Une victoire pour la solidarité !

VICTOIRE! L’action directe et la solidarité donnent des résultats! Vendredi dernier, le Réseau de solidarité du Sud-Ouest, un groupe bénévole de résidentEs des quartiers populaires du Sud-Ouest qui militent ensemble afin de créer un rapport de force contre les patrons et les propriétaires, épaulé par vos dévoué.e.s wobblies ont accompagné un travailleur au FF Pizza, resto yuppy a St-Henri. FF avait mis fin à son emploi sans l’indemnisation ($350) qu’ils lui devaient selon les Normes du travail. 25 résidentEs et travaill(euses)eurs ont donc visité FF pour livrer une lettre réclamant le montant du et donnant un délais de deux semaines. Une semaine après, FF a capitulé et a payé l’indemnisation au travailleur en question. D’autres actions à venir! Pour toutes infos: www.solsudouest.net, [email protected]

Les grévistes d’Insomnia Cookies rejoignent le IWW à Boston

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Le dimanche 18 août à minuit, le quart de nuit du Harvard Square Insomnia Cookies (Cambridge, États-Unis) votaient à l’unanimité de lancer une grève pour de meilleurs salaires, une assurance-maladie et la liberté de se syndiquer. Le mardi suivant, les quatre grévistes rejoignaient les Industrial Workers of the World et lançaient une campagne publique pour atteindre leurs objectifs.

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Déclaration commune pour une communauté inclusive et antiraciste au Saguenay

L’IWW/SITT Montréal a résolu lors de sa dernière réunion générale de signer et de diffuser cette déclaration commune écrite par le Collectif Emma Goldman du Saguenay. Si vous désirez également signer la déclaration, vous pouvez les contacter au [email protected] d’ici au 18 septembre.

stopracism Horreur et stupeur sont des mots bien insuffisants pour exprimer notre dégoût face au crime haineux perpétré samedi après-midi à l’endroit de la Mosquée de Chicoutimi. Nous qui militons au quotidien pour abattre ces frontières formées de préjugés, de violence, d’oppression, de privilège et d’ignorance, sommes attristé-e-s par cette nouvelle manifestation d’un système d’oppression – le racisme – bien présent chez nous. Alors que nous voyons dans cet acte la continuité d’une campagne de propagande haineuse d’un groupuscule raciste de la région, nous nous insurgeons également contre des formes de racisme beaucoup plus répandues et banalisées dans notre milieu. À l’ombre des bêtes idées-marketing de « ville accueillante » (sans action) et des vaines quêtes du journalisme policier de nos grands médias, nous émettons cette déclaration à partager : du courage naît l’espoir, l’espoir de vaincre et terrasser toutes les formes d’oppression. C’est un appel à l’action.

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Manifestation des travailleurs et des travailleuses de la construction en grève

*La grève, Yes Sir ! Mais c’est quoi le plan ? *

L’industrie de la construction est en grève pour la première fois depuis
1986. Il s’agit d’une occasion rare, d’une opportunité à saisir.
Aujourd’hui une brèche s’ouvre dans le quotidien souvent rude de notre
travail. Est-ce que nous allons laisser cette lutte se restrein- dre aux
seuls mots d’ordre de nos exécutifs syndicaux et à la seule question de
la convention collective? Les attaques contre les tra- vailleurs
viennent de toutes part et ne sauraient être résumés dans les phrases
préfabriquées des porte-parole qui se perdront dans la chambre d’écho
des médias corporatifs.

On perd les meilleurs jours, les meilleures heures de notre vie à la
gagner. Et si on osait espérer plus dans cette lutte que le simple statu
quo? L’unique maintien de nos conditions de travail actuelles alors que
nos conditions de vie se détériorent de tout bords, tout cô- tés? Notre
lutte doit déborder des seules revendications de l’Alliance syndicale et
s’adresser aux problèmes qu’on vit tous, par exemple l’endettement qui
nous enchaîne. C’est dans la grève qu’on réalise notre pouvoir, et
maintenant que le temps est venu on doit laisser s’exprimer notre colère
pour créer le monde qu’on mérite.

Parlons du saccage de l’assurance chômage, des coupures et des mesures
d’austérité des gouvernements, des effets de notre travail sur la
société ! Veux-t-on laisser un monde de condos jetables et des montagnes
de matériaux contaminés à nos enfants? C’est nous le sang de cette
industrie, il nous appartient d’en faire une force de changement social.
Ce n’est certainement pas dans les médias que notre lutte va se gagner
mais bien sur nos chantiers et dans la rue!
Organisons nous sur nos propres bases, Parce que seule la lutte paie !

