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Sommet Anti-G7: Summary of a quiet stay but while repression

7 June :
Après-midi touristique dans Québec : les magasins se barricadent petit à petit, les gens font leur vie, c’est très calme. On finit par être suivi-es par au moins 3 policiers en civil (ceux repérés) et on nous demande de nous identifier quand on mange un sandwich dans un cimetièreun groupe de 7 people, entouré par 20 flics : SPVQ, SQ main dans la mainLe profilage commence.
Manifestation de soir appelée par le RRAG7 et le communautaire : ambiance joyeuse bien qu’on sentait une certaine appréhension, entouré-es par des goons policiers, anti-émeutes et militaires. On a croisé des fusils d’assaut, des snipers, des drones, des chiens électrocutés à chaque aboiement, at least 3 hélicos et j’en passeTout ça pour une manif calme d’un millier de personnes et plus d’une centaine de journalistes.
-Retour vers nos quartiers, on est suivi par d’autres policiers en civil dans leur voiture qui prennent manifestement nos plaques d’immatriculation en note.

On a aimé : la mobilisation plus grande qu’on pensait, la préparation des médics et les discussions avec plein de belles personnes.
On a détesté : le PCR qui s’est pris pour un autre en passant devant tous les groupes communautaires qui organisaient la manifestation, les arrestations (2) dans la manifestation, l’arsenal policier.

 

8 June :
Manifestation matinale avortée par l’arsenal militaire et paramilitaire entourant les manifestant-es
On apprend que des véhicules de manifestant-es sont ‘arbitrairementarrêtés et fouillés dans QuébecPas nous, mais on a pu le constater en effet en arrivant sur place.
Rassemblement du midi : une autoroute bloquée quelques minutes qui a valu certes 2 sofas flambants entourés de béton, mais aussi des charges policières violentes (des plaquages dignes de pros de foot américain) et des arrestations.
Midi : pique-nique on ne peut plus relax près du plus chouette dépanneur du monde (rabais pour les manifestant-es, mise à dispo des toilettes, adorables employé-es, bain de face gratis en cas de gaz… !) Québec est devenue une ville fantôme, les rues sont vides, on s’attendrait presque à une attaque de zombies!
Manifestation de l’après-midi a à peine pu commencer que tous les goons bloquaient de nouveau les rues et poussaient les gens (dont des journalistes) en bas des cotesIls se sont aussi sentis bien seuls quand ils ont, tous seuls comme des grands, réussi à planter un de leur véhicule dans une mini-sortie de route qui leur a valu un remorquage et de se cacher dans des buissons ! Petit retour des choses !
On ne compte même plus la police en civil qui nous suit dans les rues et prend des notes.

On a aimé : le pique-nique et son ambiance ‘safe’, le dépanneur extra.
On a détesté : le véhicule blanc qui t’écoute et fait de la reconnaissance faciale, la répression surnuméraire qui fait avorter la moindre action et stresser à chaque coin de rue. Les arrestations en mode ‘kidnappingalors que les gens rentraient chez eux et elles. Les photographes qui ne respectent pas le consentement.

9 June :
Manifestation syndicale : encore près d’un millier de personnes, mais cette fois une superbe ambiance! Des chansons à tout va, l’orchestre Tintanar qui se déchaîne et un temps magnifique!
Retour à l’ordre : les policiers laissent vider la place au compte-goutte en profilant les individus et leur faisant vider leur sac.

On a aimé : la belle ambiance et rigoler de voir 15 SQ sécuriser un McDo.
On a détesté : ne pas savoir où sortir et se sentir comme des bêtes à l’abattoir après la manifestation on-ne-peut-plus-pacifique.

 

In summary : 3 belles journées, bien qu’entourées de flics en tout genre, de toutes les couleurs et avec tout l’arsenal. On décompte 0 fenêtre brisée, 10 arrests, more than 400 millions de $ dépensés sur la sécuritéça fait cher du tie-wrap autour des poignets des arrêt-és !

Short, malgré la ‘petitemobilisation, ça a quand même réussi à faire fermer l’Assemblée nationale, donner congé aux personnes du Parlement, ainsi qu’à des profs et des enfantset littéralement ennuyer gentiment près de 8.000 flicailles mobilisées pour la sécurité !
And also… donner ben de la job aux personnes qui placardent les commerces, ça a été lucratif pour eux et elles assurément !

 

Solidarity,

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Lien vers une entrevue de deux membres du SITT-IWW Montréal au sujet de notre présence au G7, à l’antenne du FM93 (Radio de Québec).

 

Photo credit: Cedric Martin.

Demonstration of May 1 2018: record

There is exactly one week began the May 1st demonstration of the IWW in SITT-Parc-Extension. Once more, workers of Montreal where present at the rendezvous, to celebrate our solidarity and claim a better world.

 

A picnic provided by the wonderful activists of Bouffe against fascism allowed us to regale us before starting our walk. This is an opportunity for friendly moments and weaving links, essential to the solidarity that we so dear. Ensuite, it is the speech, given in a fighting spirit of unionism. The atmosphere is jovial and energetic, the demo will be strong and the street will be ours!

 

We walked the streets of Park Ex, the rhythm of "Refugees in! Racists out! "And" A! Anti! Anti-capitalist! "We also made a foray into TMR, especially to sing the Internationale. In my opinion, a very pleasant moment that put smiles on many lips. There was no confrontation with the police, not to my knowledge. The demonstration did not disperse. The struggle against capitalism will be done in other ways.

 

Manifesting 1 for the day of workers, it is fit in the history of anti-capitalism. We back again and again that "the working class and the employing class have nothing in common" *. The SITT-IWW claims the end of the economy in profits, the end of wage labor and the construction of a world able to meet the needs of everyone. Through our struggle, we "are laying the foundation of a new company within the same old" *.

 

The Solidarity trade union struggle is our tool. With events like the May 1, Wobblies say to workers: you're not alone-es! We share this indignation for bosses who exploit us, we share the desire to have a say in our work. We worry together against an unjust system, then together we demonstrate to its end. For this solidarity, we all learn and all each other. We move from indignation to action when we realize that together, we are strong and strong. The demonstration on May 1, I hope, we have helped achieve this.

 

The emergence of neo-Nazi on the roof of a building waving the flag of the swastika at the end of the demo has enraged us-es. With reason. Such provocation and incitement to hatred is unacceptable. The far right continues to be a threat to all workers. We must continue to fight to protect our colleagues and to end all forms of oppression. Waiting, le ITS-IWW continue the Scand, as the protestors May 1 at the sight of fascist: « A! Anti! antifascist! »

 

Solidarity forever,

 

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* Extracts from the preamble to the constitution of the IWW

Photo credit: A. L.-V.

 

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The poor white and poor black are in the same boat

Anticapitalism egg racism ? One and the other, met many black American activists, in the years 1960, advocated class warfare rather than the alliance of blacks against whites.

A black American union. Philip Randolph was optimistic 1963 : "The protests of blacks are only the first tremors of the" subclass ". Blacks are in the street, but other unemployed, all races, will join them [1]. " It was not the case. Many black activists were nevertheless convinced that the fight antiracist had real meaning unless it was also anti-capitalist ; that blacks would only become free in the day that the operation would have disappeared.

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