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Réunion de fondation du SITT-IWW Sherbrooke

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La section SITT-IWW Sherbrooke va de l’avant et fonde sa section locale! Nous tiendrons donc une réunion de fondation le jeudi 26 mars prochain, au 187 rue Laurier, salle Alphonse Desjardins, dès 19 heures.

L’objectif de cette rencontre est de faire connaître le SITT-IWW à Sherbrooke, de formaliser la création de notre branche (adoption des règlements du syndicat, élections), d’annoncer et de définir nos actions futures, et bien entendu de recruter tout-e nouveau ou nouvelle membre intéressé-e à se joindre au combat!

Le SITT-IWW est un syndicat inclusif, qui, par le réseautage et la solidarité, souhaite créer un véritable réseau de travailleurs et de travailleuses capables de se défendre les un-e-s et les autres pour, ensuite, viser un meilleur contrôle de leur milieu de travail.

Que tu sois travailleur ou travailleuse, que tu sois étudiant-e ou bien chômeur, chômeuse, viens nous rencontrer le jeudi 26 mars prochain!

Solidarité!

La section locale de Sherbrooke du SITT-IWW.

Police de Montréal, milice du capital !

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Alors que la semaine contre la brutalité policière s’en vient et qu’un important mouvement social approche, il nous semble important de rappeler quelques éléments d’analyse indispensables à la compréhension du rôle de la police, tous corps confondus. Plus précisément, nous souhaitons énumérer ici différentes raisons qui nous poussent à nous opposer à la police, quelle qu’elle soit, d’où qu’elle provienne, et dans toutes situations.

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Chaque semaine, chaque jour passé dans cette société mortifère rallonge davantage la liste des injustices commises par un-e membre d’une police. Ils et elles ne se sont jamais privé-es pour nous humilier, nous blesser, nous amputer, jouer avec nos vies et celles de nos proches et de nos compagnon-nes, voire nous assassiner si tel est leur bon plaisir.

Étrangement, nous constatons que les individu-e-s touché-e-s par ces « bavures » à répétition appartiennent dans leur grande majorité à la classe ouvrière, employé-e-s ou non. Les patrons, les banquiers, les traders et autres gangrènes dominantes sont épargnés par ce fléau. Si le salariat nous dépossède chaque instant de notre temps, la police nous rappelle que même nos propres vies ne nous appartiennent plus, puisqu’ils et elles ont le droit de nous l’ôter définitivement.

Quiconque a participé un tant soit peu à un mouvement social au cours de son existence a très probablement été confronté-e, à un moment ou à un autre, aux forces de répression policières. Les forces anti-émeutes, groupes d’interventions tactiques, gendarmeries et autres groupes de répression n’ont pour seule vocation que de briser les grèves, d’empêcher la contestation de l’ordre établi, de réprimer plus ou moins violemment les opposants politiques. Cette violence, celle de l’Etat, en armant toujours plus la police, en l’équipant d’une technologie néo-militaire et d’armes « non-létales », lui confère la capacité pleine et entière de « contrôler les foules » de manière quasiment autonome. Il existe des métiers, et des corps de métier, dont l’utilité sociale ne consiste qu’à « casser du manifestant », toujours plus efficacement, toujours plus vite, avec toujours plus d’inhumanité.

Pour assurer sa reproduction et le maintien de sa propre domination, la classe dominante a recours à deux outils : l’idéologie et la violence. Si l’idéologie est diffusée à travers toute la société, et incite chacun-e à rester dans le rang qui est le sien, la violence doit ramener dans le droit chemin les déviants et les opposants. L’État, garant de cette reproduction de classe, assure le monopole de la violence par l’intermédiaire de sa police. Autrement dit, la fonction sociale de tout corps de police est d’assurer le maintien de la domination d’une classe sur une autre, soit de manière « soft » en appliquant simplement la loi, soit par la répression à proprement parler. En tant que syndicat révolutionnaire, nous souhaitons renverser la classe dominante, et nous nous opposons donc fortement à son idéologie dominante, et à sa police.

Contre la police, construisons une solidarité entre chacun-e.

Pas de justice, pas de paix.

Appel à la grève le 1er mai 2015

Un spectre hante le Québec. Ce spectre, c’est la grève générale. Depuis 2012, nos élites savent que la classe ouvrière, les étudiant-e-s, et tout ceux et celles que l’injustice et la répression n’indiffère pas encore, peuvent prendre la rue et imposer leur légitimité face à l’État. Mais malgré cette hantise, les apôtres du capitalisme, et particulièrement de sa vision libérale, ne peuvent s’empêcher de mener une guerre ouverte contre tout ce qui n’est pas marchandise, contre tout ce qui n’est pas valorisable financièrement. Des coupures budgétaires au sur-armement policier, depuis nos jobs sous-payés jusqu’aux insultes publiques contre les pauvres et les exploité-e-s, tout porte à croire que le Québec s’est fait le chancre d’un capitalisme débridé. Ce paradis néo-libéral, protégé par l’État et ses sbires, ruine nos quotidiens et celui de nos proches, piétine volontairement les restes de notre liberté, crache aux visages des plus démunis et d’une misère qu’il a lui-même engendré. Nous avons cessé depuis bien longtemps de croire en la capacité régulatrice de ce système. En s’autodétruisant, il nous entrainera tous et toutes simultanément dans son sillage. Nous subissons chaque jour de nouveaux rappels de cet échec programmé: catastrophes environnementales, montée des inégalités, dégradations des conditions de travail, racisme institutionnel, corruption systémique de notre système politique, harcèlement des femmes sur leurs lieux de travail ou à l’université… D’une manière générale, ce sont toutes les formes de dominations qui augmentent dangereusement, poussant dans leurs derniers retranchements les exploité-e-s et les dominé-e-s de notre société, pour installer nos élites sur un piédestal bien trop confortable.

