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Vol de salaire contrecarré dans Ahuntsic

Il y a quelques semaines, un employé en restauration, aide cuisinier, nous contactait car il avait des problèmes (sic) de paye avec son employeur. Sa boss lui réclamait un montant qu’elle lui avait versé en trop par mégarde, et plutôt que de lui signifier et prendre une entente avec lui, elle alla directement piger dans sa paye suivante sans l’en avertir. Et pas qu’un peu, plus des trois quarts de sa paye.

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Un restaurant chantant de New-York s’organise avec les IWW

C’est une nouvelle campagne du SITT-IWW, et des plus excitante, qui a été lancée à New York dernièrement. Les travailleurs et travailleuses du Ellen’s Stardust Diner à Time Square sont sortis publiquement vers la fin aout 2016. C’est sous le nom de Stardust Family United que ces travailleurs et travailleuses se sont réuni.es pour répondre aux conditions de travail dangereuses, aux congédiements arbitraires et au harcèlement au travail.

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La section Locale du SITT-IWW Montréal adhère à la déclaration commune contre les violences vécues par les femmes dans le logement.

Le 13 novembre dernier, les membres présent.es à la réunion mensuelle de la section locale intersectorielle du Syndicat Industriel des Travailleurs et Travailleuses -Industrial Workers of the World (SITT-IWW) de Montréal ont voté à l’unanimité d’endosser la déclaration commune contre les violences vécues par les femmes dans le logement.
Cette déclaration commune est une initiative du CEAF (Centre d’éducation et d’action des femmes), du CALACS de l’Ouest de l’île (centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel), du FRAPRU (Front d’action populaire en réaménagement urbain) et du RQCALACS (Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel).

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La lutte continue au Frite Alors

Le 26 aout dernier, les employé.es du Frite Alors Rachel à Montréal annonçaient publiquement leur adhésion au Syndicat Industriel des Travailleurs et Travailleuses (SITT-IWW). Leurs revendications étaient simples. Augmentations du salaire de base en cuisine et au service, augmentations salariales annuelles, le droit à un pourcentage des ventes, une compensation pour les shifts sur appel, des journées de maladie, une formation polyvalente, l’ouverture des postes en priorité à l’interne et un minimum d’heures garanties.

Face à ces demandes, la partie patronale réagissait avec la stratégie de la carotte et du bâton. Alors que d’une main elle accordait les augmentations de salaires en cuisine, vaine tentative de diviser pour mieux régner, de l’autre, moins de 5 jours après la sortie publique du syndicat, elle congédiait Morgane, une employée syndiquée. Erreur stratégique de leur part puisqu’à peine 2 heures plus tard, le restaurant était envahi par les membres de la section locale des IWW à Montréal qui exigeaient la réembauche de leur camarade et l’ouverture des négociations. Le wobblies moyen a beau être d’un naturel plutôt jovial, surtout lorsqu’on lui offre la chance de se dégourdir les jambes dans une action ou une manifestation, 30 wobblies chantant, scandant et riant en alternant les pauses cigarettes restent néanmoins le genre de décor que le tenancier moyen essaie d’éviter à ses clients. Après une heure d’occupation, le SITT-IWW obtenait gain de cause. La camarade reprenait son emploi sans modification à son salaire ou à son horaire et des négociations s’ouvraient dès la semaine suivante.

Cette stratégie de la carotte et du bâton semble pourtant être restée la norme pour l’administration de Frite Alors. Tandis que les premières demandes commençaient à être débattues, en apparence avec ouverture d’esprit, elle retira le droit acquis des salarié.es à se faire remplacer par d’ancien.nes employé.es La mesure fut instaurée dès qu’un ancien travailleur refusa d’effectuer un remplacement sous le seuil du nouveau salaire en vigueur. Félix Vincent, l’employé en question, explique son geste : « L’important pour moi n’était pas le salaire en tant que tel. Sur les quelques 15 heures travaillées, l’augmentation représentait environ 11,25$. Je crois d’abord que si j’acceptais de faire le travail que les syndiqués font pour un salaire moindre, mon action aurait pour impact d’affaiblir la position du syndicat. Il y avait aussi là une question de dignité, ne valais-je pas au moins autant que des collègues ayant une ancienneté et une qualité de travail sensiblement équivalente à la mienne? » . Accompagné de Richard-Alexandre Laniel, membre de la section locale du SITT-IWW de même que de l’Association des Juristes Progressistes, les syndiqué.es réussirent dès la rencontre de négociation suivante à faire invalidé cette mesure parfaitement illégale.

