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Témoignage d’un.e membre de l’IWW Québec pour la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.

Voici un témoignage d’un.e membre de l’IWW-Québec:

«En cette journée Internationale pour l’élimination de la pauvreté, je ne peux que ressentir une profonde solidarité de classe envers celles et ceux faisant les frais des puissants. Provenant moi-même d’un milieu pauvre, je ressens depuis toujours dans mon corps et mon esprit le poids d’avoir à lutter contre les ravages et les traumatismes hérités de cette forme de violence : la violence économique. Selon moi, la pauvreté n’est pas une fatalité sortie tout droit de la nature, elle est planifiée par l’élite économique afin que ceux-ci conservent leurs privilèges et nous avons le pouvoir de la faire cesser.

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En tant que membre de l’IWW Québec, je crois que nous ne devrions jamais déléguer notre rapport de force à une élite qu’elle quelle soit; politique, économique, syndicale ou intellectuelle. Je crois que les personnes qui vivent leur situation au quotidien sont les meilleures pour prendre des décisions ayant des conséquences directes sur leurs propres vies.

Nous n’avons besoin d’aucune élite, ni d’un conseil du patronat pour venir nous dicter si nos demandes sont légitimes ou non, car ce que le maître donne d’une main, il peut le reprendre de l’autre lorsque cela lui chante. C’est cet état d’esprit que l’IWW m’a apporté en tant que syndicaliste. Le 15$/heure, 5 semaines de vacances et 7 journées de congé maladie, c’est un minimum pour vivre une vie décente et ce à quoi on a droit.

«Pas de négociation, prenons le fric des patrons.»

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