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Film | Class Dismissed: How TV Frames the Working Class

Les séries télévisées américaines contribuent à forger l’image que la classe ouvrière a d’elle-même. Voici un excellent documentaire à visionner et à partager pour comprendre le rôle de ces médias dans la disparition d’une conscience de classe aux USA et en Amérique du Nord.

Sitcoms, reality shows, police dramas are actively constructing America’s working class self-representation or in other words the image the workers have of themselves. Here’s an excellent documentary to watch, and share, in the mean of raising awareness about how corporate media drives us workers away from the consciousness of being who we are as a social economic and political class today.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=m6ZS91cqpa8&w=420&h=315]

Class Dismissed dares to open our eyes to television’s role in disappearing class from the American consciousness. The carefully crafted interviews set against humorous clips show how stereotypes of working-class buffoons distance us from the reality of corporate greed. Class Dismissed drives home the connections between class, gender and race to ongoing systems of inequality and reminds viewers of the importance of raising class consciousness if we are to succeed in forging meaningful models of citizenship in the future.

– Elizabeth L. Krause | Assistant Professor of Anthropology | University of Massachusetts Amherst
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London IWW Cleaners: Workplace Occupation Stoped by Police Threats

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=vtjsJSBeZ7c&w=560&h=315]

Cleaners at the Guildhall have been holding a sit in and stopping work since the 22nd of December because of mistreatment and intimidation. Early this morning [4th of January] management called the police, who came and intimidated and threatened the cleaners. The cleaners protested that they were holding a completely peaceful sit-in. They finally left due to police threats to drag them out physically.
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CHINE: Grève de 7000 travailleurs d’une fabrique Nike, Adidas, New Balance


Le blogue Le Chat Noir Émeutier souligne la nouvelle tirée d’un journal belge

(Belga) Plus de 7 000 salariés d’une fabrique de chaussures Adidas, Nike et New Balance du sud de la Chine ont fait grève contre des licenciements et des réductions de salaires et des heurts avec la police ont fait plusieurs blessés, a annoncé un groupe de défense des droits de l’homme.

Des dizaines d’ouvriers ont été blessés jeudi lorsque la police a tenté de démanteler un barrage installé par les grévistes sur la rue principale de la ville située près de Dongguan, dans la province de Guangdong, a indiqué vendredi soir dans un communiqué le China Labor Watch (CNW), organisation spécialisée dans la défense des droits de l’homme.

Les salariés de l’usine de Yucheng, près de Huangjiang, se sont mis en grève après le licenciement le mois dernier de 18 de leurs cadres, interprété par les ouvriers comme un signe de prochaine délocalisation, a ajouté CNW dont le siège est à New York. L’un des cadres licenciés a déclaré au China Business News que son départ faisait partie d’un projet de déménagement de la production dans la province de Jiangxi afin de réduire les coûts qui sont plus élevés dans le vaste pôle manufacturier de Dongguan. Cette grève est la dernière d’une série d’incidents et de mouvements sociaux qui ont éclaté dans le Guangdong, région connue comme le grand atelier du monde qui attirent des dizaines de millions de travailleurs migrants.

Presse bourgeoise – Le Vif (avec Belga), 19/11/2011 à 11h

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DYNAMITE! Un siècle de violence de classe en Amérique

“Le polar est l’histoire de la criminalité et du gangstérisme, c’est-à-dire histoire de la violence obligée des pauvres après la victoire du capital. Vous croyez que j’exagère ? Lisez donc Dynamite, de Louis Adamic. On y voit lumineusement comment le syndicalisme américain s’est transformé en syndicalisme criminel quand la possibilité de la révolution a disparu et quand, par conséquent, la question n’a plus été que celle des fameuses ‘parts du gâteau’. On y voit comment des militants ouvriers radicaux ont pu devenir racketters et bootleggers puisqu’il n’y avait plus d’autre moyen de jouir.”
Jean-Patrick Manchette, octobre 1979
Citation tiré du site des éditions Sao Maï qui ont publié la traduction française du livre

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Revue du livre par l’UCL – Journal Cause Commune

« Monsieur le Président, il nous est désormais impossible de différer plus longtemps. Nous avons essayé de trouver une porte de sortie, en vain. Cette grève ne vient pas des dirigeants. Elle vient de la base syndicale. »
American Federation of Labour (AFL), 1919.

Les récents évènements – que ce soit la crise économique, le printemps arabe, les explosions sociales en Europe, les attaques contre le droit à la syndicalisation au Wisconsin ou les lockouts à répétitions – annoncent, pour la prochaine décennie, une période de luttes sociales et de violences de classes qui sera une lutte à la mort entre le capital et les travailleurs et travailleuses. Cette période de troubles à venir n’est pas sans rappeler le début du 20e siècle et son cycle de crise. Chaque variation quantitative du prolétariat amenait des attaques frontales du capitalisme auxquelles succédait inévitablement une radicalisation des syndicats, dont le membership était en explosion. Un superbe bouquin de Louis Adamic, relatant cette période, vient d’ailleurs d’être traduit en français.

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Les laves-autos états-uniens, des ateliers de misère au coin de la rue.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=YTCiYI84Snw&feature=player_embedded%3C]

Les lave-autos états-uniens sont de vrais ateliers de misère à chaque coin de rue.