Mardi 18 Juin 14h
Parc Émilie-Gamelin (Métro Berri Uqam)

Intéressé à passer à l’action ? Contact : [email protected]

WORKERS UNITE! by IWW correspondent in Zimbabwe


WORKERS UNITE!
by our IWW correspondent
See IWW Zimbabwe Facebook page

For almost a decade since the year 2000, the political bickering in Zimbabwe between President Mugabe and the now Prime Minister Morgan Tsvangirai of the MDC and ZCTU fame paid no dividends until the rival leaders made a final U-turn after noticing that they had contributed massively to the downfall of the country’s situation politically and economically.

This was worsened by drought and the outbreak of cholera that gripped most Harare’s high density surburbs. What a tragedy as many people perished! This forced the political gurus including Athur Mutambara of another MDC breakaway faction to bury the hatchet and bring heads together.

Though it took long for the starving poor peasantry and workers, the signing of the MOU gave birth to the Government of National Unity (GNU) early 2009. That clipped the wings of the high flying Central Bank Boss, Dr Gideon Gono whose actions to challenge imperialism’s global monetary policies nose-dived. What a shame. That marked the death of our big figured and bond papered dilapidating currency.

With Tendai Biti of the MDC-T installed as Finance Minister of the inclusive government, it was vociferously declared that the country was switching to the use of multiple-currencies: USD, SouthAfrican Rands and British Pounds. Pitifully, through this workers lost their hard earned cash deposited at banks.

While currently, the country’s economy is being preached to be doing well with more massive diamond discoveries, the GNU has refused to burge to the worker’s plight of salary increament. Imagine the majority of workers earns below the PDL. It then boggles our minds why the GNU is standing firm on refusing to improve peanut-buttered salaries destined for the workers.

Domestic workers are the most hard-hit after government gazetted that they deserve to earn less than USD100 last year. To civil servants and other workers, they are earning from around USD200/month as compared to USD15 000/month fit for an MP. It was then late July 2012 when civil servants defied all the odds and took to the streets petitioning the Minister of Finance, Tendai Biti, on behalf of the GPU to re-consider their salaries.

While all this is going on, the Zimbabwe Congress of Trade Union (ZCTU) which is deep in leadership divisions is taking no action. It’s now open that Zimbabwean workers have become a sheep without a shephered. Workers have no meaningful salaries but the ZCTU cannot intervene! Workers are being accused by their selfish employers and the ZCTU is dumb founded! Diamond companies have got to remit part of their proceeds to treasury according to law of land and the ZCTU cannot make sure that this is tasked.

To make things worse, it was the government through the announcement by Biti that it is not going to offer its workers any salary increament due to an allegedly unsustainable wage bill and the ZCTU didn’t bother to even raise a finger. Obviously, the ZCTU has been hijacked by politicians and it’s imminent that the workers will not expect better leadership. This is now ripe time for Zimbabwean workers to organise to win better conditions today and build a world with economic democracy for the future.

Workers in Zimbabwe Unite! You have nothing to lose but your chains.

Vidéo IWW Edmonton | Grèves sauvages, sables bitumieux, comité d’action étudiant

Voici Gabriel, il est le responsable de la propagande de la branche IWW d’Edmonton. Lors de son passage à Montréal il nous a présenté un aperçu historique de la IWW Edmonton et des luttes de classe en Alberta.

Rapidement, dans le désordre et de manière non-exhaustive, Gabriel parle de l’organisation des grèves sauvages dans la construction en Alberta (il est lui même travailleur dans la construction) et particulièrement dans l’industrie des sables bitumineux, de l’organisation des comité autonome étudiants, les SWAG ou Student Worker Action Group, soit des regroupements d’étudiants et d’auxiliaires de recherche et d’enseignement, de la nécessité d’unir les écologistes et les travailleurs des sables bitumineux comme ce fut le cas dans la lutte de Judy Bari pour protéger les forêts anciennes de la Côte Ouest américaine.

Il parle de tout cela, et bien plus, tout en ponctuant ses interventions de perspectives proprement wobblies: la force, l’efficacité et la nécessité de l’auto-organisation de la lutte ouvrière syndicale en dehors des ordres et des structures qui délèguent le pouvoir entre les mains des leaders et petits-patrons syndicaux et la perspective d’instaurer le contrôle ouvrier directe et démocratique de la production et de l’économie.

