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Grève Générale: 175 000 travailleurs et travailleuses en grève dans l’industrie de la construction!

Ce matin les 175 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs de la construction déclenchent une grève générale pour forcer l’avancement des négociations en cours. Sans convention collective depuis le 30 avril dernier, l’Alliance Syndicale regroupant les cinq syndicats de la construction veut défendre les conditions de travail de ses membres assaillis par les associations patronales.

C’est dans ce contexte que le Syndicat Industriel des Travailleurs et des Travailleuses (SITT-IWW) souhaite exprimer sa solidarité et se joint aux 175 000 ouvriers et ouvrières dans la défense de leur droit de faire grève et appuie l’ensemble de leurs revendications.

Solidairement,
Le SITT-IWW Montréal

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Près d’un millier de manifestant-es pour la journée internationale des travailleurs et travailleuses

 

Dans le cadre du 1er mai 2017, alors que les centrales syndicales envoyaient leurs permanent-es et salarié-es distribuer des tracts, le IWW ainsi que de nombreux groupes se mobilisèrent pour une journée de lutte, de solidarité ouvrière et de combat. Au programme; occupation des bureaux d’agences de placement, repas populaire et manifestation du quartier Centre-Sud jusqu’au Centre-Ville où la police nous attendait de pied ferme!

Occupation des bureaux des bureaux de Thompson Tremblay et de ManPower Solutions de Recrutement

Cette année le coup d’envoi de la journée internationale des travailleurs et travailleuses à été donné dès midi pour les membres du Syndicat Industriel des Travailleurs et Travailleuses (SITT-IWW) de Montréal et de l’Association des Travailleurs et Travailleuses Temporaires d’Agences de Placement (ATTAP) qui sont allés occuper les bureaux de Thompson Tremblay et de ManPower Solutions de Recrutement, deux agences de placement.

Les agences de travail temporaire se spécialisent pour offrir de la main-d’œuvre flexible aux entreprises. Essentiellement, cela transforme la relation patron-employé en une relation triangulaire de patron-agence-employé. Les agences permettent aux entreprises de réduire leurs coûts de production par une réduction du personnel comptable ainsi que l’évasion du paiement des avantages sociaux et des protections garanties par les normes minimales du travail telles que les cotisations à l’assurance-emploi, l’assurance en cas d’accidents de travail, les congés parentaux, ainsi que celle pour les aidants naturels, les régimes de retraite, les vacances, etc. Elles limitent aussi le droit à la syndicalisation, le droit à la négociation directe avec le patron pour avoir une convention collective de travail et le droit de faire la grève comme mécanisme de défense. Les travailleurs et les travailleuses victimes de ce procédé n’accumulent aucune ancienneté, n’ont pas de minimum d’heures de travail garanti ni de sécurité d’emploi et ne bénéficient d’aucune augmentation de salaire annuelle. Depuis la perturbation de la conférence de l’ACSESS le 5 avril 2017, nos conditions de travail ne se sont pas améliorées. Nos revendications restent donc les mêmes:

L’augmentation immédiate du salaire minimum à 15$/heure, l’embauche obligatoire des travailleurs-euses d’agence par l’entreprise cliente après trois mois de service, la co-responsabilité des agences de placement et des entreprises clientes en ce qui concerne les normes du travail et de santé-sécurité, le même salaire pour les travailleurs-euses d’agences que pour ceux et celles qui sont embauché-e-s directement par l’entreprise cliente.

Repas populaire dans le quartier Centre-Sud
Malgré la pluie, ce sont près de 200 personnes qui se sont regroupées au Parc Médéric Martin en début d’après-midi.  Abrité-e-s par les tentes de SOS Itinérance et réchauffé-e-s par la nourriture fournie par le Café Coop Touski, les membres de notre dévoué syndicat, mais aussi ceux du Mouvement Action Chômage, du Comité Logement du Plateau Mont-Royal, du Collectif Opposé à la Brutalité Policière, de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ), du Syndicat des Étudiant-es Travailleurs et Travailleuses de l’UQÀM, de Solidarité Sans Frontière, de l’Association Facultaire des Étudiant-es en Sciences-Humaines de l’UQÀM, ainsi que de divers collectifs Antifascistes présents dans le quartier comme le RASH, le Montreal SisterHood et la Jeune Garde ont profité de ce rassemblement communautaire.

