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Wobbly 101: Introduction to the SITT-IWW

It is the Organization Committee’s great pleasure to invite you to its Wobbly Training 101. It will take place on Wednesday the 11th of March at 6pm, at the SITT-IWW’s offices (located 5323 rue Brébeuf, 2nd floor).

This training is first and foremost open to members that have just joined the union, or whose signing occurred in the past few months. Its goal is to communicate basic information about the IWW in a few hours, in order that everyone have equal access and knowledge of our union.

ACCORDINGLY, WE STRONGLY RECOMMEND THAT ALL MEMBERS NOT HAVING FOLLOWED ORGANIZER TRAINING 101 ATTEND THIS MEETING.

The subjects discussed will concern:

– Goals and functioning of the IWW

– History of the IWW

– Local, national, and international structures of the IWW

Non-members who are seriously interested in joining are also welcome.

Facebook event: https://www.facebook.com/events/1444592032498159/

For the One Big Union!

Le IWW entre en force chez Whole Foods San Francisco!

For informations in English about the IWW Whole Foods campain, visit http://www.wfmunite.com

hungryforwage

Durant l’après-midi du 6 novembre dernier, une délégation de 20 caissiers/caissières, commi-e-s et cuisiniers/cuisinières de la franchise de Whole Foods à San Francisco initiait un arrêt de travail temporaire afin de remettre une pétition à l’administration exigeant une augmentation de salaire de $5/heure pour tous et toutes les employé-e-s, et la promesse qu’aucune représaille ne serait menée contre ces derniers/dernières dans leur volonté d’instaurer un syndicat.

Après que la pétition ait été présentée au patronat, une manifestation eut lieu devant la succursale au coin de la 4e rue et de la rue Harrison à San Francisco, où plusieurs supporters vinrent gonfler les rangs des syndiqué-e-s.

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Action de perturbation à Poste Canada, 16 février

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Ce matin, le Syndicat industriel des travailleurs et des travailleuses – Montréal (IWW / SITT), le Syndicat des étudiant.e.s employé.e.s de l’UQAM, ainsi que des usagers et usagères ont perturbé le centre de tri de poste Canada à Laval.
Cette action en solidarité aux postiers et postières s’inscrit dans le mouvement de lutte aux mesures d’austérité et dans la campagne pour une journée de grève sociale le 1er mai 2015.
De nombreux-ses travailleurs et travailleuses sont aujourd’hui confrontés-ées aux coupures : ceux-celles du secteur de la santé, les employé-es municipaux, les pompiers, les postier-eres, les etudiant-es, les travailleur-es du privé…
Mais partout la résistance s’organise. Nous ne laisserons pas les différents gouvernements (qu’ils soient conservateur ou libéraux) et le patronat nous imposer leurs mesures anti-sociales. Il est fini le temps où une minorité s’enrichit sur le dos d’une majorité de plus en plus pauvre.
Notre unité nous permet une riposte radicale face à la logique patronale. Elle doit aller en s’amplifiant.
Les différentes coupures budgétaires du gouvernement auront un impact sur les services et la qualité des services publics. Ainsi, c’est la population qui en subira les effets et ce, dans son quotidien. L’abolition du service de distribution du courrier a domicile n’y fait pas exception puisque cela affectera l’accessibilité pour les personnes âgées, monoparentales, vivant avec un handicap, etc.
Cela a également des conséquences autant pour les travailleuses et travailleurs de Poste Canada, puisque leur emploi est dorénavant en jeu, que pour les usagers et usagères.Nous, avons donc tenu à démontrer notre solidarité et signifier notre colère face à la détérioration des services publics.
Face aux mesures patronales: Riposte syndicale : Gréve générale!
C’est dans ce contexte d’austérité que le Syndicat industriel des travailleurs et travailleuses section de Montréal lance un appel à la mobilisation pour une journée de grève générale nationale le 1er mai 2015.

Vers la grève du 1er mai 2015!

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La lutte est déjà amorcée. Les syndicats, les étudiant-e-s et les différents groupes sociaux sont sur un pied d’alerte. Ce printemps, nous aurons besoin d’être unis. La grève générale du 1er mai 2015 ne sera possible que si nous sommes solidaires les uns envers les autres.

Rappelons-nous que le code du travail limite le droit de grève et l’action syndicale dans le but de restreindre les effets des luttes de la classe ouvrière. Il oblige les patrons et les travailleurs et travailleuses à négocier «avec diligence et bonne foi», jusqu’à adoption d’une convention collective. Mais le patronat et l’État utilisent en tout temps les lois spéciales et les lock-out pour nous bâillonner. Mais bien sûr, cela n’est pas considéré comme des négociations de mauvaise foi…

Ce même code du travail qui fait en sorte, qu’entre deux ententes, c’est la paix sociale. Pas de possibilité de grève, pas de possibilité de revendiquer. Les grèves politiques, les grèves dans les milieux de travail, ou même encore, les grèves de solidarité, sont interdites et lourdement sanctionnées. Et si le patronat consent à offrir quelques maigres concessions, c’est au prix du silence et de la soumission des salarié-e-s pour toute la durée de l’entente.

