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La police a violé les droits et libertés à Montebello

SCEP

Dirigeant syndical démasquant les agents provocateurs de la SQ, 2007

« La décision émise hier [17 janvier 2011] par un juge de la Cour du Québec est une preuve supplémentaire que la police est utilisée par des politiciens pour donner des ordres de stopper des manifestations démocratiques », affirme Dave Coles, président du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier.

Dave Coles est le dirigeant syndical qui a fait les manchettes après avoir démasqué les agents provocateurs de la Sûreté du Québec lors du sommet du Partenariat pour la sécurité et la prospérité, tenu à Montebello et réunissant les chefs d’État américain, mexicain et canadien en août 2007.

Le juge Réal Lapointe de la Cour du Québec a déclaré hier que l’ordre de faire arrêter la manifestation à Montebello contrevient à la Charte canadienne des droits et libertés. Leila Martin a porté plainte devant la Cour après avoir été arrêtée à Montebello parce qu’elle manifestait contre le sommet.

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Inébranlé par l’élection syndicale presqu’ex aequo, le syndicat de Jimmy John’s jure de continuer la lutte.

Piquet devant une succursale de la franchise étatsunienne JimmyJohn's

Les travailleurs-travailleuses dénoncent l’activité illégale répandue de la compagnie.

MINNEAPOLIS, E.-U. – Les travailleurs-travailleuses de 10 restaurants franchisés Jimmy John’s à Minneapolis crient à l’injustice après une élection d’accréditation syndicale presqu’ex aequo entachée de comportements douteux de la part du propriétaire de l’entreprise Miklin. 85 prolétaires ont voté en faveur de la syndicalisation et 87 contre, avec deux bulletins contestés inconnus. Selon le National Labor Relations Act, l’égalité revient à l’employeur.

Les ouvriers-ouvrières ont rendus compte de plusieurs preuves évidentes de violation de la loi de la National Labor Relations Act et ce avant que le jour du scrutin. Ces violations comprennent des tentatives de pots de vin à des travailleurs-travailleuse, demander aux employés-ées de porter des broches anti-syndicales, des menaces de licenciements massives, et des licenciements ciblés pour briser le syndicat. L’entreprise MikLin est actuellement accusée de 22 présumées violations de la National Labor Relations Act.

“Nous sommes extrêmement déçus de la conduite de l’entreprise dans cette affaire; plutôt que de simplement nous laisser voter, la direction a choisi d’enfreindre la loi à plusieurs reprises au cours des six dernières semaines. Ils ont dépensé plus de 84 500 $ sur une campagne de dénigrement anti-syndicale vicieuse, c’est plus de 1000 $ par vote pour le «non». Nous ne reconnaissons pas ces résultats de l’élection comme légitime et continuerons à nous battre pour nos revendications “, a déclaré Erik Forman, un travailleur au Jimmy John’s et membre du syndicat.

Ayo Collins, un livreur, a déclaré le syndicat «n’a pas mis tous ses oeufs dans le même panier» et a encore plusieurs pistes d’action devant eux. Il dit que le syndicat envisage d’engager une poursuite judicière contre la compagnie au sujet de son inconduite au court de la période pré-électorale.

“Dans une entreprise avec un roulement d’employé proche de 50% par mois, une majorité à un instant donné signifie beaucoup. Nous avons un mandat, plus de 85 d’entre nous se concacrent à la poursuite de la lutte pour des salaires décents, une planification d’horaire cohérente, des jours de maladie, et pour le respect et la dignité de base que tous les travailleurs-travailleuses méritent. Ce n’est que le début de la lutte “, a déclaré Collins.

Le syndicat des travailleurs-travailleuses du Jimmy John’s, ouvert à tous et toutes les employés-ées de cette compagnie au niveau nationale, est le premier syndicat de restauration rapide du pays, et est affilié au Syndicat Industriel des Travailleurs-Travailleuses.