Le thème de la journée? La coupe est pleine! Alors que le coût de la vie augmente sans arrêt, les services publics se font tronçonner. Les personnes assistées sociales subissent des attaques sauvages. Il y a la menace d’une réforme des Normes du travail à la sauce patronale qui nous guette, et pour ajouter l’insulte à l’injure, tandis que syndicats et groupes communautaires réclament un salaire minimum à 15$ de l’heure, les boss et l’État répondent : vous ne valez guère plus de 11,25$/h.

Comme si ce n’était pas suffisant, le climat social se dégrade. Les discours racistes ont de vastes tribunes. On maltraite la différence. Les crimes haineux visant les femmes, les musulman.es et la communauté LGBTQIA* se multiplient. Nous ne tolérons pas ces discours de haine qui se propagent autant dans les médias, les milieux de travail et nos communautés.

Manifestation du Métro Frontenac au Centre-Ville

Finalement rejoint par le Pink Bloc et des groupes anti-gentrification du quartier Hochelaga-Maisonneuve, c’est sous le thème de l’antifascisme et de l’ouverture des frontières plutôt que du repli sur sois que la manifestation se mit finalement en branle à 17h40. Fanfare, drapeaux, fumigènes et feux d’artifices animèrent la rue Ontario du métro-Frontenac jusqu’à la Grande Bibliothèque au métro Berri-UQÀM ou les manifestant-es prirent les rues du Centre-Ville afin d’aller rejoindre la grande manifestation organisée par la Convergence des Luttes AntiCapitaliste (CLAC). Si les participant-es de cette dernière avaient déjà eu à se défendre d’une première charge policière à la place Ville-Marie, l’arrivée du contingent antifasciste et syndicaliste révolutionnaire donna un second souffle à la manifestation qui continua jusqu’à passé 20h le soir dans les rues du Centre-Ville.

Au moment de publication, on ne comptait qu’une seule arrestation. Tous nos remerciement aux équipes d’avocat-es de Desmarais & Desvignes et Ouellet Nadon et AssociéEs qui s’unirent pour faire la veille légale de nos membres.

 

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La double adhésion. Questions et Réponses

Vous trouverez ci-bas quelques notes m’ayant servies de brouillon pour un éventuel atelier sur la double-adhésion (Ndtr : le dual carding, soit l’adhésion à l’IWW et à un autre syndicat). Vous trouverez des questions et mes réponses juste en dessous. J’espère qu’il s’agira là de la première publication d’une série sur  »Le SITT-IWW et les autres syndicats”’ ayant pour but de souligner quelques perspectives sur le sujet.

Là où il sera écrit  »nous » je ferai une affirmation référant aux positions classiques du SITT-IWW, tandis que là où j’utiliserai le  »je », il s’agira de mon opinion. J’ai fait de mon mieux pour garder les deux points de vue séparés, mais comme bon nombre de personnes, j’ai énormément de difficulté à le faire.

*Quel est notre rapport à la décertification ou la désafiliation? Il semblerait qu’au Work People College de 2012 plusieurs personnes ont amené l’idée que nous devrions mettre notre focus sur la décertification de syndicats d’affaires afin de les remplacer par une nouvelle accréditation, celle du SITT-IWW. Je ne suis pas certain qu’il s’agisse d’une stratégie qui ait déjà été utilisée, si quelqu’un a eu vent d’une telle expérience je serais curieux d’en apprendre plus.

