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ASSÉ and syndicalism

Il y a environ deux semaines, j’étais au congrès hivernal de ASSE pour la fin de semaine du 24 and 25 February. J’étais bien content d’y croiser d’autres Wobblies, dans les délégations comme à la table du présidium, et c’est ce qui m’a poussé à écrire ce texte pour vous aujourd’hui. Ma réflexion tourne autour de la question: qu’est-ce que le milieu syndical a à voir avec la politique étudiante et plus spécifiquement l’ASSÉ? La réponse que je souhaite proposer: solidarity.

 

La politique étudiante et l’ASSÉ

Mes quelques mois d’implication dans mon association locale universitaire m’ont permis de constater plusieurs choses à propos de la politique étudiante: peu de personnes impliquées, peu de résultats concrets pour les actions entreprises, les buts sont toujours politiques et à grande échelle… Bref, ce n’est pas du pareil au même avec des syndicats comme le SITT-IWW. However, il ne serait pas juste de mettre toutes les associations étudiantes dans le même panier. Tandis que certaines d’entre elles sont contentes de n’exister que pour la vie sociale de leurs membres, il y en d’autres d’une différente espèce, qui elles se dotent de revendications politiques à l’envers du statu quo. It is, pour la majeure partie, ce genre d’association étudiante qui s’est présenté au congrès de l’ASSÉ.

 

ASSÉ: Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante. Peu importe ce que devient l’organisation en tant que telle, le principe d’un syndicalisme étudiant demeurera toujours important. Un syndicat étudiant n’a pas pour objectif de faire pression sur un employeur, mais il n’en reste pas moins que les étudiants et étudiantes du Québec ont un rôle politique des plus pertinents à jouer. C’est à leurs associations de lutter pour les droits à l’éducation de tous et toutes, en raison de leur perspective privilégiée sur ce sujet. Ce sont les étudiants et étudiantes des cégeps et des universités qui connaissent mieux leurs réalités et ce sont elles et eux qui souffriront de coupes en éducations et hausses des frais de scolarité. Ce sont donc à elles et eux que le gouvernement devra avoir à faire lorsqu’il voudra encore porter atteinte à ce droit à l’éducation.

 

Ce serait donc une erreur d’ignorer la politique étudiante sous prétexte qu’elle ne sert que « ses propres intérêts ». Une société qui adopterait les principes d’aide mutuelle et d’autogestion doit se préoccuper de l’éducation de tous et toutes. Les attaques envers l’éducation perpétrée par le projet néolibéral ne cesseront pas de sitôt, Unfortunately. So, il est important d’avoir les moyens de se défendre et de se mobiliser. Le projet d’une éducation publique et accessible en vaut la peine! Le seul moyen efficace d’accomplir ces tâches est, selon moi et mon humble opinion, le syndicalisme étudiant. Le modèle syndical a fait ses preuves dans le monde économique, par ses moyens de pression efficaces pour faire plier les patrons. Il sera toujours bénéfique à la politique étudiante de continuer de se calquer sur ce modèle pour mener à bien ses luttes.

 

Of course, il faut rendre bien clair le fait que les syndicats de travail ne sont pas des syndicats étudiants. Il ne s’agit pas de fusionner les deux, car ils ont leurs propres objectifs, qu’il ne faudrait pas confondre: les droits des travailleurs et travailleuses pour l’un et les droits à l’éducation pour l’autre.

 

Les problèmes de l’ASSÉ

C’est ainsi que je me lance dans une analyse de ce qui ne va pas à l’ASSÉ. J’identifie trois problèmes majeurs, à régler dans les plus brefs délais si elle veut survivre. Un mot pour débuter: démobilisation. Ce premier problème, je le constate dans les associations locales comme nationales. La base étudiante n’est pas impliquée comme elle l’était en 2012 ou même en 2015. On parle souvent d’un « creux de mobilisation ». Les burnouts de militants et militantes ne sont pas rares et, à ce qu’on m’a rapporté, ce sont bel et bien les militantes qui pâtissent le plus de la pression qui vient avec l’implication à l’ASSÉ. Ce quelques jours après le 8 mars, j’estime nécessaire de souligner que les hommes impliqués n’en font pas assez (ou trop dans le mauvais sens selon le cas) pour favoriser un milieu militant qui n’est pas hostile aux femmes. En cela consiste donc le deuxième problème de l’ASSÉ: une association qui n’a pas la confiance des femmes n’est pas une association qui devrait s’attendre à survivre longtemps. Nous étions loin d’avoir une proportion paritaire d’hommes et femmes au congrès. Il y a aussi la question de l’implication amoindrie des personnes de la communauté LGBT+ qui doit être considérée, en plus des questions de genre. Ce rapport de confiance doit absolument être rétabli et pour cela un travail de fond est à faire. Troisièmement et enfin viennent les problèmes financiers. On parle de déficits atteignant plusieurs dizaines de milliers de dollars, majoritairement imputables aux associations locales qui ne paient pas leurs cotisations. Un problème de grande taille, c’est le moins qu’on puisse dire.

