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Inébranlé par l’élection syndicale presqu’ex aequo, le syndicat de Jimmy John’s jure de continuer la lutte.

Piquet devant une succursale de la franchise étatsunienne JimmyJohn's

Les travailleurs-travailleuses dénoncent l’activité illégale répandue de la compagnie.

MINNEAPOLIS, E.-U. – Les travailleurs-travailleuses de 10 restaurants franchisés Jimmy John’s à Minneapolis crient à l’injustice après une élection d’accréditation syndicale presqu’ex aequo entachée de comportements douteux de la part du propriétaire de l’entreprise Miklin. 85 prolétaires ont voté en faveur de la syndicalisation et 87 contre, avec deux bulletins contestés inconnus. Selon le National Labor Relations Act, l’égalité revient à l’employeur.

Les ouvriers-ouvrières ont rendus compte de plusieurs preuves évidentes de violation de la loi de la National Labor Relations Act et ce avant que le jour du scrutin. Ces violations comprennent des tentatives de pots de vin à des travailleurs-travailleuse, demander aux employés-ées de porter des broches anti-syndicales, des menaces de licenciements massives, et des licenciements ciblés pour briser le syndicat. L’entreprise MikLin est actuellement accusée de 22 présumées violations de la National Labor Relations Act.

“Nous sommes extrêmement déçus de la conduite de l’entreprise dans cette affaire; plutôt que de simplement nous laisser voter, la direction a choisi d’enfreindre la loi à plusieurs reprises au cours des six dernières semaines. Ils ont dépensé plus de 84 500 $ sur une campagne de dénigrement anti-syndicale vicieuse, c’est plus de 1000 $ par vote pour le «non». Nous ne reconnaissons pas ces résultats de l’élection comme légitime et continuerons à nous battre pour nos revendications “, a déclaré Erik Forman, un travailleur au Jimmy John’s et membre du syndicat.

Ayo Collins, un livreur, a déclaré le syndicat «n’a pas mis tous ses oeufs dans le même panier» et a encore plusieurs pistes d’action devant eux. Il dit que le syndicat envisage d’engager une poursuite judicière contre la compagnie au sujet de son inconduite au court de la période pré-électorale.

“Dans une entreprise avec un roulement d’employé proche de 50% par mois, une majorité à un instant donné signifie beaucoup. Nous avons un mandat, plus de 85 d’entre nous se concacrent à la poursuite de la lutte pour des salaires décents, une planification d’horaire cohérente, des jours de maladie, et pour le respect et la dignité de base que tous les travailleurs-travailleuses méritent. Ce n’est que le début de la lutte “, a déclaré Collins.

Le syndicat des travailleurs-travailleuses du Jimmy John’s, ouvert à tous et toutes les employés-ées de cette compagnie au niveau nationale, est le premier syndicat de restauration rapide du pays, et est affilié au Syndicat Industriel des Travailleurs-Travailleuses.

Ayant gagné en renommée ces dernières années pour avoir organisé les travailleurs et les travailleuses des cafés Starbucks, le Syndicat Industriel des Travailleurs-Travailleuses est un syndicat international fondé il y a un siècle pour tous les gens qui travaillent.

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JimmyJohnsWorkers.org               JimmyJohnsWorkers.org

Le sous-salaire minimum en Colombie-Britannique: 6,35$ de l’heure

Le président de la Fédération du Travail de la Colombie-Britannique, Jim Sinclair, demande aux “restaurant officiel” (McDonald’s) des jeux Olympiques de cesser de payer leurs employés moins que le salaire minimum provincial, qui est déjà le plus bas au Canada.

“J’ai parlé à plusieurs employés de McDonald’s qui font moins de 7$ de l’heure au cours des dernières semaines, et je dois vous dire qu’ils ne sont pas impressionnés par la compagnie”, déclare Sinclair. “Ces travailleurs ont droit à un salaire décent et au respect.”

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Nouvelle idée patronale pour les précaires: le salaire minimum au 2/3

Île-du-Prince-Édouard – Le débat autour d’une idée patronale ultra-réactionnaire d’un salaire minimum modulable selon l’expérience fait rage à l’Île-du-Prince-Édouard, où la ministre conservatrice a lancé l’idée cet automne. Vaguement comparable aux fameux CPE (contrats de première embauche) qui avaient embrasés la France en 2006, l’idée est présentée comme étant une correction de “l’injustice” qui fait qu’un travailleur au salaire minimum qui a 5 ans d’expérience gagne le même salaire qu’un travailleur nouvellement en poste, comme si les travailleurs les moins payés et les plus précaires devaient payer parce que les patrons sont trop cheap pour donner des augmentations à leurs employés les plus fidèles.

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Haiti: Mobilisation ouvrière pour le salaire minimum

Pris sur alterpresse.org

arton8600Port-au-Prince, 4 aout 2009 – Des centaines d’ouvriers ont pris part ce 4 aout à une manifestation devant le parlement, en faveur de la loi sur le salaire minimum à 200 gourdes, au moment où une séance était prévue à la chambre des députés, pour discuter de l’objection faite par le président René Préval à la promulgation de cette loi.

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