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Mobilisation Verdun sur l’entente de principe entre la FIQ et l’État

Comité de mobilisation Verdun

Ce que les dernières négociations nous ont appris, mis à part que le syndicalisme a perdu toute combativité, c’est qu’il n’y a plus aucune solidarité syndicale. Le front commun, c’était chacun pour soi.

La FIQ a conclu une entente qui sera acceptée massivement. Sa stratégie est claire désormais. Dès le départ, la FIQ avait accepté de faire partie du front commun à la seule condition qu’aucun autre syndicat ne se mêlerait de ses négos sectorielles. Elle a accepté les offres médiocres de la table centrale pour ensuite aller chercher des augmentations déguisées dans ses négos sectorielles. J’ai vu Madame Laurent, présidente de la FIQ, avoir une conversation assez corsée avec une représentante locale CSN à ce sujet. La FIQ savait aussi que les infirmières, avec l’appui de la population, ont un vrai rapport de force, rapport de force qu’elle a gardé pour elle-même.

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Fronde à la FTQ ?

Depuis quelques jours, une lettre ouverte signée par un groupe nommé “Le groupe hétérodoxe” circule dans les milieux de la FTQ, sur les sites web, les blogues et facebook. Cette lettre, très critique de la direction actuelle de la FTQ, soulève selon nous certains problèmes importants du syndicalisme d’affaire pratiqué à la FTQ, dont la proximité avec le patronat.

Monsieur Arsenault, vous devez quitter la présidence parce qu’à la FTQ, on n’est pas tous et toutes dans le même bateau !

Diviser pour régner, cette stratégie politique est le parfait contraire des valeurs syndicales que nous défendons. Pourtant vos agissements des dernières années, en tant que président de la FTQ, ont eu des retombées beaucoup plus négatives que positives sur l’ensemble de la Fédération et de ses syndicats affiliés. Nous vous demandons donc de quitter la direction de la Fédération lors du prochain congrès. La dernière chose dont nous avons besoin, c’est d’un banquier à la tête de la FTQ.

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De la séparation entre le travailleur et son syndicat

Comité de mobilisation Verdun

Texte distribué le 2 novembre aux représentants de la FIQ réunis en congrès. Un huis clos empêchait les travailleuses cotisantes à la FIQ d’assister au congrès car leur présence aurait pu nuire à la sécurité des informations transmises de la FIQ à ses délégués. Notre texte s’adresse aux représentants de cette centrale, mais nous considérons que la critique qu’il exprime est également valable pour les autres centrales du secteur de la santé, surtout en ce qui a trait à l’état du syndicalisme local.

Nous espérons qu’après avoir tant juré de leur détermination à lutter jusqu’où bout, les négociateurs de la FIQ ne se préparent pas à faire avaler aux délégués réunis en congrès aujourd’hui une entente à rabais sous le couvert de la crise économique et de la difficulté à mobiliser les membres. La démobilisation n’est pas une fatalité mais le résultat de pratiques syndicales bureaucratiques en rupture avec la base. Tout le monde sait que le syndicalisme local est dans un état lamentable. Dans ces circonstances, la FIQ a beau se donner des allures de guerrière, le gouvernement, lui, sait très bien que c’est du vent. Et du fait que la FIQ néglige le potentiel d’une lutte soutenue par une réelle mobilisation et consultation des travailleuses de la base en assemblée, elle n’a aucun rapport de force.

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Une convention collective chez Walmart

Un article de Radio-Canada

Plus de cinq ans après avoir entamé le processus d’accréditation syndicale, les employés du magasin Walmart du Plateau, dans le secteur de Hull de la Ville de Gatineau, ont obtenu une convention collective.

Comme dans le cas de la succursale de Saint-Hyacinthe en avril 2009, un arbitre nommé par le ministère du Travail a imposé mercredi un premier contrat de travail à plus de 150 employés membres du syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC).

Les employés actuels du magasin auront droit à une augmentation de salaire de 30 ¢ de l’heure cette année et de 30 ¢ l’an prochain.

