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Montreal Police – Capitalism’s Milita

With the week against police brutality coming up fast, as well as an important social movement emerging, it is important to remind ourselves of what role the police plays. More precisely, we would like to enumerate several reasons for which we oppose the police, wherever it is, wherever it’s from, and in every and all situations.

1458432_476650485809226_4102247111885098979_nIn our rotten societies, not a single week or day goes by without lengthening the list of injustices committed by members of the police. They have never hesitated to humiliate us, hurt us, play with our lives and those of our families and friends, and even to assassinate us if need be.

Strangely, we find that the people most repeatedly affected by these police ‘errors’ belong vastly to the working class, whether employed or not. Bosses, bankers, traders, and other living blight are spared from these problems. If wage-work dispossesses us each moment of our lives, the police reminds us that even our own lives no longer belong to us, since they have the right to take them away forever.

Whoever has even slightly participated in a social movement during their lifetime has very likely been confronted with the repressive force of the police, at one time or another. Riot police, tactical intervention teams, provincial police, and other forces of repression have the sole purpose of breaking strikes, preventing protests against the status quo, and repressing more or less violently all political opposition. This violence – that of the State – by constantly arming the police, by equipping them with military technology and ‘non-lethal’ weaponry, has given them the full ability to ‘control crowds’ almost entirely independently. There are jobs, and entire teams, whose social utility consists only in ‘breaking protesters’ more efficiently, more rapidly, and always more inhumanely.

To ensure the reproduction and the maintenance of its own domination, the ruling class has two tools at its disposal: ideology and violence. If ideology is diffused throughout society, and demands that everybody stay in line, then the role of violence is to bring deviants and dissenters back in line. The State, guarantor of class reproduction, ensures the monopoly of violence by means of the police. In other words, the social function of the police in its entirety is to ensure the maintenance of a class’s domination over another, whether ‘softly’ by applying the law, or by direct repression. As a revolutionary union, we wish to overthrow the dominant class, and as such are fundamentally opposed to its dominant ideology, and to its police.

Let us build solidarity with one another against the police.

No Justice, No Peace!

Police de Montréal, milice du capital !

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Alors que la semaine contre la brutalité policière s’en vient et qu’un important mouvement social approche, il nous semble important de rappeler quelques éléments d’analyse indispensables à la compréhension du rôle de la police, tous corps confondus. Plus précisément, nous souhaitons énumérer ici différentes raisons qui nous poussent à nous opposer à la police, quelle qu’elle soit, d’où qu’elle provienne, et dans toutes situations.

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Chaque semaine, chaque jour passé dans cette société mortifère rallonge davantage la liste des injustices commises par un-e membre d’une police. Ils et elles ne se sont jamais privé-es pour nous humilier, nous blesser, nous amputer, jouer avec nos vies et celles de nos proches et de nos compagnon-nes, voire nous assassiner si tel est leur bon plaisir.

Étrangement, nous constatons que les individu-e-s touché-e-s par ces « bavures » à répétition appartiennent dans leur grande majorité à la classe ouvrière, employé-e-s ou non. Les patrons, les banquiers, les traders et autres gangrènes dominantes sont épargnés par ce fléau. Si le salariat nous dépossède chaque instant de notre temps, la police nous rappelle que même nos propres vies ne nous appartiennent plus, puisqu’ils et elles ont le droit de nous l’ôter définitivement.

Quiconque a participé un tant soit peu à un mouvement social au cours de son existence a très probablement été confronté-e, à un moment ou à un autre, aux forces de répression policières. Les forces anti-émeutes, groupes d’interventions tactiques, gendarmeries et autres groupes de répression n’ont pour seule vocation que de briser les grèves, d’empêcher la contestation de l’ordre établi, de réprimer plus ou moins violemment les opposants politiques. Cette violence, celle de l’Etat, en armant toujours plus la police, en l’équipant d’une technologie néo-militaire et d’armes « non-létales », lui confère la capacité pleine et entière de « contrôler les foules » de manière quasiment autonome. Il existe des métiers, et des corps de métier, dont l’utilité sociale ne consiste qu’à « casser du manifestant », toujours plus efficacement, toujours plus vite, avec toujours plus d’inhumanité.

Pour assurer sa reproduction et le maintien de sa propre domination, la classe dominante a recours à deux outils : l’idéologie et la violence. Si l’idéologie est diffusée à travers toute la société, et incite chacun-e à rester dans le rang qui est le sien, la violence doit ramener dans le droit chemin les déviants et les opposants. L’État, garant de cette reproduction de classe, assure le monopole de la violence par l’intermédiaire de sa police. Autrement dit, la fonction sociale de tout corps de police est d’assurer le maintien de la domination d’une classe sur une autre, soit de manière « soft » en appliquant simplement la loi, soit par la répression à proprement parler. En tant que syndicat révolutionnaire, nous souhaitons renverser la classe dominante, et nous nous opposons donc fortement à son idéologie dominante, et à sa police.

Contre la police, construisons une solidarité entre chacun-e.

Pas de justice, pas de paix.

Arrondissement de LaSalle: Les cols bleus réclament la démission de Manon Barbe

Surprise et consternation à la ville de Montréal: après avoir baissé les taxes, surpayé les services des entrepreneurs en construction et haussé le financement de la police, la ville est à sec ! La bulle immobilière terminée, les factures d’entretien d’infrastructures désuètes et pas entretenues pendant des décennies s’empilent, et le copinage et la corruption avec les amis du régime ont évidemment un coût que les patrons et les riches ne voudront pas payer. Alors devinez qui va passer à la caisse ?

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Montréal: des cols blanc votent la grève

Alors que les cols bleus de Montréal ont tenu leurs premières grèves tournantes ce lundi, les cols blancs de la commission électrique de Montréal annoncent qu’ils viennent d’accorder à leur syndicat le mandat de déclencher des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, au moment jugé opportun. Le vote de grève a obtenu l’appui de 92% des travailleurs.

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Les cols bleus de Montréal veulent agir contre la sous-traitance

Les cols bleus de Montréal haussent le ton et montent d’un cran leurs moyens de pression. Sans contrat de travail depuis plus de deux ans et demi, ils en ont plus qu’assez de l’immobilisme de la Ville à la table de négociations.

Aujourd’hui, leur syndicat fera parvenir au ministère du Travail un avis de grève rotative, qui débutera le 25 janvier prochain pour se terminer le 5 mars. Le principe de cette grève est simple, mais il s’agit d’une première sur l’île de Montréal.

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