Je peux seulement parler de notre expérience à Edmonton où nous avons été approché.es à quelques occasion par des travailleurs et des travailleuses, désireux et désireuses de décertifier leur syndicat. De manière générale, nous l’avons toujours déconseillé. Le problème est que le SITT-IWW n’occupe pas le même espace que les autres syndicat, il est donc illogique de remplacer l’un par l’autre. D’autre part, d’habitude, lorsque des travailleurs ou des travailleuses cherchent à faire retirer l’accréditation de leur syndicat sur leur lieu de travail, c’est parce qu’ils et elles ne sont pas satisfait.es des services qu’ils et elles reçoivent de ce dernier. Avec un budget squelettique, des cotisations minimales et aucun.es employé.es, nous ne feront pas beaucoup mieux en terme de services. Ce n’est pas ce que nous faisons.

Dans le local du Syndicat des Travailleurs et Travailleuses des Postes (STTP) où je me trouve, le grief moyen, après avoir franchi toutes les étapes aura coûté au delà de 10 000$. Il s’agit de plusieurs centaines de dollars seulement pour les premières étapes. Avec nos cotisations volontaires et à faibles coûts, financer un tel niveau de bureaucratie grâce à des levées de fond, n’est pas une option non plus.

 

* Quel est le rôle des caucus de gauche? Tout au long de la conversation au Work People College, le sentiment général était que les caucus de gauche sont inévitables et peuvent même être utiles. Or, il faut constater que tou.tes les fellow workers présent.es étaient impliqué.es dans des endroits qui, grosso-modo, servaient des caucus de gauche. Les premiers dans un réseaux de solidarité naissant chez OPSEU (Syndicat des Employé.es du Service Public de l’Ontario) et les autres dans un local de l’Alliance de la Fonction Publique du Canada (AFPC), qui sert en quelques sortent de quartier général pourmilitant.es.

Je suis d’accord que les caucus de gauches sont inévitable et j’ai participé à titre personnel à l’un d’eux au sein du STTP, mais je n’ai jamais fais pas de rapport de mes activités au SITT-IWW, pas plus que le SITT-IWW ne semble s’en être préoccupé. Tout ce qui est politiquement significatif en ce bas monde n’a pas besoin de se faire sous la bannière du SITT-IWW. Je suis tout aussi intéressé par une réforme des syndicats et par une bonne représentation des membres que n’importe qui d’autre. Or, il ne s’agit pas d’un engagement révolutionnaire et pour être franc, je ne pense pas que cela ait quoi que ce soit avoir avec le SITT-IWW.

En ce qui concerne les sanctuaires de militants et principalement de militant.es syndicaux, notons simplement que les militant.es ne forment pas toujours les meilleurs bassins de recrutement pour trouver de bons wobblies. Bon nombre d’entre eux ont des ambitions carriériste à l’intérieur même de leur syndicat et si cela n’est pas un problème en soit, cela ne fera pas avancer le SITT-IWW non plus. Des travailleurs et des travailleuses en colère et respecté par leurs pairs sont bien plus important, et si par hasard, ce sont aussi des militant.es, c’est tant mieux, mais ce n’est pas le plus important.

 

*Qu’en est-il des élections? Ici encore, le sentiment partagé était qu’à certains moments cela pouvait être utile.

Pour commencer, il faut se rappeler que dans les règlements du SITT-IWW beaucoup de choses sont mentionnées à propos de la position d’officier ou officière pour un autre syndicat, il ne s’agit pas de dire que vous ne pouvez pas l’être, mais nous plaçons des limites assez sévères sur le sujet. Bien sur, il est toujours possible d’amener les règlements en appel pour se dérober à certaines restrictions, mais il est important de comprendre pourquoi nous avons ces règles en premier lieu. C’est parce que notre compréhension du syndicalisme révolutionnaire ne se limite pas à être un  »syndicat très progressiste ». Tout comme nous recommandons l’établissement de comités d’organisation sur le plancher et dépassant le système de délégué; une position révolutionnaire dépassant l’électoralisme et évitant le contractualisme, notre structure et notre fonction s’incarne dans un engagement envers un autre type de politique. Dans le SITT-IWW, les syndicats ne sont pas des organismes politiquement neutres, au contraire, leurs structures et leurs engagements reflètent les perspectives politiques de leurs architectes.