Le contrat de travail, daté du 26 août dernier, est d’une durée de trois ans et est rétroactif à décembre 2008, date de l’accréditation syndicale. Il ne reste donc qu’un peu plus d’un an à cette première convention collective.

Le porte-parole des TUAC, Mathieu Allard, a indiqué que le contrat de travail fournit un cadre pour la prochaine négociation et que les syndiqués ont au moins obtenu des mécanismes : la procédure de grief; l’établissement et la reconnaissance de l’ancienneté; la distribution des heures de travail, des heures supplémentaires, des jours fériés, des augmentations et des progressions salariales ainsi que des avantages sociaux.

Le cas de Jonquière

Rappelons que le magasin Walmart du secteur de Jonquière, à Saguenay, avait fermé ses portes en avril 2005, après être devenu la première succursale de la province à avoir des employés syndiqués.

Le cas s’était rendu jusqu’en en Cour suprême. Dans un jugement partagé – six juges contre trois – le 27 novembre 2009, le plus haut tribunal a mis fin à une longue saga judiciaire en décidant que Walmart avait le droit de fermer sa succursale, au moment où ses employés s’apprêtaient à se syndiquer.

À son avis, fermer un magasin est une raison suffisante pour mettre à pied des employés, et l’entreprise n’a pas l’obligation légale d’expliquer pourquoi elle prend cette décision.

D’autres fermetures

En octobre 2008, Walmart avait fermé l’atelier mécanique de sa succursale de Gatineau, après qu’un arbitre eut imposé là aussi une convention collective.

En 2009, la Commission des relations de travail de la Saskatchewan a rejeté une demande de réexamen de Walmart concernant la syndicalisation de son magasin de Weyburn.

Les affaires vont bien à Gatineau

Le porte-parole syndical Mathieu Allard ne croit pas à la fermeture de la succursale du Plateau, puisque les affaires vont bien.

Le directeur des Affaires corporatives au Québec pour Walmart Canada, Alex Roberton, a réagi par courriel à l’imposition de la convention collective :

« Les associés n’ont pas eu la chance de voter afin de confirmer leur choix de se joindre ou non à un syndicat et sur le contenu du contrat. Nous avons négocié de bonne foi. Nous allons suivre la situation de près et nous allons prendre les choses une étape à la fois au magasin de Hull. »

— Alex Roberton, Walmart Canada

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Hôpital de Verdun: les travailleurs s’organisent et mécontentent les représentants CSN et FIQ

— Exclusif —

Mise à jour: les travailleuses et travailleurs de Verdun ont un blog: Comité de mobilisation Verdun

Voilà une histoire qui illustre bien l’état pitoyable dans lequel le syndicalisme québécois se trouve, embourbé dans un légalisme démobilisateur, qui sert trop souvent de prétexte à l’inaction, qui favorise les petites guerres de pouvoir mesquines et cantonne la base des syndicats à une inaction apathique et un encadrement infantilisant.

Les IWW ont toujours été pour l’action et la démocratie directe, le contrôle du syndicat et de ses ressources par l’ensemble des travailleurs et des travailleuses à la base, l’implication des membres étant à la fois garante de la combativité du syndicat et de sa démocratie interne.

La lettre qui suit relate l’histoire de travailleurs et de travailleuses du réseau de la santé qui tentent de s’organiser sur leur lieux de travail pour informer, politiser et mobiliser leurs collègues dans une optique de lutte, alors que les représentants syndicaux tentent de saboter l’initiative et se conduisent comme des petits boutiquiers effrayés que “leur” base ait pu penser à s’organiser et bouger.

Les travailleurs en question ne sont pas anti-syndicaux, ne sont pas réactionnaires, de droite, anti-travailleurs… rien de tout cela. Ce sont simplement des gens déterminés à faire bouger les choses, qui n’acceptent pas d’attendre indéfiniment après des bureaucrates qui considèrent leur base comme leur fief privé, comme leur clientèle captive.

