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Le IWW entre en force chez Whole Foods San Francisco!

For informations in English about the IWW Whole Foods campain, visit http://www.wfmunite.com

hungryforwage

Durant l’après-midi du 6 November, une délégation de 20 caissiers/caissières, commi-e-s et cuisiniers/cuisinières de la franchise de Whole Foods à San Francisco initiait un arrêt de travail temporaire afin de remettre une pétition à l’administration exigeant une augmentation de salaire de $5/heure pour tous et toutes les employé-e-s, et la promesse qu’aucune représaille ne serait menée contre ces derniers/dernières dans leur volonté d’instaurer un syndicat.

Après que la pétition ait été présentée au patronat, une manifestation eut lieu devant la succursale au coin de la 4e rue et de la rue Harrison à San Francisco, où plusieurs supporters vinrent gonfler les rangs des syndiqué-e-s.

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15$ the minimum time to arrive !

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L’État et son allié le patronat veulent garder les travailleurs et travailleuses dans la pauvreté en les maintenant au salaire minimum. Le nombre de ménages utilisant plus de 80% de leurs revenus pour le loyer a augmenté de 26% in 5 ans seulement, and more 220 000 ménages doivent consacrer au moins 50% de leur revenu pour se loger. Seulement à Montréal, it's over 365 300 people, dont 208 800 women, qui travaillent au salaire minimum. And, comble de l’insulte, lorsque ces travailleurs et travailleuses se retrouvent sur le chômage, quand ils et elles y ont droit, c’est à un maigre 55% de leur dernier revenu.

On pousse de plus en plus les travailleurs et travailleuses vers le salaire minimum, and, thereby, même, vers l’endettement. Le patronat veut amener les gens à travailler toujours plus, parfois à deux jobs, tout en payant les plus bas salaires possibles dans le but de maximiser ses profits.

Furthermore, cela a pour effet d’épuiser et d’isoler les travailleuses et travailleurs, tout en limitant leurs possibilités de se rebeller, tant ils et elles sont occupé-e-s à survivre et à joindre les deux bouts.

Les travailleurs et travailleuses au salaire minimum sont les plus vulnérables de la classe ouvrière.

Améliorer leurs conditions de vie immédiate, c’est aller contre les intérêts du patronat, et ainsi, faire un pas vers une société plus juste, une société anticapitaliste. Cela démontre aux travailleurs et travailleuses que des avancées peuvent être réalisées par la force de leur solidarité, de leur union. Car il ne faut pas oublier que « l’histoire de toute société jusqu’à nos jours, n’a été que l’histoire des lutte de classes » (Karl Marx).

Empêchons les travailleuses et travailleurs de crouler sous le poids du capitalisme, exigeons et luttons pour le salaire minimum à 15.00$ de l’heure pour tous et toutes!