 

Si les négociations s’étirent depuis maintenant un peu plus de deux mois, il ne faudrait pas penser que les membres du Syndicat des Travailleurs et Travailleuses restent les bras croisés à attendre le dénouement. Mentionnons d’emblée qu’au SITT-IWW, les salarié.es font partie intégrante du processus de négociation. De manière à éviter qu’un quelconque conseillé grassement payé enfonce dans la gorge des salarié.es un contrat négocié plus ou moins à l’amiable, ce sont les syndiqué.es eux et elles-mêmes qui sont assis.es à la table de négociation. En plus de s’occuper des négociation, ils et elles participèrent à de nombreuses manifestations comme la marche organisée par la section locale de Montréal pour dénoncer la « Fête » du Travail en septembre ou celle pour le 15$/heure en octobre, en plus de multiplier les entrevues avec les journaux locaux et les séances d’affichage. Ces nombreuses actions de visibilité ont fait en sorte que depuis le début de la campagne, les supports au Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Frite Alors se multiplient. Alors que nombre d’ancien.nes employé.es envoient des images d’eux et elles avec une pancarte « Je supporte les travailleurs et travailleuses du Frite Alors Rachel », des clients solidaires et fiers de manger un repas de fabrication syndicale postent sur Facebook des selfies avec des mots de supports. Mentionnons aussi les capsules vidéos réalisées par Normand Baillargeon, Manon Massé, Amir Khadir et Alain Deneault affichant ouvertement leur support à la campagne d’organisation en cours.

 

En date de rédaction, le STTFA venait d’organiser une soirée de solidarité dans le quartier Centre-Sud, à laquelle près d’une centaine de personnes participèrent, tandis que de l’autre coté de l’Atlantique la section CNT Interpro VilleFranche, affiliée à la Confédération Nationale du Travail de France, appelait au boycott des deux restaurants Frite Alors situés à Lyon jusqu’à ce que toute forme de répression contre les syndiqué.es de Montréal ait cessé.

 

 

« L’IWW est un mouvement salutaire pour le mouvement des travailleurs et la conscience de classe. C’est un mouvement qui retourne au source de l’action syndicale en restituant ce qui est au fondement de l’organisation des travailleurs, soit le rapport de force. » –Alain Deneault

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Des propriétaires d’entreprises chez les I.W.W. ?!?

Un complément de réflexion à l’article intitulé « être syndiqué IWW et travailleuse autonome » .

Il est vrai que le I.W.W. syndique tout le monde sauf les représentants de l’autorité étatique (policiers, magistrats etc) et les personnes en situation de pouvoir autoritaire sur d’autres travailleurs-euses ci-après nommés …les boss! Les employeurs en tant que propriétaire d’entreprise et leurs laquais que sont les gérants et autres cadres qui font ,selon ma compréhension, partie de la catégorie des « boss ».