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Cimetière du Repos Saint-François d’Assise: Les syndiqués en grève encore aujourd’hui

Les employés cols bleus du Repos Saint-François d’Assise (cimetière de l’Est) débraieront devant les grilles du cimetière sis au 6893, rue Sherbrooke Est afin de réagir au refus répété de leur employeur de cesser de faire appel à un sous-traitant.

C’est en réponse à l’attitude vexatoire de la direction du cimetière qui, depuis que les employés se sont joints à la CSN, ne cesse de les provoquer que ces derniers ont décidé de se munir d’un mandat de grève au mois de février.

L’employeur a procédé à des mises à pied et à des renvois prématurés. Il a également tenté de briser la volonté des travailleurs en refusant, par exemple, de se conformer à ce qui avait toujours été la façon de faire en matière d’affectation des tâches.

Rappelons que les syndiqués ont manifesté hier devant la cathédrale Marie-Reine-du-Monde au centre-ville de Montréal afin de conscientiser l’archevêché et le cardinal Mgr Turcotte aux agissements de la direction du cimetière dont ils sont co-propriétaires. Les représentants de l’Église catholique au Québec refusent toujours de prendre acte de la situation.

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Manifestation pour les libertés syndicales à Berlin

Image of the FAU demonstration 
*Manifestation pour les libertés syndicales à la remise des prix du 
Festival international du film de Berlin*

Le 20 février 2010, 600 personnes ont marché dans Berlin pour soutenir les 
libertés syndicales en Allemagne. La FAU Berlin a appelé à la manifestation 
en réaction à une décision d'un tribunal berlinois qui leur interdit de se 
nommer syndicat.

Cette décision est l'aboutissement d'un conflit d'un an sur les conditions de 
travail au cinéma Babylon Mitte, qui héberge le festival. 

Des membres de différents mouvements sociaux, allant des antifascistes 
aux syndicalistes de gauche, se sont joint à la manifestation. Dans son 
allocution, Renate Hürtgen, du comité pour les libertés civiles, a affirmé 
que plus de la moitié des syndicats des autres pays européens seraient 
interdits si les lois allemandes s'appliquaient à eux.

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Le sous-salaire minimum en Colombie-Britannique: 6,35$ de l’heure

Le président de la Fédération du Travail de la Colombie-Britannique, Jim Sinclair, demande aux “restaurant officiel” (McDonald’s) des jeux Olympiques de cesser de payer leurs employés moins que le salaire minimum provincial, qui est déjà le plus bas au Canada.

“J’ai parlé à plusieurs employés de McDonald’s qui font moins de 7$ de l’heure au cours des dernières semaines, et je dois vous dire qu’ils ne sont pas impressionnés par la compagnie”, déclare Sinclair. “Ces travailleurs ont droit à un salaire décent et au respect.”

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Arrondissement de LaSalle: Les cols bleus réclament la démission de Manon Barbe

Surprise et consternation à la ville de Montréal: après avoir baissé les taxes, surpayé les services des entrepreneurs en construction et haussé le financement de la police, la ville est à sec ! La bulle immobilière terminée, les factures d’entretien d’infrastructures désuètes et pas entretenues pendant des décennies s’empilent, et le copinage et la corruption avec les amis du régime ont évidemment un coût que les patrons et les riches ne voudront pas payer. Alors devinez qui va passer à la caisse ?

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El Salvador : Situation horrifiante dans les zones franches d’exportation

Confédération syndicale internationale

Bruxelles, le 10 février 2010 : Une nouvelle enquête de la CSI sur les normes fondamentales du travail au Salvador révèle que bon nombre des 67 000 travailleurs, principalement des femmes, employés dans les 15 zones franches industrielles du pays, sont victimes de traitements effroyables, allant des insultes et des menaces aux violences physiques et aux harcèlements sexuels. Il y règne en outre une politique manifestement antisyndicale et les travailleuses et travailleurs qui tentent d’adhérer ou de former une organisation syndicale sont renvoyés. Pour beaucoup, les conditions de travail dans les zones franches industrielles s’apparentent à du travail forcé.

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