Majoritairement immigrant-e-s latinos, les ouvriers-ouvrières sont victimes d’abus sexuels, de violence physique et verbales, sont dangereusement exposé-e-s à des produits chimiques toxiques. Ils sont aussi parfois payés seulement le pourboire qu’ils et elles reçoivent des clients, ce qui revient à moins que le salaire minimum.

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Migrant Workers’ Conditions in Middle East is Modern Slavery – and the answer from employing class to radicalised Arab working class of the ’60s

The idea that Dubai is an oasis of freedom on the Arabian peninsular is one of the great lies of our time. Yes, it has Starbucks and Dunkin’ Donuts and the Gucci styles, but beneath these accoutrements, there is a dictatorship built by slaves.

If you go there with your eyes open – as I did earlier this year – the truth is hidden in plain view. The tour books and the bragging Emiratis will tell you the city was built by Sheikh Mohammed, the country’s hereditary ruler. It is untrue.

The people who really built the city can be seen in long chain-gangs by the side of the road, or toiling all day at the top of the tallest buildings in the world, in heat that Westerners are told not to stay in for more than 10 minutes. They were conned into coming, and trapped into staying.

In their home country – Bangladesh or the Philippines or India – these workers are told they can earn a fortune in Dubai if they pay a large upfront fee. When they arrive, their passports are taken from them, and they are told their wages are a tenth of the rate they were promised. Lire la suite

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Hersey réduit des travailleurs immigrants à l’esclavage

C’est l’histoire de 300 étudiants étrangers venus aux États-Unis dans le cadre d’un programme de travail-études et qui se voient engagés dans ce qu’ils décrivent comme du travail forcé à l’usine d’emballage Hersey de Palmyra, en Pennsylvanie. Les étudiants, originaires de l’Europe de l’est et de l’Asie, ont fait grève il y a deux semaines, après s’être fait ordonné de lever de lourdes boîtes, de travailler des quarts de huit heures de nuit, et avoir été forcés à rester debout de longues heures à emballer des friandises dans des chaînes de production extrêmement rapides. Des agences fédérales américaines ont ouvertes quatre enquêtes à ce sujet.

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IWW-Londres|Récit et video de la victoire des nettoyeur-euse-s du Guildhall

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=jYXnz_zX6VM&feature=youtu.be]
Des nettoyeur-euse-s syndiqué-e-s avec les IWW sortent gagnant-e-s d’un conflit de travail contre Guildhall, à Londres.

Publié le 25 juillet en anglais sur http://iww.org.uk/node/590

Les nettoyeur-euse-s de la compagnie londonienne Guildhall ont gagné une importante victoire dans leur conflit avec le sous-traitant Ocean Contract Cleaning London Ltd (Ocean). Ceci représente une réalisation majeure pour ces travailleur-euse-s syndiqué-e-s avec la « Branche des Nettoyeur-euse-s et allié-e-s – Syndicat Industriel 640 » des Industrial Workers of the World(IWW).

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La Hongrie met en place des camps de travail obligatoire

Le gouvernement hongrois veut remettre les allocataires de prestations sociales au travail. Des policiers pourraient surveiller ces salariés regroupés dans des camps et affectés à de gros projets d’infrastructure. Principale cible de ce programme : les Roms dont le taux de chômage avoisine les 50 %. Ce projet de travail obligatoire qui figurait dans le programme du parti Jobbik (extrème droite) a été repris par la droite nationaliste.

Si certains sites d’extrême gauche ne se privent pas de comparer ce plan avec les méthodes fascistes – les camps de travail obligatoires gardés par des policiers ramènent aux pires heures de l’Histoire européenne – le Tageszeitung souligne, quant à lui, que “ce n’est pas un hasard si l’annonce de ces mesures intervient après la visite du Premier ministre chinois, Web Jiabao, à Budapest. La grande puissance asiatique veut racheter la dette hongroise mais aussi investir dans l’industrie et les projets d’infrastructures du pays“.

Article tiré de myeurope.info

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26 travailleuses domestiques accusent une agence de recrutement de trafic humain

Evelyn Calugay, militante de PINAY

PINAY, une organisation militante de travailleuses domestiques Phillipines de Montréal dénonce des abus et des violations de droits humains perpétrés par une agence de placement ainsi que l’inefficacité des autorités et des agences gouvernementales à protéger les droits des travailleuses domestiques flouées.

Super Nanny, une agence de placement dirigée par John Aurora(qui a fait l’objet d’un reportage de Radio-Canada sur les “Escrocs de l’immigration” en 2003) , charge des femmes en provenance des Phillipines jusqu’à 4500$ US pour qu’elles puissent immigrer au Canada sous le programme des aides domestiques résidentes, mais lorsque ces femmes arrivent au Canada, elles se retrouvent avec aucun employeur et avec aucun autre choix que de payer un loyer à l’agence de placement pour un lit partagé dans un logement sordide loué par l’agence.

Sylvia Cordova, une des 26 travailleuses à porter plainte à la commission des droits de la personne contre John Aurora témoigne: “Quand je suis arrivée ici, j’ai été emmenée dans la maison de John Aurora et nous couchions toutes dans le même lit. Je ne connaissais pas les femmes, mais plusieurs d’entre nous devaient habiter dans la même chambre. Elles n’avaient pas d’autres choix que d’habiter là. Ils m’ont demandé de signer un bail. Ils m’ont dit de ne pas le lire, de seulement le signer. J’ai payé 4500$ avec comme promesse d’avoir un employeur et une meilleure vie au Canada. Mais quand je suis arrivée, ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas d’employeur pour moi.»

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