Or qu’est-ce qu’un « travailleur autonome » ? N’est-ce pas un propriétaire d’entreprise ? N.. oui : Si on s’en tient uniquement à la définition que nous en donne l’économie libérale. Ce serait le cas à en juger par cette définition donnée sur le site éduca-Loi :

« En fait, le travailleur autonome et l’entreprise individuelle ne font qu’un, c’est-à-dire que le travailleur autonome exploite une entreprise et que cette entreprise est le résultat de son propre travail. Puisque l’on ne peut pas dire que le travailleur autonome est lui-même une « forme d’entreprise », on dit plutôt qu’il exploite une « entreprise individuelle» dont il est l’unique propriétaire. »

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Retour sur la Formation d’Organisation 101

Les 8 et 9 octobre derniers, le SITT-IWW Montréal a profité de la longue fin de semaine de l’action de grâce pour donner à une douzaine de ses membres une formation d’OT-101 (entraînement d’organisateur / organisatrice 101) en anglais à son local sur la rue Brébeuf, à Montréal.

La formation d’une durée de deux jours fut donnée par un organisateur des États-Unis et une organisatrice de l’Ontario, choisi-e-s de branches provenant de l’extérieur du Québec et ce, pour leur grande expérience. Ce choix permit aux quelques 12 personnes présentes de bénéficier non seulement d’une formation qui existe depuis longtemps et dont l’efficacité n’est plus à démontrer, mais aussi de l’expérience du formateur et de la formatrice qui fut très appréciée des participants et des participantes.
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Témoignage d’un.e membre de l’IWW Québec pour la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.

Voici un témoignage d’un.e membre de l’IWW-Québec:

«En cette journée Internationale pour l’élimination de la pauvreté, je ne peux que ressentir une profonde solidarité de classe envers celles et ceux faisant les frais des puissants. Provenant moi-même d’un milieu pauvre, je ressens depuis toujours dans mon corps et mon esprit le poids d’avoir à lutter contre les ravages et les traumatismes hérités de cette forme de violence : la violence économique. Selon moi, la pauvreté n’est pas une fatalité sortie tout droit de la nature, elle est planifiée par l’élite économique afin que ceux-ci conservent leurs privilèges et nous avons le pouvoir de la faire cesser.

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Être syndiquée IWW et être travailleuse autonome…

J’ai entendu à plusieurs reprises des questionnements sur l’enrôlement de travailleurs ou travailleuses autonomes au sein du IWW et j’aimerai y répondre en partie ici.

De 1, le IWW syndique tout le monde (sauf les patrons entre autres), autant les itinérant-e-s, que les prisonnier-e-s ou travailleurs et travailleuses du sexe que des étudiant-e-s ou chômeurs et chômeuses ou gen-t-es sur le bien-être social ou même encore toute personne travaillant dans une industrie particulière. Alors pourquoi pas les autonomes aussi. Ce sont, au final, des employé-e-s du système aussi.
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«Réclame Ta Paye» victorieux dans un restaurant du Mile End

J’ai travaillé à peine un mois pour un restaurant (Un Autre Restaurant) comme plongeur dans le Mile End. Ce n’était pas la job du siècle, on s’entend, mais ce n’était pas une souffrance extrême non plus. Pendant mon court séjour comme plongeur, j’étais discret et je faisais ma job correctement, sans plus. À ma première paie, j’avais remarqué qu’on m’avait payé 1$/heure de moins que promis et on avait unautre-0-0« oublié » de me payer 8 heures. Je suis aller réclamé mon dû et on m’a payé. Pour ma deuxième paie (et ma dernière en fait), j’ai dû attendre (et me battre) pendant un peu plus de 2 mois pour obtenir les 230$ qui y manquait. 

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Pratiques anti-syndicales au Frite Alors

En date du 12 septembre 2016, les travailleurs du Frite Alors de la rue Rachel n’ont plus le droit de recourir à d’anciens collègues pour se faire remplacer, a décidé le patron de la succursale Jean Jurdant. Cette pratique courante avait souvent permis à des travailleurs de la chaîne de se faire remplacer sans avoir à surcharger leurs collègues. Nous avons recueilli les propos de Félix Vincent Ardea, un ancien collègue qui a effectué à plusieurs reprises des remplacements pour les travailleurs du Frite Alors.

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Jean Jurdant en discussion avec les forces de police lors de l’occupation ayant résulté du congédiement illégal de Morgane M.P. le 31aout dernier.


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