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Lutte des classes au Wisconsin

La ville de la solidarité
Elizabeth Schulte et Lee Sustar
(Traduit par, et republié avec, l’accord de M. Bonhomme)

100 000 personnes du Wisconsin et d’ailleurs ont convergé à Madison samedi le 26 février pour une manifestation contre la loi du gouverneur républicain Scott Walker qui ferait disparaître les droits à la négociation collective des travailleurs du secteur public.
Dimanche soir [27 février], la police menaçait d’évacuer le bâtiment du Capitole [occupé depuis deux semaines par les travailleurs et les étudiants].  Mais les manifestants ont maintenu l’occupation grâce à des centaines de militants qui ont refusé de tenir compte des appels de certains leaders du mouvement d’abandonner.  La police a renoncé à ses menaces d’arrestations.

Mais le gouverneur Walker a fait monter la pression en menaçant de mises à pied dès le premier mars si les Démocrates du Sénat ne revenaient pas au Wisconsin pour voter sur sa proposition.  Quatorze sénateurs ont fui l’état plus tôt ce mois-ci empêchant un quorum permettant un vote.

La position pro-syndicale du syndicat de la police n’avait pas beaucoup d’importance le dimanche 27 février lorsque des centaines de flics se sont déployés pour tenter d’intimider les manifestants pour qu’ils abandonnent leur occupation.  La menace d’arrestations massives a suscité des débats sur la façon — et même la pertinence — de maintenir l’occupation.

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La police a violé les droits et libertés à Montebello

SCEP

Dirigeant syndical démasquant les agents provocateurs de la SQ, 2007

« La décision émise hier [17 janvier 2011] par un juge de la Cour du Québec est une preuve supplémentaire que la police est utilisée par des politiciens pour donner des ordres de stopper des manifestations démocratiques », affirme Dave Coles, président du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier.

Dave Coles est le dirigeant syndical qui a fait les manchettes après avoir démasqué les agents provocateurs de la Sûreté du Québec lors du sommet du Partenariat pour la sécurité et la prospérité, tenu à Montebello et réunissant les chefs d’État américain, mexicain et canadien en août 2007.

Le juge Réal Lapointe de la Cour du Québec a déclaré hier que l’ordre de faire arrêter la manifestation à Montebello contrevient à la Charte canadienne des droits et libertés. Leila Martin a porté plainte devant la Cour après avoir été arrêtée à Montebello parce qu’elle manifestait contre le sommet.

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