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Grève contre un concessionnaire privé à l’hôpital Sainte-Justine

CSN

Hier, à 11 h, les 35 salarié-es du casse-croûte au CHU Sainte-Justine, géré par le groupe Compass, ont déclenché une grève générale illimitée en réponse à leur employeur qui souhaite faire reculer leurs conditions de travail sur plusieurs aspects.

Pour le président du Syndicat national des employé-es du CHU Sainte-Justine, représentant quelque 1950 travailleuses et travailleurs de l’établissement, Gilles Charrois, cette bataille devenait inévitable face au peu de flexibilité dont fait preuve l’employeur à la table de négociation. « Nous portons, somme toute, peu de demandes d’amélioration. L’essentiel pour nous est de préserver nos conditions de travail, notre convention collective, fruit du travail que nous avons abattu au fil des 40 dernières années. »

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Hersey réduit des travailleurs immigrants à l’esclavage

C’est l’histoire de 300 étudiants étrangers venus aux États-Unis dans le cadre d’un programme de travail-études et qui se voient engagés dans ce qu’ils décrivent comme du travail forcé à l’usine d’emballage Hersey de Palmyra, en Pennsylvanie. Les étudiants, originaires de l’Europe de l’est et de l’Asie, ont fait grève il y a deux semaines, après s’être fait ordonné de lever de lourdes boîtes, de travailler des quarts de huit heures de nuit, et avoir été forcés à rester debout de longues heures à emballer des friandises dans des chaînes de production extrêmement rapides. Des agences fédérales américaines ont ouvertes quatre enquêtes à ce sujet.

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Grève à l’université McGill

AFPC

Le personnel non enseignant réclame un contrat équitable

Les membres de la McGill University Non-Academic Certified Association (MUNACA) ont dressé des lignes de piquetage jeudi matin pour inciter l’Université à leur accorder des conditions de travail justes et raisonnables.

Le syndicat représente plus de 1 700 employées et employés de l’Université McGill offrant des services de soutien aux étudiants : affaires étudiantes, inscription, laboratoires et gestion des résidences. La semaine dernière, les travailleuses et les travailleurs ont donné à leur syndicat un solide mandat de grève, devant le refus de l’Université de négocier un contrat de travail décent.

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Grève générale de 72 heures des employés de soutien de l’Université de Sherbrooke

SCFP

Sherbrooke, le vendredi 26 août 2011 – Exaspérés d’une négociation qui avance à pas de tortue, les employés de soutien de l’Université de Sherbrooke déclencheront à 17 h ce vendredi une grève générale de 72 heures. Le retour au travail est donc prévu pour 17 h lundi. Par contre, les représentants syndicaux préviennent que les moyens de pression se poursuivront si la séance de négociation prévue lundi ne permet pas d’avancées significatives.

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Inébranlé par l’élection syndicale presqu’ex aequo, le syndicat de Jimmy John’s jure de continuer la lutte.

Piquet devant une succursale de la franchise étatsunienne JimmyJohn's

Les travailleurs-travailleuses dénoncent l’activité illégale répandue de la compagnie.

MINNEAPOLIS, E.-U. – Les travailleurs-travailleuses de 10 restaurants franchisés Jimmy John’s à Minneapolis crient à l’injustice après une élection d’accréditation syndicale presqu’ex aequo entachée de comportements douteux de la part du propriétaire de l’entreprise Miklin. 85 prolétaires ont voté en faveur de la syndicalisation et 87 contre, avec deux bulletins contestés inconnus. Selon le National Labor Relations Act, l’égalité revient à l’employeur.

Les ouvriers-ouvrières ont rendus compte de plusieurs preuves évidentes de violation de la loi de la National Labor Relations Act et ce avant que le jour du scrutin. Ces violations comprennent des tentatives de pots de vin à des travailleurs-travailleuse, demander aux employés-ées de porter des broches anti-syndicales, des menaces de licenciements massives, et des licenciements ciblés pour briser le syndicat. L’entreprise MikLin est actuellement accusée de 22 présumées violations de la National Labor Relations Act.

“Nous sommes extrêmement déçus de la conduite de l’entreprise dans cette affaire; plutôt que de simplement nous laisser voter, la direction a choisi d’enfreindre la loi à plusieurs reprises au cours des six dernières semaines. Ils ont dépensé plus de 84 500 $ sur une campagne de dénigrement anti-syndicale vicieuse, c’est plus de 1000 $ par vote pour le «non». Nous ne reconnaissons pas ces résultats de l’élection comme légitime et continuerons à nous battre pour nos revendications “, a déclaré Erik Forman, un travailleur au Jimmy John’s et membre du syndicat.

