Articles

Être délégué-e, ce n’est pas que ramasser des cotisations!

To read this article in english, click here.

Un article par DJ Alperovitz sur le rôle des délégué-e-s du SITT-IWW, paru originellement dans l’édition de décembre 2012 de l’Industrial Worker sous le titre Not just dues collectors.

Traduction libre par x 374166 de l’IWW Montréal 19/11/2014.

Au cours des derniers mois, différentes discussions ont eu lieu sur Facebook à propos de délégué-e-s de l’IWW qui auraient pris des décisions arbitraires, dépassant largement le cadre de leur mandat (par exemple en refusant à des étudiant-e-s le droit d’entrer dans le syndicat ou en faisant littéralement couler une campagne d’organisation). À de nombreuses reprises, il a ainsi été rappelé que les délégué-e-s ne sont que des «volontaires devant ramasser les cotisations». En tant que délégué qui a essayé de vivre chacun de ses mandats selon des standards des plus élevés, je trouve ces deux déclarations extrêmement troublantes. D’un coté, nous trouvons des délégué-e-s qui n’ont clairement pas reçu une formation correcte (voir une formation tout court) et qui n’ont pas lu leur manuel de délégué-e-s et de l’autre il semble qu’il y ait une incompréhension au sujet de la position de délégué-e par les membres de l’IWW. Lire la suite

,

La Sociale, Journal des Travailleurs et Travailleuses du Secteur Communautaire

Image
QU’EST CE QUE LA SOCIALE?
La Sociale est le nouveau journal d’organisation des travailleurs et des travailleuses du secteur communautaire, fruit d’une campagne de l’Industrial Workers of the World (IWW) de Montréal.
Nous cherchons à regrouper les gens qui travaillent dans l’ensemble du secteur communautaire dans le but de bâtir une solidarité syndicale présente dans l’ensemble du réseau ainsi qu’un rapport de force vis-à-vis des bâilleurs de fonds qui contrôlent, bien souvent, nos conditions de travail. En effet, plusieurs travailleurs et travailleuses du milieu subissent du harcèlement psychologique au travail ou sont victimes de coordonnateurs et coordonnatrices qui contrôlent tout, surtout dans les petits organismes. D’autres groupes, souvent les plus gros, sont gérés carrément comme des entreprises privées à but lucratif et brassent beaucoup d’argent tout en donnant souvent, paradoxalement, de moins bonnes conditions de travail aux employé- e-s.
Il est important de s’organiser pour que les travailleuses et travailleurs du secteur soient bien traité-e-s par leur employeur…

Calendrier du mois de Mars 2014

Vendredi 07/03: 18h – Marche non-mixte pour la Journée Internationale des
Femmes (place Normand-Bethune, metro Guy Concordia)

Vendredi 07/03: 19h – Comité Événement-Merch de l’IWW à l’Escalier
(552 St-Catherine Est, métro Berri-UQAM)

Samedi 08/03: 15h30 – Marche mixe pour la Journée internationale des Femmes
(Square Cabot, métro Atwater)

Mardi 11/03: 19h – Présentation de l’Upop ”le Capital Syndical”. Bar Les Pas Sage (95 Rachel Est, métro Mont-Royal)

Jeudi 13/03: 18h – Bière Syndicale des travailleurs et travailleuses du
Communautaire au Touski (2361 Ontario Est. Métro Frontenac)

Mardi 18/03: 19h – Comité d’Organisation de l’IWW au local A-2405 de l’UQÀM
(entrée sud-est coin Sainte-Catherine/Saint-Denis)

Mardi 25/03: 19h – Présentation de l’Upop ”Services Publiques: Les syndicats
perdent-ils la batailles de la privatisation?”. Bar les Pas Sages (95 Rachel Est, métro Mont-Royal)

Jeudi 27/03: 19h – Conférence de l’IWW sur les dérives néolibérale de la CSST. Au Café Atomique (3606 Ontario Est, métro Joliette)

Jeudi 03/04: 14h – Manifestation contre l’Austérité. Place Émile-Gamelin.

Dimanche 06/04: 18h – Réunion Mensuelle de l’IWW au 2130 rue Bishop

À Venir: Réunions des Comités Traduction, Solidarité-Campagne et
Communication.

, ,

Se syndiquer avec les IWW: « Si nous pouvons le faire à Starbucks, nous pouvons le faire partout »

sbuxLogocat3Quand Bank of America a tenu une conférence téléphonique pour organiser la contestation du Employee Free Choice Act, un projet de loi jugé comme favorable aux syndicats, un des cadres présents a lancé la formule: « le problème Starbucks ».

Son inquiétude ? Les travailleurs et travailleuses pourraient bien suivre l’exemple des baristas de Starbucks et former leurs propres organisations sans attendre après les grands syndicats traditionnels.

Lire la suite

,

Première victoire pour les IWW Montréal

PiquetLa section montréalaise des Industrial Workers of the World (IWW)a enregistré sa première victoire face au patron du Pizzédélic situé sur la rue Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal.

Le Pizzédélic était reconnu dans les années1990 pour être un lieu de travail peu respectueux des normes minimales du travail, payant souvent ses employés sous le salaire minimum, ou refusant de payer les formations des travailleurs. Il semble bien que leurs mauvaises habitudes patronales ne soient pas disparues avec le nouveau millénaire, puisque le Pizzédélic en question refuse systématiquement à ses employés d’être payés en heures supplémentaires lorsque ceux-ci travaillent plus que les 41 heures hebdomadaires définies comme maximum dans la loi des normes du travail.

Contactés par un travailleur de l’endroit voulant avoir son dû, les IWW sont allés visiter le restaurant pour bien faire savoir au patron qu’il ne s’en sortirait pas ainsi.

Environ une dizaine de militantes et de militants sont venus faire un joyeux tapage à l’intérieur du restaurant, ainsi qu’une ligne de piquetage devant l’entrée du restaurant. Plusieurs clients ont choisis de rebrousser chemin en signe de solidarité avec notre camarade floué.

Utilisant plusieurs tactiques dilatoires pour empêcher notre camarade d’avoir son dû, entre autre en l’inscrivant sous deux numéros d’employés différents pour éviter que son système comptable ne le paie au taux supplémentaire, le patron a même réuni ses employé-es suite au départ de notre camarade pour tenter de leur faire signer une déclaration dans laquelle ceux-ci renonçaient par avance à se faire payer au taux légal. Suite à notre action, notre camarade a été entièrement payé, et ce rapidement.

Des abus du genre sont fréquents dans les domaines où le fort taux de roulement de la main-d’oeuvre empêchent les travailleurs et travailleuses de s’organiser efficacement contre les patrons. De plus, en cette période de crise économique, il est clair que les conditions de travail et salariales vont subir d’énormes pressions des employeurs pour être revue à la baisse, le maintien des taux de profits exigeant une dévaluation de la valeur du travail.