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Wobbly à Dublin – Épisode 1: La menace fantôme

Introduction et mise en contexte

Lorsque j’ai décidé de partir vivre en Irlande pendant deux ans, je venais à peine de rejoindre le SITT-IWW et était avide d’en apprendre plus et de prendre part à la lutte. Donc, la première chose à laquelle j’ai pensé est : « Existe-t-il une branche en Irlande ?»

Eh bien non, me confirme le GHQ (General Headquarters), qui me met quand même en contact avec ERA (European Regional Administration), qui elle, me met en contact avec des Wobblies d’Écosse qui, finalement, me mettent en contact avec de potentiels membres, dont un en particulier semble plus motivé encore, un certain dénommé Jules. Lire la suite

Inébranlé par l’élection syndicale presqu’ex aequo, le syndicat de Jimmy John’s jure de continuer la lutte.

Piquet devant une succursale de la franchise étatsunienne JimmyJohn's

Les travailleurs-travailleuses dénoncent l’activité illégale répandue de la compagnie.

MINNEAPOLIS, E.-U. – Les travailleurs-travailleuses de 10 restaurants franchisés Jimmy John’s à Minneapolis crient à l’injustice après une élection d’accréditation syndicale presqu’ex aequo entachée de comportements douteux de la part du propriétaire de l’entreprise Miklin. 85 prolétaires ont voté en faveur de la syndicalisation et 87 contre, avec deux bulletins contestés inconnus. Selon le National Labor Relations Act, l’égalité revient à l’employeur.

Les ouvriers-ouvrières ont rendus compte de plusieurs preuves évidentes de violation de la loi de la National Labor Relations Act et ce avant que le jour du scrutin. Ces violations comprennent des tentatives de pots de vin à des travailleurs-travailleuse, demander aux employés-ées de porter des broches anti-syndicales, des menaces de licenciements massives, et des licenciements ciblés pour briser le syndicat. L’entreprise MikLin est actuellement accusée de 22 présumées violations de la National Labor Relations Act.

“Nous sommes extrêmement déçus de la conduite de l’entreprise dans cette affaire; plutôt que de simplement nous laisser voter, la direction a choisi d’enfreindre la loi à plusieurs reprises au cours des six dernières semaines. Ils ont dépensé plus de 84 500 $ sur une campagne de dénigrement anti-syndicale vicieuse, c’est plus de 1000 $ par vote pour le «non». Nous ne reconnaissons pas ces résultats de l’élection comme légitime et continuerons à nous battre pour nos revendications “, a déclaré Erik Forman, un travailleur au Jimmy John’s et membre du syndicat.

Ayo Collins, un livreur, a déclaré le syndicat «n’a pas mis tous ses oeufs dans le même panier» et a encore plusieurs pistes d’action devant eux. Il dit que le syndicat envisage d’engager une poursuite judicière contre la compagnie au sujet de son inconduite au court de la période pré-électorale.

“Dans une entreprise avec un roulement d’employé proche de 50% par mois, une majorité à un instant donné signifie beaucoup. Nous avons un mandat, plus de 85 d’entre nous se concacrent à la poursuite de la lutte pour des salaires décents, une planification d’horaire cohérente, des jours de maladie, et pour le respect et la dignité de base que tous les travailleurs-travailleuses méritent. Ce n’est que le début de la lutte “, a déclaré Collins.

Le syndicat des travailleurs-travailleuses du Jimmy John’s, ouvert à tous et toutes les employés-ées de cette compagnie au niveau nationale, est le premier syndicat de restauration rapide du pays, et est affilié au Syndicat Industriel des Travailleurs-Travailleuses.

Ayant gagné en renommée ces dernières années pour avoir organisé les travailleurs et les travailleuses des cafés Starbucks, le Syndicat Industriel des Travailleurs-Travailleuses est un syndicat international fondé il y a un siècle pour tous les gens qui travaillent.

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JimmyJohnsWorkers.org               JimmyJohnsWorkers.org

Arrondissement de LaSalle: Les cols bleus réclament la démission de Manon Barbe

Surprise et consternation à la ville de Montréal: après avoir baissé les taxes, surpayé les services des entrepreneurs en construction et haussé le financement de la police, la ville est à sec ! La bulle immobilière terminée, les factures d’entretien d’infrastructures désuètes et pas entretenues pendant des décennies s’empilent, et le copinage et la corruption avec les amis du régime ont évidemment un coût que les patrons et les riches ne voudront pas payer. Alors devinez qui va passer à la caisse ?

