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Grèce: un automne de plus en plus chaud

OCL

Pendant l’été, la colère des Grecs contre le gouvernement et les instances internationales imposant les mesures de recul social sans précédent (et sans équivalent en Europe) n’a pas eu l’occasion de s’adoucir.

Le “paquet” de lois voté fin juin dans un Parlement en état de siège afin d’obtenir le versement d’une nouvelle tranche du premier prêt de 110 milliards d’euros et l’accord de principe pour un nouveau prêt de 160 milliards consécutif des effets du premier (récession donc baisse des recettes fiscale) s’est révélé aussitôt insuffisant pour les bailleurs de fonds : de nouvelles mesures ont été exigées dès le mois de juillet et à la fin de l’été, les grandes lignes étaient connues : gel des embauches et départ forcé de 30 000 fonctionnaires (dans une « réserve du travail », payés 60% du salaire pendant un an puis plus rien), création d’une taxe sur la propriété immobilière (touchant 80% des Grecs) et recouvrement de celle-ci par l’intermédiaire des factures de l’électricité, baisse des retraites supérieures à 1 200 euros par mois et abaissement du seuil d’imposition à 5 000 euros de revenus annuels (abaissé deux mois plus tôt de 12 000 à 8 000 euros par an), soit tous les bas salaires…

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