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10 jours qui ébranlèrent le Québec et ce n’est qu’un début!

Le vendredi 31 octobre, c’est sous le thème de l’austérité, une histoire d’horreur, que des manifestations eurent lieu dans les villes de Sherbrooke, Rimouski, Jonquière, Baie-Comeau, La Tuque, les îles de La Madeleine et Montréal. Les manifestant-e-s de cette dernière se comptèrent au nombre de 50 000 si l’on en croit les chiffres officiels. Cet exploit fut permis grâce aux autobus en provenance de près de 10 régions du Québec qui convergèrent vers la métropole, grâce à la mobilisation, non seulement des étudiant-e-s qui comptaient tout de même dans leurs rangs plus de 82 000 grévistes, mais aussi de différentes centrales syndicales et de l’ensemble des groupes communautaires sur le pas de guerre contre les mesures d’austérité décrétées par les trois paliers gouvernementaux et auxquelles aucun parti politique de l’opposition ne semble pouvoir faire le poids. Cette journée d’une mobilisation sans précédent depuis 2012 doit être vue sous deux angles. D’abord, comme l’aboutissement de plusieurs semaines d’escalade et ensuite comme le point de départ d’une montée encore plus grande. Lire la suite

Contre la rigueur à l’anglaise, la seule résistance étudiante

DNDF

(De Londres) Le Parlement britannique se prononce jeudi 9 décembre sur un triplement des droits d’inscription à l’université proposé par le gouvernement. Dans les facs, la mobilisation contre cette mesure ne faiblit pas. Le mouvement étudiant est en train de devenir la principale force d’opposition aux coupes budgétaires.Depuis qu’il a dévoilé son plan de rigueur drastique, le 20 octobre, le gouvernement britannique peut s’estimer heureux. Il n’a rien à craindre des travaillistes, dont le nouveau leader, Ed Miliband, est inaudible.

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Révolte étudiante en Italie

La révolte étudiante contre l’austérité budgétaire

Nouvelle étape ce 25 novembre dans la lutte des étudiants qui traverse toute l’Italie. La réforme de l’éducation a encore une fois été stoppée. Le gouvernement a renoncé à la voter devant la montée de la révolte, et l’université de la Sapienza de Rome a renoncé de son côté à ouvrir l’année universitaire.

Au fil des journées de mobilisation, ce mouvement étudiant apparaît de plus en plus nettement comme la première réponse à la crise. L’intensité de la lutte, l’indignation et la rage ébranlent constamment le pays depuis maintenant deux ans.

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