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Reclaim the payroll victorious in a fast food Quebec

Monday 18 March, two former employees of a fast food restaurant have contacted us for unpaid wages worth more 1000$ and legal documents that were not submitted their. We met the next morning in order to help them obtain and have decided to initiate a process of claiming your payroll with them.

The next day (Wednesday), Three of our members have met the restaurant owner to give him a letter explaining the situation and our commitment that its former employees were paid. While we demand the immediate settlement of the conflict, there was very little (no see) cooperative and did not want to read the letter we handed him nor give his former employees what to them. So we left the place as we prepare the next steps of the process.

In discussing this with the two former workers at the exit of the restaurant, we learned that a third person was in this same situation. We then contacted and asked if she wanted to be involved in the process and she accepted. Immediately our phone call ended with her, We have received confirmation that the boss had decided to change his mind and that he would pay his former employees. The whole thing is set in the same day.

In conclusion : while we are often encouraged to go only by the labor standards for this type of litigation and that this process can take months, we once again proof that solidarity and direct action allow us to get there in a few days, see in a few hours!

because qu'uni.es, we are invulnerable!

Max K
IWW Quebec

 

Sommet Anti-G7: Summary of a quiet stay but while repression

7 June :
Après-midi touristique dans Québec : les magasins se barricadent petit à petit, les gens font leur vie, c’est très calme. On finit par être suivi-es par au moins 3 policiers en civil (ceux repérés) et on nous demande de nous identifier quand on mange un sandwich dans un cimetièreun groupe de 7 people, entouré par 20 flics : SPVQ, SQ main dans la mainLe profilage commence.
Manifestation de soir appelée par le RRAG7 et le communautaire : ambiance joyeuse bien qu’on sentait une certaine appréhension, entouré-es par des goons policiers, anti-émeutes et militaires. On a croisé des fusils d’assaut, des snipers, des drones, des chiens électrocutés à chaque aboiement, at least 3 hélicos et j’en passeTout ça pour une manif calme d’un millier de personnes et plus d’une centaine de journalistes.
-Retour vers nos quartiers, on est suivi par d’autres policiers en civil dans leur voiture qui prennent manifestement nos plaques d’immatriculation en note.

On a aimé : la mobilisation plus grande qu’on pensait, la préparation des médics et les discussions avec plein de belles personnes.
On a détesté : le PCR qui s’est pris pour un autre en passant devant tous les groupes communautaires qui organisaient la manifestation, les arrestations (2) dans la manifestation, l’arsenal policier.

 

8 June :
Manifestation matinale avortée par l’arsenal militaire et paramilitaire entourant les manifestant-es
On apprend que des véhicules de manifestant-es sont ‘arbitrairementarrêtés et fouillés dans QuébecPas nous, mais on a pu le constater en effet en arrivant sur place.
Rassemblement du midi : une autoroute bloquée quelques minutes qui a valu certes 2 sofas flambants entourés de béton, mais aussi des charges policières violentes (des plaquages dignes de pros de foot américain) et des arrestations.
Midi : pique-nique on ne peut plus relax près du plus chouette dépanneur du monde (rabais pour les manifestant-es, mise à dispo des toilettes, adorables employé-es, bain de face gratis en cas de gaz… !) Québec est devenue une ville fantôme, les rues sont vides, on s’attendrait presque à une attaque de zombies!
Manifestation de l’après-midi a à peine pu commencer que tous les goons bloquaient de nouveau les rues et poussaient les gens (dont des journalistes) en bas des cotesIls se sont aussi sentis bien seuls quand ils ont, tous seuls comme des grands, réussi à planter un de leur véhicule dans une mini-sortie de route qui leur a valu un remorquage et de se cacher dans des buissons ! Petit retour des choses !
On ne compte même plus la police en civil qui nous suit dans les rues et prend des notes.

On a aimé : le pique-nique et son ambiance ‘safe’, le dépanneur extra.
On a détesté : le véhicule blanc qui t’écoute et fait de la reconnaissance faciale, la répression surnuméraire qui fait avorter la moindre action et stresser à chaque coin de rue. Les arrestations en mode ‘kidnappingalors que les gens rentraient chez eux et elles. Les photographes qui ne respectent pas le consentement.

9 June :
Manifestation syndicale : encore près d’un millier de personnes, mais cette fois une superbe ambiance! Des chansons à tout va, l’orchestre Tintanar qui se déchaîne et un temps magnifique!
Retour à l’ordre : les policiers laissent vider la place au compte-goutte en profilant les individus et leur faisant vider leur sac.

On a aimé : la belle ambiance et rigoler de voir 15 SQ sécuriser un McDo.
On a détesté : ne pas savoir où sortir et se sentir comme des bêtes à l’abattoir après la manifestation on-ne-peut-plus-pacifique.

 

In summary : 3 belles journées, bien qu’entourées de flics en tout genre, de toutes les couleurs et avec tout l’arsenal. On décompte 0 fenêtre brisée, 10 arrests, more than 400 millions de $ dépensés sur la sécuritéça fait cher du tie-wrap autour des poignets des arrêt-és !

Short, malgré la ‘petitemobilisation, ça a quand même réussi à faire fermer l’Assemblée nationale, donner congé aux personnes du Parlement, ainsi qu’à des profs et des enfantset littéralement ennuyer gentiment près de 8.000 flicailles mobilisées pour la sécurité !
And also… donner ben de la job aux personnes qui placardent les commerces, ça a été lucratif pour eux et elles assurément !

 

Solidarity,

x385013.

 

Lien vers une entrevue de deux membres du SITT-IWW Montréal au sujet de notre présence au G7, à l’antenne du FM93 (Radio de Québec).

 

Photo credit: Cedric Martin.

Reclaim the payroll victorious in a Quebec restaurant

The 20 March, an organizer of the local section IWW Quebec got wind that a man he knew had been a victim of constructive dismissal (decrease to lack of working hours) at Le Moine Échanson on St-Jean in Quebec. Not having been officially dismissed, the worker had not received his 4%, his papers termination for unemployment and T4 (he should have received since nearly a month already, returned or not, Anyway). Furthermore, some of its hours worked still had it not been paid wages.

 

The worker had tried several times to get them, but in vain. The organizer offered him using IWWs and the worker immediately accepted. He was met two days later to schedule a type of campaign "Redeems your pay". Although man received payment for hours worked on the same day, his papers and his 4% still missing. The campaign was thus officially engaged.

 

The boss was quickly met on working hours by a group of Wobblies who handed him a letter with a few days ultimatum to surrender all his documents to the worker without which further action would take place. It does no more took to the visibly shaken boss sends all its documents to the worker and that everything ended with a victory.

 

Solidarity makes us strong and strong!

Max K.