Ayant gagné en renommée ces dernières années pour avoir organisé les travailleurs et les travailleuses des cafés Starbucks, le Syndicat Industriel des Travailleurs-Travailleuses est un syndicat international fondé il y a un siècle pour tous les gens qui travaillent.

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JimmyJohnsWorkers.org               JimmyJohnsWorkers.org

Un musicien de rue d’Ottawa va en appel contre la municipalité

En mai 2009, la ville d’Ottawa plaçait des haut-parleurs diffusant de la musique dans le tunnel piéton où Raymond Loomer, musicien de rue professionnel, gagnait sa vie. Quelque temps après, il coupait leurs fils et alla les coller sur la porte des locaux du Downtown Rideau Business Improvement Area, un lobby commercial qui mène une campagne contre la présence d’amuseurs publics et autres personnes gagnant leur vie dans les rues du centre-ville.

En tant que joueur de flûte, la survie de Loomer dépendait de la qualité unique de l’écho du-dit passagesous-terrain situé près du centre commercial de Rideau. En tant que membre du Syndicat Industriel des Travailleuses et des Travailleurs (IWW), Loomer n’a pas bien pris le fait de voir son travail remplacé par une machine.

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Manifestation pour les libertés syndicales à Berlin

Image of the FAU demonstration 
*Manifestation pour les libertés syndicales à la remise des prix du 
Festival international du film de Berlin*

Le 20 février 2010, 600 personnes ont marché dans Berlin pour soutenir les 
libertés syndicales en Allemagne. La FAU Berlin a appelé à la manifestation 
en réaction à une décision d'un tribunal berlinois qui leur interdit de se 
nommer syndicat.

Cette décision est l'aboutissement d'un conflit d'un an sur les conditions de 
travail au cinéma Babylon Mitte, qui héberge le festival. 

Des membres de différents mouvements sociaux, allant des antifascistes 
aux syndicalistes de gauche, se sont joint à la manifestation. Dans son 
allocution, Renate Hürtgen, du comité pour les libertés civiles, a affirmé 
que plus de la moitié des syndicats des autres pays européens seraient 
interdits si les lois allemandes s'appliquaient à eux.

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Viol et harcèlement sexuel au travail chez Starbucks

Dans une entrevue donnée au réseau de télévision américain ABC, l’ancienne barista de Starbucks Kati Moore raconte comment elle a été harcelée sexuellement et violée plusieurs fois par son supérieur, Tim Horton (aucun lien avec la chaîne canadienne), alors qu’elle occupait, à 16 ans, son premier emploi. Quand les procureurs de l’État de Californie ont été mis au courant des faits, ils ont porté plainte contre le gérant. Mais pour des raisons que l’on ignore, la direction de Starbucks a plutôt choisi de défendre son gérant, payant ses frais légaux et se contentant de transférer Kati dans une autre succursale. Malgré l’appui financier de Starbucks, Tim Horton a été trouvé coupable et condamné à la prison.

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El Salvador : Situation horrifiante dans les zones franches d’exportation

Confédération syndicale internationale

Bruxelles, le 10 février 2010 : Une nouvelle enquête de la CSI sur les normes fondamentales du travail au Salvador révèle que bon nombre des 67 000 travailleurs, principalement des femmes, employés dans les 15 zones franches industrielles du pays, sont victimes de traitements effroyables, allant des insultes et des menaces aux violences physiques et aux harcèlements sexuels. Il y règne en outre une politique manifestement antisyndicale et les travailleuses et travailleurs qui tentent d’adhérer ou de former une organisation syndicale sont renvoyés. Pour beaucoup, les conditions de travail dans les zones franches industrielles s’apparentent à du travail forcé.

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Starbucks: intimidation et salissage

gdcp starbucks IWW protestAprès avoir clamé haut et fort son respect pour le droit d’association de ses employés, la multinationale Starbucks a commencé en sous-main sa campagne de diffamation et de guérrilla juridique. Elle a engagé un des plus prestigieux cabinets d’avocats, Heenan Blaikie, pour l’aider à contester le droit de ses employés à être traités équitablement et avec respect.

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