Brève syndicale du 5 au 11 avril
– À Houston, au Texas, les membres incarcéré-e-s du IWW ont fait une action historique. 7 prisons s’on entrées en grève à travers l’État. Les prisonniers et les prisonnières travaillent pour des compagnies diverses avec un salaire parfois nul (0$/h). On se souviendra des 4,000 prisonniers et prisonnières qui ont combattu-e-s les feux de forêts de la Californie en 2015 pour 2$ par jour. Les conditions de vie exécrables sont dénoncées, agressions sexuelles, manque d’air climatisée provoquant parfois la mort, obtenir un salaire pour le travail fait, les revendications sont nombreuses. https://iwoc.noblogs.org/post/2016/04/05/strike-roundup-day-1-texas-prisons-shook-by-iwoc-initiated-strikes/
– En France, la mobilisation contre la réforme du travail continue. Le 9 avril, plus de 200 manifestations se sont tenues à travers le pays. La répression a été énorme, on dénombre 177 interpellations et les blessé-e-s se comptent par dizaines.
– Les conducteurs et les conductrices de taxi ont continué-e-s à manifester à Québec et à Montréal contre le manque d’encadrement d’Uber. La compagnie Uber pratique l’évasion fiscale et s’enrichie sur le dos des employé-e-s qui n’ont aucun contact entre eux et elles ni de pouvoir sur les tarifs et les conditions de travail.
– Dans la réserve autochtone du Lac-Simon, des policiers ont happés puis abattus un homme suspecté de se promener avec une arme blanche dans les rues le mercredi 6 avril. On ne connait que peu de détails sur l’opération policière, l’enquête a été donnée à un autre corps policier et l’opération a débutée suite à un appel pour violence conjugale. Le 10 avril la réserve Attawapiskat en Ontario déclare l’état d’urgence après la 39e tentative de suicide depuis le 1er mars dernier. Les conditions de vie difficiles sont pointées du doigt comme facteur important, le chômage étant énorme en plus de l’alcoolisme et la toxicomanie touchant une grande partie de la population.
– le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a fait un palmarès des maires les moins fiables. Au troisième rang se trouve Jean Tramblay, maire de Saguenay, dont la spécialité est le congédiement abusif. En tête du palmarès, c’est nul autre que Régis Labeaume, suivi par Denis Coderre. On les accuse respectivement d’être négociateur de mauvaise foi et de détruire les biens publiques tout en en accordant des contrats aux amis.
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