Tout cela était plus clair à une époque où le mouvement ouvrier était marqué par une plus grande diversité idéologique, mais depuis les années 60 on assiste à une hégémonie de la social-démocratie et c’est ce que la structure standard reflète. S’emparer de ces structures sans les remettre sérieusement en question ne peut que conduire à une cooptation, à un redressement judiciaire ou aux deux.

 

*Toujours sur la question d’être un.e délégué.e syndicale, la question suivante vint sur le plancher : Si personne d’autre n’est pour se présenter, n’est-il pas souhaitable qu’un de nos militants le fasse afin, qu’au moins, le travail soit fait? Est-ce que cela ne permet pas en plus d’avoir une raison légitime de parler du travail avec ses collègues sans que cela n’ait l’air bizarre?

Je ne suis pas contre les gens qui décident de devenir délégué syndical, mais ces gens devraient le faire en gardant les yeux grands ouverts. Qu’est-ce que ce travail implique? Si la priorité est de construire un comité qui traite les demandes depuis le plancher et aide les gens à développer une stratégie pour mettre collectivement de la pression sur le patron, je suis tout à fait pour. Si le travail consiste simplement à faire ce que n’importe quel autre délégué va faire, il ne s’agit pas non plus d’une erreur, mais cela devrait être clair pour les personnes concernée qu’ils et elles le font pour des raisons personnelles et non en tant que membre du SITT-IWW. Cela dit, notons que le SITT-IWW n’a pas de position claire sur le sujet.

 

*Comment est-ce que la double adhésion fonctionne dans un environnement multi-syndicales? Comment pouvons nous réellement amener le Syndicat pour Tous et pour Toutes à aider l’organisation au jours le jours?

Nous avons une certaines expérience sur le sujet à Edmonton et le plus important est de commencer par communiquer avec les gens travaillant ensemble. Pas seulement entre syndicats, mais aussi entre travailleurs et travailleuses syndiqué.es et travailleurs et travailleuses non-syndiqué.es. L’avantages que l’action directe a sur les canaux officiels c’est qu’en attaquant une structure managériale unifiée, il est possible de mettre plus de pression. Prioriser des demandes qui affectent tout le monde (comme les questions relatives aux Droits Humains, aux places de stationnement, à la santé et à la sécurité) permet un élargissement du champs d’actions, tandis que les disputes de types contractuelles sont évidemment plus étroites et moins utiles. Les assemblées conjointes (dans notre cas les réunions durant les pauses café) permettent de rassembler tout le monde sur le plancher.

 

*Si des wobblies peuvent faire des choses comme prendre le contrôle de la newsletter ou du bulletin du syndicat, mettre la main sur des listes de contacts, etc. Comment devrions nous, et devons nous, mettre ses possibilités à usage?

Bien sur que vous devriez. Vous devriez tout faire comme dans la Formation d’Organisation 101 (FO101 ou OT101 en anglais), faire des rencontres individuelles, identifier les meneurs et meneuses, les amener à faire des actions sur le lieux de travail, puis les inclure dans votre comité. Les newsletters et bulletins peuvent être un bon moyen de faire connaître les gains qui ont été gagné sur le plancher.

 

*Comment pouvons nous éviter d’être co-opter par le syndicat? C’est à dire de voir le syndicat légaliste en place clamer que les victoires du comité sont les siennes?