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La gauche allemande soutien l’interdiction d’un syndicat ouvrier

Actualité de l’Anarcho-syndicalisme

La FAU-AIT (Freie Arbeiterinnen- und Arbeiter Union, union libre des travailleuses et des travailleurs) est une petite organisation ouvrière allemande, la section outre Rhin de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT). Elle essaie de promouvoir un mode d’organisation autonome des travailleurs, renouant ainsi avec le syndicalisme originel, sans permanent ni représentants élus. A l’intégration dans les organismes paritaires qu’elle refuse, elle privilégie l’organisation collective des travailleurs en assemblée générale, et l’action directe (c’est-à-dire sans intermédiaire) plutôt que le compromis de classe. En un mot, elle essaie de promouvoir et pratiquer l’anarchosyndicalisme.

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Occupation autogestionnaire en France

Tiré du blog des occupants


147 salariés de l’entreprise Philips EGP de Dreux (Eure-et-Loir) ont « pris le contrôle de production » de leur usine afin de « dénoncer la fermeture programmée de site en janvier par la direction », a-t-on appris jeudi de sources syndicales.

«Nous avons pris le contrôle de l’entreprise depuis deux jours sous forme de SCOP (Société Coopérative de Production) sous le contrôle des ouvriers. Nous voulons ainsi montrer que le site de Dreux est viable économiquement» , a déclaré à l’AFP, Manuel Georget, délégué CGT. «Sur les 217 salariés restant, toujours en attente de leur lettre de licenciement, 147 ouvriers, cadres, ingénieurs etc. ont accepté de travailler en autogestion, lors d’une assemblée générale, et ainsi montrer que l’usine est rentable, si l’on n’engraisse pas financièrement les actionnaires», a indiqué M. Georget.

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Un premier Starbucks syndiqué au Québec

starbucks_syndicatQuébec, 14 juillet 2009 – Lundi matin, le syndicat des travailleurs et travailleuses de Starbucks, affilié aux Industrial Workers of the World (IWW), a déposé une demande en accréditation syndicale auprès de la Commision des relations de travail, pour représenter les employés du Starbucks Germain-des-Prés, dans l’arrondissement Ste-Foy, à Québec. Les récents changements au système de gestion des horaires et les nouvelles exigences de l’employeur quant aux disponibilités des employés ont finalement convaincu les quelques quinze baristas, principalement des étudiants, de se regrouper pour défendre leurs intérêts face à un employeur inflexible et arrogant.

« Starbucks, c’est un peu le MacDonald’s du café. Les emplois sont précaires et mal payés, mais jusqu’ici, au moins les horaires de travail étaient flexibles, ce qui convenait aux étudiants qui y travaillent », commente Simon Gosselin, membre du syndicat. « La clause qui imposera un minimum de 24 heures de travail par semaine pour les chefs de quart et 16h pour les baristas est le cheval de bataille de notre syndicat. C’est un changement brutal qui fera en sorte que les 6 chefs de quart actuels devront être rétrogradés, ce qui implique pour eux une baisse de salaire de 10% et la perte de leurs avantages actuels », poursuit-il.

Starbucks est depuis 2004 la cible d’une campagne d’organisation menée par les Industrial Workers of the World, un syndicat alternatif implanté principalement aux États-Unis, mais aussi au Canada, en Grande-Bretagne et en Australie. « Starbucks prétend être un employeur socialement responsable, respectueux des collectivités et contribuant au développement économique », nous dit Mathieu Jean, porte-parole des IWW. « Avec ses emplois précaires et mal payés et de fréquents accrocs aux normes minimales du travail, Starbucks a plutôt tendance à appauvrir les communautés et à tirer les conditions de travail vers le bas», ajoute-t-il.

En effet, malgré les prétentions de l’entreprise, la multinationale du café a été 17 fois trouvée coupable de violation des droits syndicaux de ses travailleurs pour la seule ville de Minneapolis, et a été condamnée pour ses pratiques antisyndicales par le National Labor Relation Board, un organisme du gouvernement américain. En décembre dernier à New-York, la compagnie a été trouvée coupable de 30 chefs d’accusations similaires qui pesaient contre elle. Et plusieurs autres causes du genre sont pendantes.

« Nous n’avons pas l’intention de nous laisser intimider par l’employeur, et s’il veut jouer dur, il trouvera à qui parler », déclare Mathieu Jean. « Mais Starbucks a maintenant l’occasion de nous démontrer que ses prétentions sociales sont autre chose qu’une coquille vide. La balle est maintenant dans leur camp » conclut-il.

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Se syndiquer avec les IWW: « Si nous pouvons le faire à Starbucks, nous pouvons le faire partout »

sbuxLogocat3Quand Bank of America a tenu une conférence téléphonique pour organiser la contestation du Employee Free Choice Act, un projet de loi jugé comme favorable aux syndicats, un des cadres présents a lancé la formule: « le problème Starbucks ».

Son inquiétude ? Les travailleurs et travailleuses pourraient bien suivre l’exemple des baristas de Starbucks et former leurs propres organisations sans attendre après les grands syndicats traditionnels.

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