Ayo Collins, un livreur, a déclaré le syndicat «n’a pas mis tous ses oeufs dans le même panier» et a encore plusieurs pistes d’action devant eux. Il dit que le syndicat envisage d’engager une poursuite judicière contre la compagnie au sujet de son inconduite au court de la période pré-électorale.

“Dans une entreprise avec un roulement d’employé proche de 50% par mois, une majorité à un instant donné signifie beaucoup. Nous avons un mandat, plus de 85 d’entre nous se concacrent à la poursuite de la lutte pour des salaires décents, une planification d’horaire cohérente, des jours de maladie, et pour le respect et la dignité de base que tous les travailleurs-travailleuses méritent. Ce n’est que le début de la lutte “, a déclaré Collins.

Le syndicat des travailleurs-travailleuses du Jimmy John’s, ouvert à tous et toutes les employés-ées de cette compagnie au niveau nationale, est le premier syndicat de restauration rapide du pays, et est affilié au Syndicat Industriel des Travailleurs-Travailleuses.

Ayant gagné en renommée ces dernières années pour avoir organisé les travailleurs et les travailleuses des cafés Starbucks, le Syndicat Industriel des Travailleurs-Travailleuses est un syndicat international fondé il y a un siècle pour tous les gens qui travaillent.

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JimmyJohnsWorkers.org               JimmyJohnsWorkers.org

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Montréal: des cols blanc votent la grève

Alors que les cols bleus de Montréal ont tenu leurs premières grèves tournantes ce lundi, les cols blancs de la commission électrique de Montréal annoncent qu’ils viennent d’accorder à leur syndicat le mandat de déclencher des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, au moment jugé opportun. Le vote de grève a obtenu l’appui de 92% des travailleurs.

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Les sweathshop du iPhone: ça dégénère en Chine

ZNet France

Deux mille employés de l’usine Wintek Corp ont déclenché une grève violente la semaine dernière pour protester contre des décès suspects attribués à l’exposition à des substances toxiques.

L’information a été rapportée par le site China Daily, selon lequel 2 000 salariés de Wintek Corp, le sous-traitant d’Apple qui lui fournit les écrans tactiles de l’iPhone, s’en sont pris à des installations de l’usine. Ils entendaient protester après la mort de quatre travailleurs qui auraient été exposés aux vapeurs d’hexane, un solvant très puissant employé pour nettoyer la surface des écrans tactiles et qui attaque le système nerveux.

Les autorités locales ont semble-t-il mené une enquête et affirmé qu’aucun décès n’était répertorié, provoquant l’ire des salariés de Wintek. Ces derniers évoquent également la surcharge de travail mal rétribuée. On ne sait pas encore si la production de l’iPhone pourrait être affectée par cette grève.

Ce n’est pas la première fois que des fabricants chinois travaillant pour Apple sont mis en cause pour les conditions de travail de leurs salariés. Selon un audit réalisé l’année dernière par la firme américaine, 45 des 83 usines chinoises fabricant des iPhone et des iPod ne payaient pas les heures supplémentaires à leur taux légal en 2008.

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Les cols bleus de Montréal veulent agir contre la sous-traitance

Les cols bleus de Montréal haussent le ton et montent d’un cran leurs moyens de pression. Sans contrat de travail depuis plus de deux ans et demi, ils en ont plus qu’assez de l’immobilisme de la Ville à la table de négociations.

Aujourd’hui, leur syndicat fera parvenir au ministère du Travail un avis de grève rotative, qui débutera le 25 janvier prochain pour se terminer le 5 mars. Le principe de cette grève est simple, mais il s’agit d’une première sur l’île de Montréal.

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Vale entame son septième mois de grève

Kristyne Peter, IMF

L’USW présente une plainte contre Vale en l’accusant de faire preuve de mauvaise foi dans la négociation, et les syndicats réclament partout dans le monde un Accord équitable MAINTENANT.

United Steelworkers (USW) a présenté une plainte contre Vale Inco en l’accusant de refuser d’engager de bonne foi de véritables négociations pour mettre fin à la grève menée depuis six mois par 3.500 travailleurs/euses au Canada.

Des responsables de l’USW ont présenté une plainte au Bureau des relations de travail de l’Ontario à Toronto, pour marquer l’anniversaire du déclenchement de la grève qui dure depuis six mois, et qui a été salué le 13 janvier à Sudbury par un rassemblement et un défilé.

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Canada : Vale conteste les piquets de grève et menace d’utiliser des jaunes dans la grève du nickel

Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l’énergie, des mines et des industries diverses

Pressée de toutes parts de reprendre la négociation dans le litige qui l’oppose depuis maintenant six mois à l’United Steelworkers (USW) dans les mines de nickel du Canada, la direction de la compagnie brésilienne Vale est maintenant devant les tribunaux et face à l’opinion publique dans un conflit acharné entre la classe laborieuse canadienne et une multinationale riche et rentable.

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