Brève syndicale du 8 au 14 février

– Le 8 février, les membres du syndicat Unifor chez Métaux GBL à Dolbeau-Mastissini ont eu la mauvaise surprise de se retrouver en lock-out par leur employeur. Les représentant-e-s syndicaux déplorent que le patron s’attaque à la libre négociation; pour le patron, son offre est à prendre ou à laisser malgré les propositions de solutions avancées par le syndicat.

– Le 10 février, les manifestations contre le projet de loi 70 continuaient à travers le Québec, le SITT-IWW avait un contingent à Montréal. Les personnes sans emplois se retrouvent à s’appauvrir et être discriminé-e-s de plus en plus. En effet le projet de loi 70 pénalise ceux et celles qui n’arrivent pas à se trouver un emploi rapidement, comme s’ils ou elles étaient les seul-e-s responsables de leur condition, faisant fit des facteurs sociaux pourtant nombreux. Même la Commission des droits de la personne estime que ce projet de loi attaque la Charte québécoise des droits et libertés.

– Le secrétaire à la santé du Royaume-Uni veut imposer un nouveau contrat aux docteur-e-s sans leur consentement. Après une journée de grève le 10 février et sans avoir conclut d’accord à la table des négociations, ce contrat imposé allongerait les heures de travail tout en amoindrissant les salaires. Le syndicat des médecins craint que cela affecte les conditions de travail à un tel point que la santé des patient-e-s en soit mise en péril.

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– Le 10 février, à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, des centaines de chauffeur-e-s de taxi ont manifesté-e-s leur colère face au transporteur illégal Uber et dénoncer les gouvernements qui ne prennent pas suffisamment de mesures pour protéger les travailleuses et travailleurs. En France, les deux dirigeants d’Uber subissent un procès pour leur activité illégale. Uber, comme Airbnb et Blablacar, sont des compagnies dites «collaboratives» et donc le qualifitatif sonne bien. Hors, d’après le président du Lab de l’économie sociale et solidaire (ESS) Hugues Sibille, la « communauté » de travailleuses et travailleurs de ces entreprises n’ont aucun véritable lien entre eux et elles, ni même de pouvoir sur l’entreprise. La finalité de ses entreprises reste de faire de l’argent et étant très pyramidale, l’argent va vers les patrons et il n’en reste que peu pour les travailleuses et travailleurs, de plus, l’entretien des voitures, l’essence et les autres dépenses sont faites par les travailleuses et travailleurs.

– Vendredi le 12 février, des milliers d’agriculteurs et d’agricultrices mécontent-e-s d’un projet de loi impopulaire visant à réformer les régimes de retraite et la Sécurité sociale, que les créanciers et les créancières du pays jugent encore insuffisant, ont manifesté-e-s violemment, attaquant banques, policiers, policières et bâtiments gouvernementaux. «Nous n’avons pas d’autre choix que de venir camper devant le Parlement, place Syndagma [place de la Constitution]. C’est ça, ou mourir. Je vends chaque tomate 30 centimes d’euro. Ce qui me fait un revenu annuel de 10 000 à 15 000 euros, calcule Panagiotis. Jusqu’à présent, j’étais imposé à 13% mais avec son projet de loi, le gouvernement veut nous imposer à 20 puis 25% ! C’est intenable, il faut en finir avec cette austérité qui succède à l’austérité. Voilà cinq ans que ça dure», martèle le quinquagénaire à un journal français. La grogne envers Alexis Tsipras, qui représentait beaucoup d’espoir avant son élection, pour finalement céder aux puissances financières du pays n’est pas près de s’apaiser. Le pays est traversé de blocus de tracteurs depuis plus d’une semaine pour ralentir la circulation et donc faire pression sur les dirigeant-e-s du pays afin qu’ils arrêtent leurs mesures austères. http://bit.ly/1TcHK2g

– Le 14 février marque le 80e anniversaire de l’entré en grève des fabricants de pneus Goodyear à Akron, en Ohio. La plupart non-syndiqués, ils ont fait face à 150 policiers armés de battes de baseball et des tuyaux en plomb. Par la suite, ils ont menacés d’entrer en grève générale illimitée si une armée était utilisé par le patronat, pratique courante à l’époque. Après plus d’un mois, la direction accepta la majorité des demandes des travailleuses et travailleurs. http://bit.ly/20wSngS

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