Le plus important c’est que les travailleurs et travailleuses eux-mêmes et elles-mêmes s’approprient la victoire, pas plus le syndicat d’affaire en place que le SITT-IWW. Si le rôle du SITT-IWW a été décisif, alors il faut souligner ce que l’organisation a fait, mais on ne peut pas simplement prendre tout le crédit. Par exemple, nous avons déjà mis en place un programme d’éducation, fait la promotion des tactiques de March on the Boss et travailler sur un blog indépendant. Or il ne s’agit pas ici d’être cette gauche si typique qui répète encore et encore les mêmes slogans en s’autoproclamant d’une avant-garde éclairée, mais plus tôt de l’utilisation par les travailleurs et travailleuses de méthodes qui font du gros bon sens.

 

*À quelle sorte de backlash pouvons nous nous attendre lorsque la double adhésion sera découverte par les plus hauts échelons de la hiérarchie? Quel type d’inoculation est requise avant que la campagne ne devienne public? Plus d’histoires et d’anecdotes pourraient être utile ici…

Au STTP nous avons simplement mis les choses au clair. Nous n’avions aucun intérêt à devenir l’unité de négociation certifiée pour les bureaux de postes et nous nous considérions comme de fidèles membres du STTP . Nous avons pourtant insisté qu’aucun travailleur, ni aucune travailleuse n’ait de permission à demander pour mener des actions sur le plancher, et que les officiers et officières devaient répondre de leurs membres et non le contraire. Cela étant dit, je pense qu’il y a trop de différences d’un syndicat à l’autre pour pouvoir donner une sorte de prescription passe-partout plus précise que d’être clair sur le fait que ce que nous voulons dire par syndicat est très différent de ce que l’AFPC, par exemple, entend par syndicat.

 

*En quoi est-ce que le AEIOU diffère t-il dans le contexte d’un environnement déjà syndiqué?

Il ne diffère pas.

 

*Quel est l’objectif ultime de l’organisation en double-adhésion? Dans la FO101 plusieurs sections commencent en demandant aux participant.es ,  »Pourquoi est-ce qu’on fait ça? », comme dans  »Pourquoi est-ce qu’on agite? »,  »Pourquoi est-ce qu’on demande à nos collègues de joindre le syndicat? »,  »Pourquoi faire un suivi sur les tâches? », etc. Je me demande si, peut-être, garder ce format pourrait être une bonne manière d’introduire ce module. Puis, tout comme dans la FO101, cela pourrait inclure une série de réponses. Pourtant je me sens un peu ridicule en disant cela, mais après m’être assis pour réfléchir à la question, je n’arrivais pas à articuler de réponse claire à  »pourquoi » nous faisons cela.

Je pense que l’objectif ultime de l’organisation en double-adhésion est le même que dans la FO101, construire un comité d’organisation fonctionnel qui peut mobiliser les travailleurs et les travailleuses sur le plancher pour faire des actions directe afin de faire valoir leurs intérêts propres.

Je vais essayer et travailler avec Rhiannon pour répondre à vos questions pratiques au sujet de l’atelier, je pense que plusieurs d’entre elles sont valides et le manque de précision ou de clarté de nos réponses ne relève non pas d’un problème avec vos questions, mais plus tôt du niveau de réflexion où nous sommes rendu. Néanmoins, un des points auquel je peux d’ores et déjà répondre au sujet de ce module est qu’il s’agit délibérément d’un supplément à la FO101 parce que nous pensons que cette formation couvre la base du travail d’organisation. Ce à quoi j’ajouterais qu’à mon avis, non seulement, le travail d’organisation en double-adhésion n’est pas si différent du travail d’organisation en milieu non-syndiqué, notamment en ce qui à trait aux compétences nécessaire, mais aussi que le gros du matériel est en fait orienté vers une compréhension de ce qu’est le SITT-IWW. Cela étant dit, je pense aussi que nous avons besoin de travailler la question plus en détails étant donné que le phénomène des syndicats d’affaires arborant le drapeau rouge est de plus en plus fréquent.