L’enregistrement est en trois partie, dont voici la première. La seconde et la troisième se trouvent respectivement ici et ici.

Malheureusement pour ceux et celles d’entre-nous qui ne comprennent pas l’anglais, nous n’avons pas les sous-titres en français.

Bonne écoute!

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=qSa6EAjdNAI]

Chine | Suicide suspect d’un dissident syndicaliste… un meurtre déguisé?

Soutenez la campagne en ligne lancée par Labour Start

Deux jours après le 23ème anniversaire du massacre du 4 Juin (Tian’anmen), Li Wangyang, un militant syndical depuis les années 1980, a été retrouvé mort à l’hôpital où il était détenu dans la ville de Shaoyang (province du Hunan). La police affirme qu’il s’agit d’un suicide et a emporté son corps de force. La famille de Li n’est pas convaincue par la version de la police et demande une enquête sur les circonstances de son décès. Malgré l’opinion publique, le gouvernement chinois a fait incinérer son corps. Quelques jours avant sa mort mystérieuse, il a donné une interview à une chaîne de télévision de Hong Kong, critiquant publiquement le gouvernement pour l’oppression des dissidents. Beaucoup pensent que sa mort est un acte de représailles par les autorités. Le sort de Li Wangyang est celle de nombreux dissidents en Chine. Le gouvernement a l’habitude de déclarer des militants syndicaux hors la loi et de réprimer brutalement leurs actions. Selon les informations du Bureau de liaison de la CSI / FSI à Hong Kong, au moins 36 militants syndicaux sont emprisonnés en raison de leur implication dans des grèves, protestations ou l’organisation de syndicats ouvriers indépendants. Ce chiffre est largement sous-estimé car beaucoup d’autres sont détenus sans aucune procédure judiciaire ou tout simplement réprimé par la police. Très souvent, leurs histoires ne sont jamais entendues. Nous appelons les syndicats et la société civile à montrer leur solidarité en nous rejoignant dans l’envoi de ce message au gouvernement chinois.

L’opposant chinois Li Wangyang est mort dans des circonstances suspectes

Manifestation après le “suicide” d’un dissident

L’étrange suicide de l’opposant chinois Li Wangyang

Chine : Mort d’un dissident condamné pour crime contre-révolutionnaire

La mort d’un dissident de Tiananmen embrase le Net chinois

Des internautes chinois s’émeuvent de la mort d’un dissident


Les principes d’organisation de la I.W.W.

Voici un extrait de la brochure “un syndicat pour tous et toutes!” version française de “One Big Union”. Nous mettrons en ligne le reste de la brochure en ligne prochainement!

La démocratie au sein du syndicat

L’objectif du I.W.W. est d’établir la démocratie dans notre vie quotidienne au travail, ainsi que dans l’entièreté du système économique. Ses principes d’organisation vont dans le sens de cet objectif, et sont essentiels pour l’atteindre. Ils se fondent sur deux convictions de base : la solidarité et la démocratie au sein du syndicat. Il est nécessaire d’éviter toute pratique pouvant perturber l’unité de notre classe, tout comme il est essentiel que le syndicat soit dirigé par ses membres, et non le contraire. Exclure la démocratie du I.W.W. laisserait la porte ouverte à ce que le syndicat devienne un instrument pour les fascistes ou d’autres groupes politiques autoritaires, et donc un énorme handicap pour la classe ouvrière. Partout dans le monde et à travers l’histoire, les régimes autoritaires ont trouvé nécessaire de rassembler la force de travail dans une organisation de ce type. Le pouvoir du Syndicat pour tous(tes) doit être exercé par nous, et non pas sur nous.

Comme protection contre toute clique qui voudrait diriger ce syndicat à des fins personnelles, les règles suivantes ont été conçues:

1. Aucun(e) officier ne peut être élu(e) pour plus d’un an.
2. Aucun(e) officier ne peut être élu(e) pour plus de trois mandats successifs.
3. Tous(tes) les officiers sont élu(e)s lors de référendums où tous(tes) les membres qu’ils représentent ont le droit de vote : tous(tes) les membres de branches votent pour les officiers des sections syndicales qui les unissent ; tous(tes) les membres d’une industrie votent pour les officiers syndicaux industriels ; et tous(tes) les membres du I.W.W. votent pour les officiers de l’organisation générale.
4. Tous(tes) les officiers sont sujet(e)s à être démi(e)s de leurs fonctions par un vote majoritaire.
5. L’élection par vote, et non la nomination, est la politique de mise pour tous.

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