C’est pourquoi nous appelons les insoumis-e-s à l’insurrection. Nous espérons que ce printemps verra tous les enragé-e-s, tout-e-s ceux et celles que ce système dégoute, dans la rue et dans l’action. Parce que l’apathie ne nous convient pas, nous croyons fermement en notre capacité commune à créer un monde meilleur. Au-delà d’une simple lutte ponctuelle contre l’austérité, nous voyons pointer au loin les prémisses d’une guerre sociale, dont la grève de 2012 n’était que le début. Les gouvernements successifs et répétitifs, de droite comme de gauche, tentent depuis trop longtemps de nous imposer leur conception mortifère de l’économie, et plus largement de la société. Une seule et unique journée de grève n’est pas suffisante pour faire reculer un gouvernement protecteur des intérêts financiers des dominant-e-s. Nous pensons qu’une révolte globale de l’ensemble de la société doit émerger durant ce printemps. Cette révolte doit s’inscrire sur le long terme : au Québec comme en Europe, de trop nombreux exemples de mouvements sociaux récents ont prouvé l’inutilité d’actions ponctuelles contre des gouvernements désormais accoutumés et préparés à la grogne sociale.

Contre le capitalisme et le libéralisme, nous réaffirmons notre droit à la gestion de nos propres vies, que cela convienne ou non à ceux et celles qui nous dirigent. Notre quotidien nous appartient, nos villes sont à nous. Nous croyons fermement que le capitalisme doit être banni du Québec. Pour cela, nous nous montrerons toujours solidaires de ceux et celles qui luttent, mais à jamais antipathique aux yeux des résigné-e-s et des prostré-e-s. Nous serons aux côtés des travailleur et des travailleuses ainsi que des étudiant-e-s en lutte, et nous opposerons à la brutalité policière une solidarité prolétarienne. Dans la rue, sur les lieux de travail et d’étude, dans nos quartiers, nous sommes présent-e-s pour vous soutenir et vous aider.

N’ayons pas peur de nos utopies.

Osons nous battre pour renverser l’ordre établi.

Le congrès contre l’austérité et vers la grève générale du 1er mai 2015 a eu lieu les 15 et 16 novembre derniers. L’objectif de ce congrès était de créer une coalition large regroupant différents groupes et syndicats de divers horizons politiques afin qu’ils s’unissent pour une journée de perturbation et/ou de grève générale le 1er mai 2015.16418_478768425597432_605857773974586701_n

Le Syndicat industriel des Travailleurs et des Travailleuses (SITT-IWW) souhaite réaffirmer son appui à la Coalition du 1er mai 2015 et rappeler qu’il n’est pas au centre du processus décisionnel. Tel que statué lors du congrès de fondation de la Coalition, les membres gardent leur autonomie de base, ce qui veut dire qu’ils et elles sont libres d’agir dans leurs champs respectifs lors de la grande mobilisation qui aura lieu le 1er mai 2015.

Le SITT-IWW est membre de cette coalition afin de faire valoir ses luttes particulières tel que l’abolition du salariat et du patronat dans une perspective autogestionnaire, voire révolutionnaire. Le SITT-IWW est d’avis qu’il faut s’unir et être tous et toutes solidaires afin de résister contre l’État pilleur, mais surtout pour faire des gains afin d’améliorer nos conditions de vie en tant que travailleurs et travailleuses. La solidarité est d’autant plus importante par temps d’austérité. Il faut mettre nos efforts en commun et passer de la parole à la pratique. Les coups se font sur tous les fronts, ripostons sur tous les fronts!

En tant que SITT-IWW, nous pensons qu’il est grand temps de mettre en causele patronat, l’État et ses subordonnés! Le droit de grève au Québec et au Canada ont été écrit par cette même classe dirigeante et possédante à notre détriment. Comme si c’était à eux de déterminer la façon qu’on les abolira. Le SITT-IWW est d’avis que tant qu’il y aura des classes et des patrons, la grève sera toujours légitime! Reprenons-nous en main, le 1er mai 2015, bloquons nos milieux de travail, ralentissons nos moyens de production, prenons la rue, grevons! Dans la solidarité, on ne pourra nous réprimer. La classe ouvrière et la classe dirigeante n’ont rien en commun!

Le 1er mai 2015, je ne travaille pas, je n’achète pas, je ne chôme pas, je combats par la grève générale!

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La Sociale, Journal des Travailleurs et Travailleuses du Secteur Communautaire

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QU’EST CE QUE LA SOCIALE?
La Sociale est le nouveau journal d’organisation des travailleurs et des travailleuses du secteur communautaire, fruit d’une campagne de l’Industrial Workers of the World (IWW) de Montréal.
Nous cherchons à regrouper les gens qui travaillent dans l’ensemble du secteur communautaire dans le but de bâtir une solidarité syndicale présente dans l’ensemble du réseau ainsi qu’un rapport de force vis-à-vis des bâilleurs de fonds qui contrôlent, bien souvent, nos conditions de travail. En effet, plusieurs travailleurs et travailleuses du milieu subissent du harcèlement psychologique au travail ou sont victimes de coordonnateurs et coordonnatrices qui contrôlent tout, surtout dans les petits organismes. D’autres groupes, souvent les plus gros, sont gérés carrément comme des entreprises privées à but lucratif et brassent beaucoup d’argent tout en donnant souvent, paradoxalement, de moins bonnes conditions de travail aux employé- e-s.
Il est important de s’organiser pour que les travailleuses et travailleurs du secteur soient bien traité-e-s par leur employeur…