 

Écrit par Nick Walter, Edmonton IWW, le 17 octobre 2014
Traduit par le Comité Communication de la SLI de Montréal, le 16 mars 2017

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Un restaurant chantant de New-York s’organise avec les IWW

C’est une nouvelle campagne du SITT-IWW, et des plus excitante, qui a été lancée à New York dernièrement. Les travailleurs et travailleuses du Ellen’s Stardust Diner à Time Square sont sortis publiquement vers la fin aout 2016. C’est sous le nom de Stardust Family United que ces travailleurs et travailleuses se sont réuni.es pour répondre aux conditions de travail dangereuses, aux congédiements arbitraires et au harcèlement au travail.

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Témoignage d’un.e membre de l’IWW Québec pour la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.

Voici un témoignage d’un.e membre de l’IWW-Québec:

«En cette journée Internationale pour l’élimination de la pauvreté, je ne peux que ressentir une profonde solidarité de classe envers celles et ceux faisant les frais des puissants. Provenant moi-même d’un milieu pauvre, je ressens depuis toujours dans mon corps et mon esprit le poids d’avoir à lutter contre les ravages et les traumatismes hérités de cette forme de violence : la violence économique. Selon moi, la pauvreté n’est pas une fatalité sortie tout droit de la nature, elle est planifiée par l’élite économique afin que ceux-ci conservent leurs privilèges et nous avons le pouvoir de la faire cesser.

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Être syndiquée IWW et être travailleuse autonome…

J’ai entendu à plusieurs reprises des questionnements sur l’enrôlement de travailleurs ou travailleuses autonomes au sein du IWW et j’aimerai y répondre en partie ici.

De 1, le IWW syndique tout le monde (sauf les patrons entre autres), autant les itinérant-e-s, que les prisonnier-e-s ou travailleurs et travailleuses du sexe que des étudiant-e-s ou chômeurs et chômeuses ou gen-t-es sur le bien-être social ou même encore toute personne travaillant dans une industrie particulière. Alors pourquoi pas les autonomes aussi. Ce sont, au final, des employé-e-s du système aussi.
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Les employé.es du Frite Alors Rachel se syndiquent avec les IWW

Nous nous occupons de la préparation, de la cuisson et du service. Nous prenons en charge le ménage et la sécurité et lorsque quelque chose ne va pas, nous sommes les premières et premiers concerné.es, ainsi que les premières et premiers à répondre.

Nous considérons que cela devrait nous donner le droit de négocier nos conditions de travail et que ces conditions devraient inclure le respect et une vie meilleure.

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Sept mythes à propos de Postes Canada

Affiché le 30 juin 2016 sur rankandfile.ca
Par Doug Nesbitt et Dan Darah (traduit avec l’autorisation des auteurs)

Sous l’ombre d’un nouveau lock-out ou d’une nouvelle grève chez Postes Canada, le patronat cherche de nouveau à miner la confiance du public dans le service des postes public en faisant appel à une campagne de désinformation envers les travailleurs et travailleuses des postes. Voici sept mythes à propos de Postes Canada que vous entendrez répéter dans les journaux et à la télévision, autour de la table à manger ou lors de votre pause cigarette, et par des politiciens et des patrons. Une version de ce document est disponible (en langue originale) sous forme de tract ou d’affiche. Une bonne façon d’afficher votre soutien.
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Solidaire des arrêté-e-s de la Loi Travail

En solidarité avec celles et ceux qui ont lutté et qui luttent encore contre la Loi Travail et « son monde », le SITT-IWW Montréal a organisé une soirée de financement afin d’aider le groupe de Défense Collective (DefCol) de Paris, et ce en offrant un soutient moral et financier aux personnes arrêté.e.s et/ou incarcéré.e.s en lien avec le mouvement qui a débuté ce printemps. Ce montant est bien entendu symbolique, mais il représente une solidarité internationale qui doit être maintenue afin de combattre le système qui nous affame et qui nous plonge dans la précarité.

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