 

S’il fallait que je résume ces trois problèmes en un seul plus général, alors je dirais que l’ASSÉ souffre d’un manque de solidarité. C’est l’aliment principal de tout syndicat, sans quoi il ne peut pas vraiment vivre. L’ASSÉ doit donc: travailler à ce que sa base reprenne le goût de s’impliquer pour des enjeux qui touchent toutes les étudiantes et tous les étudiants, construire une véritable solidarité féministe dans ses rangs et finalement rétablir la confiance de ses associations locales pour qu’elles redeviennent solidaires entre elles et emploient l’argent de leurs cotisations à bon escient. Of course, lorsque je dis « l’ASSÉ doit », je veux dire « tous les membres et toutes les membres de l’ASSÉ doivent »! Car une association syndicale n’est rien sauf l’ensemble de ses membres qui sont prêts et prêtes à lutter, uni-es. Les problèmes de l’ASSÉ ne lui sont pas nécessairement uniques, ce sont des dangers qui guettent tout syndicat. La solidarité est à la fois un moyen de lutte et un objectif à atteindre, qui ne doit jamais être perdue de vue.

 

La solidarité syndicale étudiante

So that's what the labor movement has to do with student politics. Their objectives and methods may vary, but the student associations have everything to gain from adopting the union model, and everything to lose by neglecting to. ASSÉ was once the most popular vehicle of this student political solidarity, but it is perhaps no longer the case today. I am not attached, I was too young to really participate in the strike 2012, but I'm not as adamantly opposed others may be. What matters to me, and for which I argue, This is a student association that lives true solidarity and that is truly able to put into action the union pressure tactics to enforce its claims. I saw him at the congress of ASSE, local organizations want to work together, they want to fight together, even those in favor of the dissolution. Coalitions of individuals could well mobilize students, but only a union approach can maintain a ratio of sizable force to bend the government. The ASSE and its members face the difficult choice of letting die a formerly powerful mobilizing tool, or bet on resuscitation of what remains of this gear. It is simply to ensure that the solidarity, she, remains alive. Who knows, ASSE and other student associations would perhaps do well to emulate what the Wobblies are in Montreal? Après tout c’est un modèle syndical tel que celui du SITT-IWW qui prône la solidarité dans toutes ses luttes!

 

Solidarity forever,

 

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Photo credit: https://commons.wikimedia.org

Two militant-e-s union condemned-e-s


While Jennifer Pawluck, the militant Industrial Workers Union and Workers (SITT-IWW) has been convicted of harassment Ian Lafrenière, spokesman for the Police Department of the city of Montreal and Hamza Babou, Member of the Association for Student Solidarity Trade Union (ASSÉ) is sent to the Rivière-des-Prairies prison pending trial, it is legitimate for militant.es union to ask where does all this stop.

Recall that in the case of Jennifer Pawluck, that the injustice system called harassment, is in fact nothing but the publication on his instagram account cash 81 abonné.es, the picture of a graffiti showing the SPVM spokesperson with a bullet in the head. Pawluck did not do graffiti, she encouraged people to share the photo and she especially encouraged person to reach the safety of Lafrenière. Pierre Trudel, Professor of Law at the University of Quebec in Montreal, interviewed by The duty, worries also limits the Court is in the process of asking for freedom of expression, noting that the language codes are not the same on the internet than in real life.

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On the side of Hamza Babou, Those are 14 Heads of the charges against him. Including those of armed aggression, read : throwing spray coils son in the face of an agent (it is still not clear if it is a Garda or a policeman) and breaking a court injunction banning democratically voted during raised by student associations at UQAM. Recall that the Judge Denis Laberge is not his first in terms of wrongful imprisonment. In 2003 he was sentenced to a protester 18 days in jail awaiting trial and, Despite Canadian laws, had forbidden him to present evidence in his own defense during his bail inquiry. For Véronique Robert, responsible for the defense of Babou, there is no doubt that the Court is trying to make the accused an example and that his trial is in charge of political will to crush the protest movement that takes place in Quebec.

We can not ignore that this is at best a funny coincidence, the trial Pawluk and Babou take such drastic turns in two weeks 1is May, International Day of Workers and day general strike and social push by several base unions affiliated to the Union of Industrial Workers and Workers (SITT-IWW), the National Trade Union Confederation (CSN), the Quebec Federation of Labor (FTQ), the Central of Quebec Unions (CSQ) or to the Association for Student Solidarity Trade Union (ASSÉ) in addition to numerous community groups orbiting the Red Hand Coalition.

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As long as protest repression will mean it will be the most important for all workers and all workers to stand together. To remember that those who face justice today have been chosen to serve as examples and in this sense represents us all. Tomorrow it might be our turn to face justice for them and they. Because an injury to one or one of us is an insult to all and to all, Local Montreal section of the IWW-SITT appeal to your solidarity, the only weapon that we have in the fight against austerity.

When they came for the Communists,
I said nothing,
I was not a Communist.

When they came for the trade unionists,
I said nothing,
I was not a trade unionist.

When they came for the Jews,
I did not protest,
I was not Jewish.

Then they came for me,
And it was no one left to protest.