Il faut donc se réapproprier nos moyens de luttes afin de créer un rapport de force solide et ainsi obtenir ce qui nous revient. Ces lois, ces droits, qu’on semble vouloir nous donner, sont dûment réfléchis. C’est pour nous berner, c’est pour nous empêcher de nous solidariser, c’est pour nous empêcher de nous unir, c’est pour nous empêcher de lutter et de gagner!

Ne nous laissons pas dicter nos moyens de lutter par nos exploiteurs.

Soyons tous et toutes solidaires.

15$ de l’heure minimum pour arriver !

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L’État et son allié le patronat veulent garder les travailleurs et travailleuses dans la pauvreté en les maintenant au salaire minimum. Le nombre de ménages utilisant plus de 80% de leurs revenus pour le loyer a augmenté de 26% en 5 ans seulement, et plus de 220 000 ménages doivent consacrer au moins 50% de leur revenu pour se loger. Seulement à Montréal, c’est plus de 365 300 personnes, dont 208 800 femmes, qui travaillent au salaire minimum. Et, comble de l’insulte, lorsque ces travailleurs et travailleuses se retrouvent sur le chômage, quand ils et elles y ont droit, c’est à un maigre 55% de leur dernier revenu.

On pousse de plus en plus les travailleurs et travailleuses vers le salaire minimum, et, de ce fait, même, vers l’endettement. Le patronat veut amener les gens à travailler toujours plus, parfois à deux jobs, tout en payant les plus bas salaires possibles dans le but de maximiser ses profits.

De plus, cela a pour effet d’épuiser et d’isoler les travailleuses et travailleurs, tout en limitant leurs possibilités de se rebeller, tant ils et elles sont occupé-e-s à survivre et à joindre les deux bouts.

Les travailleurs et travailleuses au salaire minimum sont les plus vulnérables de la classe ouvrière.

Améliorer leurs conditions de vie immédiate, c’est aller contre les intérêts du patronat, et ainsi, faire un pas vers une société plus juste, une société anticapitaliste. Cela démontre aux travailleurs et travailleuses que des avancées peuvent être réalisées par la force de leur solidarité, de leur union. Car il ne faut pas oublier que « l’histoire de toute société jusqu’à nos jours, n’a été que l’histoire des lutte de classes » (Karl Marx).

Empêchons les travailleuses et travailleurs de crouler sous le poids du capitalisme, exigeons et luttons pour le salaire minimum à 15.00$ de l’heure pour tous et toutes!

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10 jours qui ébranlèrent le Québec et ce n’est qu’un début!

Le vendredi 31 octobre, c’est sous le thème de l’austérité, une histoire d’horreur, que des manifestations eurent lieu dans les villes de Sherbrooke, Rimouski, Jonquière, Baie-Comeau, La Tuque, les îles de La Madeleine et Montréal. Les manifestant-e-s de cette dernière se comptèrent au nombre de 50 000 si l’on en croit les chiffres officiels. Cet exploit fut permis grâce aux autobus en provenance de près de 10 régions du Québec qui convergèrent vers la métropole, grâce à la mobilisation, non seulement des étudiant-e-s qui comptaient tout de même dans leurs rangs plus de 82 000 grévistes, mais aussi de différentes centrales syndicales et de l’ensemble des groupes communautaires sur le pas de guerre contre les mesures d’austérité décrétées par les trois paliers gouvernementaux et auxquelles aucun parti politique de l’opposition ne semble pouvoir faire le poids. Cette journée d’une mobilisation sans précédent depuis 2012 doit être vue sous deux angles. D’abord, comme l’aboutissement de plusieurs semaines d’escalade et ensuite comme le point de départ d’une montée encore plus grande. Lire la suite

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Occuper l’usine, ça marche !

Les travailleurs et les travailleuses de M&I Air Systems, une entreprise active dans les systèmes de ventilation industriels, ont occupé leur usine et obtenu gain de cause le 22 décembre 2009.

La compagnie avait soudainement décidé de fermer ses portes le 15 décembre dernier, laissant 180 travailleurs dans l’expectative. L’employeur avait alors refusé de payer aux employés les importantes sommes qu’il leur devait, et ceux-ci ont alors répondu par une action immédiate. Ils ont décidé d’organiser une manifestation de soutien et d’occuper l’usine. Le lendemain, ils recevaient leur dû.

Comme quoi l’action directe, c’est beaucoup plus efficace et rapide que les recours juridiques.

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Séquestration des patrons : Bien fait pour eux !

caterpillar1La dépression économique de 1929 avait amenée les ouvriers à une nouvelle forme d’action directe: la grève avec occupations d’usines. La crise actuelle pourrait bien aussi développer de nouvelles formes de luttes plus radicales et mieux adaptées à la situation actuelle. On rapporte en effet une vague de séquestrations de patrons dans l’hexagone, résultat de l’exaspération des travailleurs face aux licenciements en temps de crise.

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