenu une conférence téléphonique pour organiser la contestation du Employee Free Choice Act, un projet de loi jugé comme favorable aux syndicats, un des cadres présents a lancé la formule: « le problème Starbucks ».

Son inquiétude ? Les travailleurs et travailleuses pourraient bien suivre l’exemple des baristas de Starbucks et former leurs propres organisations sans attendre après les grands syndicats traditionnels.

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